Javier Solana, haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, a estimé en Janvier 2003, que le « camp de la paix » a essuyé une défaite. Ce « camp de la Paix » n’est pas le camp des pays anti-guerre en Irak, mais la gauche israélienne subissant un revers électoral au dernière élections législatives.
Ce qui sous entend - par déduction - que les partis élus démocratiquement sont tout simplement par antithèse un clan anti-paix pour l’Europe.
C’est probablement pour cette bonne raison que ce diplomate prévoie de rendre visite au prix Nobel de la Paix « prisonnier de la Moukataa », quitte à affaiblir le nouveau Premier Ministre palestinien Mahmud ABBAS, et à confirmer par cette occasion l’annulation d’une rencontre avec les autorités israéliennes, par réaction à l’affirmation du mécontentement exprimé par Ariel Sharon.
Au-delà de ces péripéties européennes, d’aucuns prétendent que seul le Premier Ministre Israélien disposent de toutes les cartes pour une réussite de la feuille de route. Ce qui sous entend en avant-propos sa future responsabilité en cas d’échec.
Les conditions préalables posées aux Palestiniens, avant d’accepter la feuille de route et d’engager le pays à des « concessions douloureuses » comme annoncées depuis près d’une année, sont elles secondaires ? Arrêt de la politique de terrorisme, désarmement des groupes terroristes et suppression de la revendication du droit au retour.
Ces mêmes ‘’grands penseurs’’ nous affirment que ces exigences sont astuces pour un Premier Ministre qui n’a jamais renoncé de fait au grand Israël.
L’abandon de ce caractère préalable au processus de paix, serait il prometteur de réussite ?
Mahmud ABBAS, ne disposant pas de forces suffisantes pour juguler la terreur et maintenir les groupes terroristes, ne peut qu’espérer une trêve de la part d’associations qui ont inscrit dans leur statut l’éradication d’Israël. Cessez-le-feu qui n'encouragera pas Ariel Sharon à restituer à l’autorité palestinienne quelques territoires, sous peine d’y apercevoir le terrorisme renaître de ses cendres, et condamnera les israéliens à redouter le retour d’attentats si leur gouvernement ne cède pas aux prétentions palestiniennes.
Affirmer pour autant qu’il doit prendre ce risque pour l’installation de la Paix, sous peine de chercher l’excuse de l’échec, n’est pas réaliste et montre le peu d’estime porté – à travers sa personne - au peuple israélien, interdit de fait par cette exigence d’assurer sa légitime défense. Ariel Sharon, pas plus qu’un autre gouvernement israélien, n’acceptera de mettre en danger la vie de ses concitoyens.
Autre « condition » : l’abandon du droit au retour des réfugiés au coeur d’Israël.
Le naufrage des négociations de Camp David, en l’an 2000, est dû au seul refus d’un droit au retour de près de quatre millions de réfugiés et de l’acceptation d’une culpabilité quant à leurs départs en 1948 ; ce qui provoquerait inéluctablement la disparition de l’état juif. D’où la décision de Yasser ARAFAT d’initier l’Intifada armée ; c’est dire combien l’idée de destruction d’Israël est tenace au sein de la classe dirigeante palestinienne.
Le renoncement à l’accomplissement de cette revendication représente - pour les Palestiniens persuadés de leur bon droit - une démarche telle, que toute progression vers la Paix serait promise à l’échec au moment venu. Imposer le report de la discussion de cette question, c’est à nouveau contraindre Israël à offrir des concessions par avance et sans aucune certitude de Paix véritable en retour. Les accords d’Oslo doivent rester le modèle de négociation à éviter pour les deux peuples.
Exiger que le pouvoir israélien se ligote les mains, dans des négociations à venir, en exigeant qu’il prouve de prime abord sa bonne foi par des actes quasi irréversibles, sous peine de lui imputer une quelconque culpabilité dans un hypothétique échec, c’est par avance exempter l’AP de toutes obligations et de tous efforts quant à la réussite du processus. Abandonner les conditions préalables et reporter à plus tard leurs discussions n’est pas, comme démontré, preuve certaine de réussite.
Ariel Sharon est prêt, jusqu’à la preuve du contraire, à des « concessions douloureuses ». La ligne rouge que les Israéliens dans leur grand ensemble ne franchiront jamais – quelque soit le premier ministre en place - est la perte de la judaïté de leur état par un retour de Palestiniens. Que ces derniers admettent le droit des juifs à vivre entre eux et sur la terre de leurs ancêtres, et la Paix adviendra tout simplement ; car que les ‘’grands penseurs’’ le veulent ou non, dans ce pays c’est le peuple qui gouverne par le jeu démocratique des élections.
