Il est un aspect de la politique d’Israël qui m’interpelle. Le gouvernement israélien, quel qu’il soit, n’a de politique étrangère que par causalité à ses propres difficultés. De tous temps, les bonnes âmes de la planète se sont octroyées le droit, voire le devoir, d'enseigner à ce pays ce qui est ou n’est pas autorisé, ce qui est ou n’est pas convenable, avec ou sans résolutions onusiennes.
Israël pour sa part- et hormis les inventions, les découvertes ou encore ses secouristes que le pays met volontairement à disposition - ne débat ni ne se positionne publiquement sur les autres problèmes de ce monde malade. Ce qui pourrait utilement replacer ces donneurs de leçons à leur juste place.
Comme la France par exemple.
Que l’on se souvienne de De Gaulle, avec sa sentence définitive et son embargo à l’encontre de ce « peuple sûr de lui, fier et dominateur » ; de Giscard qui préféra observer Israël d’un pays voisin par des jumelles que de lui rendre une visite officielle ; de Mitterrand qui, à la Knesset, parla à « ses amis » de la nécessité de la Palestine, ou du dernier en place qui insulta par son attitude un policier israélien en plein coeur de Jérusalem ou toisa, en l’an 2000, ce pays indépendant du haut du perron élyséen.
Que l’on se rappelle les positions des ministres des affaires étrangères, tels Claude Chesson, Roland Dumas et Hubert Vedrine –tous de gauche- qui n’effacent rien de l’hypocrisie de ceux de droite comme Dominique de Villepin, qui le dimanche visite le mont Scopus et le lundi dîne avec Yasser Arafat.
Qu’attend donc Ariel Sharon, pour se rendre au quartier général des nationalistes Corses, ou recevoir Guy Talamoni et ses amis afin de leur procurer aides, conseils et moyens afin d’obtenir gain à leur cause ? Que n’a t’il mandater avocats et soutiens, au procès des complices de l’assassin du Préfet Erignac, pour établir le droit des Corses à disposer d’eux mêmes? Cela lui est il interdit ?
Autre exemple, la Russie.
Que l’on se souvienne que ce pays a instruit les « Résistants et Activistes » Palestiniens ou sympathisants ; leur a procuré camps d’entraînements, armes, argent et aides politiques à travers l’ONU et autres institutions pour condamner, à propos de tout et rien, Israël. Que l’on se souvienne de son aide à la Syrie ou à l’Egypte dans les guerres d’éradication d’Israël.
Les hommes ont changé et, paraît il, le système aussi. Mais quid de l’analyse proche-orientale ? L’Iran recherche le moyen de se doter de l’arme nucléaire. Qui va lui fournir indirectement et en toute connaissance de cause, en échange d’un paquet de dollars, le matériel nécessaire ? Et quel nation l’Iran haït il le plus en ce monde malsain ? Vous avez trouvez ?… Gagné.
Que l’on se souvienne que le ministre des Affaires étrangères Russe s’invite régulièrement chez Yasser Arafat. Celui que le Président de l’Etat d’Israël désigne publiquement, et en dehors de son propre pays, comme chef de terroristes et peut en communiquer les preuves. Vladimir Poutine ne croit il pas en ces affirmations, ou sait il parfaitement que son attitude sera confondu ?
Qu’attend donc le Premier ministre israélien, pour exiger le retrait total des « territoires occupés » de Tchétchénie, l’arrêt des massacres de « Résistants et Activistes » Tchétchènes, la libération des « combattants de la liberté » et l’indépendance de ce peuple ayant le droit de disposer de lui même. Cela lui est il interdit ?
Autres exemples ? la Grande Bretagne, l’Espagne, l’Irlande…. Ariel Sharon devrait créer un ministère d’aides à la résolution des « problèmes de nos amis ». Si ces pays trouvent le temps et l’énergie de nous prodiguer « leurs conseils », Israël ne peut en faire moins.
Le comportement politique israélien se doit de changer.
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