Ariel Sharon, aspirant à ne pas réitérer l’erreur des ‘’accords d’Oslo‘’ et comprenant l’éventualité d’une paix réelle dans cette région, requiert de débattre des sujets problématiques aux débuts des négociations et non en leur terme comme prévu par la feuille de route.
Il exige par conséquent que l’état de Palestine à venir, soit le pays de tous les Palestiniens, y compris des réfugiés. Exit donc leur revendication du droit au retour en Israël même.
A cela, le Premier ministre palestinien, lors d’une interview à la télévision palestinienne, a rejeté cette condition en affirmant ‘’n’avoir pas le droit d’y renoncer’’.
Mais qu’est ce donc ce droit ???
Dans différents pays se trouvent, dans des camps, actuellement près de quatre millions de Palestiniens descendants des réfugiés de la guerre de 48.
Le retour de cette population, sur le territoire israélien reconnu, constituerait -ni plus ni moins- qu’un suicide démographique. Ajouté à ce nombre, les Arabes de nationalité israélienne contribueront à annihiler le caractère majoritaire juif de cet état, et l’écart de fécondité entre les deux peuples aidant, à mettre un terme- quelques années plus tard - à la réalité sioniste et donc à sa raison fondamentale d’être .
Le peuple juif, devenu minoritaire chez lui, n’aura d’autre choix que de plier l’échine, ou reprendre son errance à travers la planète, d’où une probable résurgences d’antisémitismes et de génocides.
Tout à chacun de bonne foi, peut donc comprendre le refus catégorique de l’ensemble du peuple israélien (ainsi que du peuple juif dans sa presque totalité ) de permettre cette exigence, et son souhait de pouvoir vivre en paix sur un coin de cette planète selon ses culture, lois ou religion. Il est donc essentiel d’approcher cette question avant toute création d’une Palestine reconnue par l’Onu, même provisoirement.
Que les Palestiniens ne cèdent pas dès maintenant sur ce sujet précis, indique manifestement la raison de l’Intifada armée et par démonstration son objectif: l’éradication de l’état juif.
Lors des discussions à venir, le quartet - USA en tête - contraindra t-il Abou MAZEN (ainsi que l’autorité palestinienne) à renoncer à cette exigence?
- Si oui ! C’est reconnaître tacitement l’objectif du conflit déclenché par Yasser ARAFAT, la générosité du gouvernement BARAK à Camp David et donc l’innocence d’Israël quant à sa guerre coloniale.
- Non ! C’est constater le bien fondé de la lutte palestinienne, et l’erreur de la création d’un état juif.
Abou MAZEN renoncera t-il à ce droit, afin de consentir à l’établissement d’une paix juste et durable ?
- Si oui ! C’est prendre un risque d’être assassiné par ses opposants tels le Hamas, Jihad ou autres, ou alors un danger de guerre civile.
- Non ! C’est récuser d’emblée toute paix avec les Israéliens.
Il est certain qu’Ariel Sharon tienne fort judicieusement son exigence comme non négociable, et qu’Abou MAZEN n’abandonne pas ouvertement cette utopie palestinienne, mais que néanmoins, la pression internationale aidant, le terrorisme cesse et que les frontières murales en construction aident au succès d’une séparation entre les deux peuples et donc d’une indéniable indépendance des ‘’territoires disputés‘’.
Les Israéliens devront pour cela se retirer graduellement en supprimant au maximum bases et implantations, partager progressivement et au plus juste Jérusalem, ainsi que simultanément permettre le retour des réfugiés au sein de cette autonomie.
Les Palestiniens devront parallèlement démanteler définitivement les infrastructures terroristes, supprimer l’éducation à la haine et développer un régime démocratique qui combattra toutes velléités des pays arabes à exaspérer les foules.
Beaucoup de bonne volonté et un long apprentissage à un bon voisinage concrétisera une paix absolue.
Dans les autres hypothèses, il est à parier malheureusement que le conflit perdurera.
Il exige par conséquent que l’état de Palestine à venir, soit le pays de tous les Palestiniens, y compris des réfugiés. Exit donc leur revendication du droit au retour en Israël même.
A cela, le Premier ministre palestinien, lors d’une interview à la télévision palestinienne, a rejeté cette condition en affirmant ‘’n’avoir pas le droit d’y renoncer’’.
Mais qu’est ce donc ce droit ???
Dans différents pays se trouvent, dans des camps, actuellement près de quatre millions de Palestiniens descendants des réfugiés de la guerre de 48.
Le retour de cette population, sur le territoire israélien reconnu, constituerait -ni plus ni moins- qu’un suicide démographique. Ajouté à ce nombre, les Arabes de nationalité israélienne contribueront à annihiler le caractère majoritaire juif de cet état, et l’écart de fécondité entre les deux peuples aidant, à mettre un terme- quelques années plus tard - à la réalité sioniste et donc à sa raison fondamentale d’être .
Le peuple juif, devenu minoritaire chez lui, n’aura d’autre choix que de plier l’échine, ou reprendre son errance à travers la planète, d’où une probable résurgences d’antisémitismes et de génocides.
Tout à chacun de bonne foi, peut donc comprendre le refus catégorique de l’ensemble du peuple israélien (ainsi que du peuple juif dans sa presque totalité ) de permettre cette exigence, et son souhait de pouvoir vivre en paix sur un coin de cette planète selon ses culture, lois ou religion. Il est donc essentiel d’approcher cette question avant toute création d’une Palestine reconnue par l’Onu, même provisoirement.
Que les Palestiniens ne cèdent pas dès maintenant sur ce sujet précis, indique manifestement la raison de l’Intifada armée et par démonstration son objectif: l’éradication de l’état juif.
Lors des discussions à venir, le quartet - USA en tête - contraindra t-il Abou MAZEN (ainsi que l’autorité palestinienne) à renoncer à cette exigence?
- Si oui ! C’est reconnaître tacitement l’objectif du conflit déclenché par Yasser ARAFAT, la générosité du gouvernement BARAK à Camp David et donc l’innocence d’Israël quant à sa guerre coloniale.
- Non ! C’est constater le bien fondé de la lutte palestinienne, et l’erreur de la création d’un état juif.
Abou MAZEN renoncera t-il à ce droit, afin de consentir à l’établissement d’une paix juste et durable ?
- Si oui ! C’est prendre un risque d’être assassiné par ses opposants tels le Hamas, Jihad ou autres, ou alors un danger de guerre civile.
- Non ! C’est récuser d’emblée toute paix avec les Israéliens.
Il est certain qu’Ariel Sharon tienne fort judicieusement son exigence comme non négociable, et qu’Abou MAZEN n’abandonne pas ouvertement cette utopie palestinienne, mais que néanmoins, la pression internationale aidant, le terrorisme cesse et que les frontières murales en construction aident au succès d’une séparation entre les deux peuples et donc d’une indéniable indépendance des ‘’territoires disputés‘’.
Les Israéliens devront pour cela se retirer graduellement en supprimant au maximum bases et implantations, partager progressivement et au plus juste Jérusalem, ainsi que simultanément permettre le retour des réfugiés au sein de cette autonomie.
Les Palestiniens devront parallèlement démanteler définitivement les infrastructures terroristes, supprimer l’éducation à la haine et développer un régime démocratique qui combattra toutes velléités des pays arabes à exaspérer les foules.
Beaucoup de bonne volonté et un long apprentissage à un bon voisinage concrétisera une paix absolue.
Dans les autres hypothèses, il est à parier malheureusement que le conflit perdurera.
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