Ce qui sous entend - par déduction - que les partis élus démocratiquement sont tout simplement par antithèse un clan anti-paix pour l’Europe.
C’est probablement pour cette bonne raison que ce diplomate prévoie de rendre visite au prix Nobel de la Paix « prisonnier de la Moukataa », quitte à affaiblir le nouveau Premier Ministre palestinien Mahmud ABBAS, et à confirmer par cette occasion l’annulation d’une rencontre avec les autorités israéliennes, par réaction à l’affirmation du mécontentement exprimé par Ariel Sharon.
Au-delà de ces péripéties européennes, d’aucuns prétendent que seul le Premier Ministre Israélien disposent de toutes les cartes pour une réussite de la feuille de route. Ce qui sous entend en avant-propos sa future responsabilité en cas d’échec.
Les conditions préalables posées aux Palestiniens, avant d’accepter la feuille de route et d’engager le pays à des « concessions douloureuses » comme annoncées depuis près d’une année, sont elles secondaires ? Arrêt de la politique de terrorisme, désarmement des groupes terroristes et suppression de la revendication du droit au retour.
Ces mêmes ‘’grands penseurs’’ nous affirment que ces exigences sont astuces pour un Premier Ministre qui n’a jamais renoncé de fait au grand Israël.
L’abandon de ce caractère préalable au processus de paix, serait il prometteur de réussite ?
Mahmud ABBAS, ne disposant pas de forces suffisantes pour juguler la terreur et maintenir les groupes terroristes, ne peut qu’espérer une trêve de la part d’associations qui ont inscrit dans leur statut l’éradication d’Israël. Cessez-le-feu qui n'encouragera pas Ariel Sharon à restituer à l’autorité palestinienne quelques territoires, sous peine d’y apercevoir le terrorisme renaître de ses cendres, et condamnera les israéliens à redouter le retour d’attentats si leur gouvernement ne cède pas aux prétentions palestiniennes.
Affirmer pour autant qu’il doit prendre ce risque pour l’installation de la Paix, sous peine de chercher l’excuse de l’échec, n’est pas réaliste et montre le peu d’estime porté – à travers sa personne - au peuple israélien, interdit de fait par cette exigence d’assurer sa légitime défense. Ariel Sharon, pas plus qu’un autre gouvernement israélien, n’acceptera de mettre en danger la vie de ses concitoyens.
Autre « condition » : l’abandon du droit au retour des réfugiés au coeur d’Israël.
Le naufrage des négociations de Camp David, en l’an 2000, est dû au seul refus d’un droit au retour de près de quatre millions de réfugiés et de l’acceptation d’une culpabilité quant à leurs départs en 1948 ; ce qui provoquerait inéluctablement la disparition de l’état juif. D’où la décision de Yasser ARAFAT d’initier l’Intifada armée ; c’est dire combien l’idée de destruction d’Israël est tenace au sein de la classe dirigeante palestinienne.
Le renoncement à l’accomplissement de cette revendication représente - pour les Palestiniens persuadés de leur bon droit - une démarche telle, que toute progression vers la Paix serait promise à l’échec au moment venu. Imposer le report de la discussion de cette question, c’est à nouveau contraindre Israël à offrir des concessions par avance et sans aucune certitude de Paix véritable en retour. Les accords d’Oslo doivent rester le modèle de négociation à éviter pour les deux peuples.
Exiger que le pouvoir israélien se ligote les mains, dans des négociations à venir, en exigeant qu’il prouve de prime abord sa bonne foi par des actes quasi irréversibles, sous peine de lui imputer une quelconque culpabilité dans un hypothétique échec, c’est par avance exempter l’AP de toutes obligations et de tous efforts quant à la réussite du processus. Abandonner les conditions préalables et reporter à plus tard leurs discussions n’est pas, comme démontré, preuve certaine de réussite.
Ariel Sharon est prêt, jusqu’à la preuve du contraire, à des « concessions douloureuses ». La ligne rouge que les Israéliens dans leur grand ensemble ne franchiront jamais – quelque soit le premier ministre en place - est la perte de la judaïté de leur état par un retour de Palestiniens. Que ces derniers admettent le droit des juifs à vivre entre eux et sur la terre de leurs ancêtres, et la Paix adviendra tout simplement ; car que les ‘’grands penseurs’’ le veulent ou non, dans ce pays c’est le peuple qui gouverne par le jeu démocratique des élections.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de bien vouloir choisir un pseudo. Aucun message anonyme ne sera ni considéré ni diffusé
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.