mercredi 25 mai 2016

Les lois internationales confirment : la Palestine est israélienne

A l’heure où tant ‘’d’amis’’ de l’Etat d’Israël poussent à la Paix, peu ou prou, autour des paramètres Clinton, il est temps d’examiner quels sont les droits de ce pays selon les lois internationales. Non pas pour se positionner en contre à un futur accord entre les deux belligérants, mais plutôt pour jauger les solutions proposées et faire la part de choses entre la propagande et la réalité.

Après deux mille années de présence minoritaire et ininterrompue, de prières tournées vers Jérusalem, le gouvernement britannique, puissance mondiale du début du XXème siècle, a le 2 novembre 1917, par la lettre Balfour, accédé à la demande du peuple juif.

« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays »

Reste à connaître les frontières de cette Palestine. C’est chose faite suite aux accords Sykes-Picot.


La Palestine du mandat britannique s’étendra de la méditerranée jusqu’à la frontière avec l’Irak et servira de pays pour y instituer un foyer national pour le peuple juif.

Sauf que ce territoire commença aussitôt à servir de monnaie d’échange pour la Grande Bretagne. Malgré la Conférence de San-Remo du 25 avril 1920 accordant un mandat pour organiser la renaissance de l’état juif, celle-ci décide rapidement de n'appliquer la déclaration Balfour qu'à l'ouest du Jourdain, la partie orientale étant confiée à Abdallah, l'un des fils du Chérif Hussein. Le 2 mars 1921 celui-ci parvient à Amman avec ces troupes et le 1 avril suivant il est reconnu émir de Transjordanie par les Britanniques.

Totalement en contradiction avec l’objectif du mandat qui fut confié.

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Ce n’est que le 16 septembre 1922 que les textes de lois sont mis en conformité avec la réalité du terrain. Régularisation qui légalise de fait un foyer national pour les arabes de cette région à l’est du Jourdain qui se dénommera Transjordanie, mais aussi un foyer national juif sur la totalité de territoires situés à l’ouest de la rivière.

Foyer national contesté depuis très violemment par le monde arabo-musulman !

Violences en 1929 qui impressionnent le mandataire jusqu’à réduire les certificats d’immigrations accordés jusqu’alors, ou encore la révolte arabe de 1936 à 1939 qui oblige la Grande Bretagne à limiter la vente de terres aux Juifs, à contingenter l’immigration de cette population à soixante-quinze mille sur cinq années, et, finalement, à déclarer que « Le gouvernement de Sa Majesté déclare aujourd’hui sans équivoque qu’il n’est nullement dans ses intentions de transformer la Palestine en un État juif ». « Le gouvernement de Sa Majesté [a le] désir […] de voir s’établir finalement un État de Palestine indépendant ».

Un état palestinien unitaire à majorité arabe, cela va de soi ! La violence a payé !

Après la deuxième guerre mondiale, par la résolution 181 l’Assemblée générale de l’Onu vote un partage entre un état juif et un état arabe. Cette résolution non contraignante fut rejetée par le monde arabe le jour de la déclaration d’indépendance du tout jeune Etat d’Israël, faite le15 mai 1948. Les frontières, alors tracées par l’Onu, en ont perdu toutes leurs valeurs.

Depuis cette date, il est coutumier d’entendre « frontières de 1967 », « peuple palestinien » dépossédé de son pays la « Palestine » et de son « troisième lieu saint de l’Islam », « colonisation », « expulsions des colons », « droit de retour des réfugiés » au sein de l’état du peuple juif.

dimanche 22 mai 2016

Appel à aider l’Autorité palestinienne à agencer son Musée de la ‘’Palestine’’

Après vingt années de construction et une trentaine de millions de dollars, l’Autorité palestinienne a, enfin, son musée dédié à l’histoire ancienne et à la culture de son ‘’peuple’’ ! Ce musée est censé devenir le réceptacle d'une mémoire nationale soumise, selon les ‘’Palestiniens’’, aux tentatives israéliennes d'éradication.

Le hic est que lors de l’inauguration très prochaine celui-ci sera vide de toutes expositions. Malgré que, depuis des mois, des chercheurs sont allés explorer les albums de familles "palestiniennes" à travers le monde pour réunir le maximum de souvenirs.

Soyons donc altruiste et aidons l’AP à organiser son musée afin qu’il raconte le passé des Palestiniens !

Il ne peut y avoir de bâtiment digne de ce nom sans que celui-ci ouvre d’emblée sur le drapeau national. Non pas le drapeau actuel, mais le drapeau historique, celui qui est censé être le leur avant que les Juifs ne débarquent le quinze mai 1948 pour « voler leur pays ».

Drapeau trouvé dans le dictionnaire Larousse de 1939

Pourquoi ne pas organiser ensuite, dans la galerie la plus proche, une exposition de philatélie ? Ainsi les curieux apercevront les timbres qui ont marqué l’époque ‘’pré-sioniste’’ de 1948.  

Chacun remarquera écrit auprès de « פלשתינה » les initiales א et י signifiant « ארץ ישראל », Terre d’Israël.

On pourra, si on le désire, y ajouter également une pièce de monnaie de 1927 ayant la même indication.

Dans une galerie voisine, quelques vidéos de l’époque intéresseront certainement les visiteurs. Notamment celle où l’on aperçoit l’équipe de football de Palestine mandataire affronter celle de l’Australie.

Chacun apercevra, de prime abord, le sigle du maillot.

Suite à ces quelques preuves IN-DIS-CU-TA-BLES de leur passé plurimillénaire en cette région, une galerie pourrait être réservée au domaine politique.

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Ainsi sera soulevé, par exemple, le problème linguistique ayant contraint TOUS les occidentaux, mais aussi les asiatiques ou encore les africains, à dénommer cette région PA-lestine et non pas FA-lestine, telle que l’on nommé les ‘’Palestiniens’’, le son P n’existant pas en langue arabe.

Certainement une volonté occidentale précoce et pluri-centenaire de désinformation dans l’objectif évident de la colonisation future de leur terre.

vendredi 20 mai 2016

Tsahal, Breaking The Silence et L’Immonde

Piotr Smolar est le correspondant du Monde à Jérusalem. Dans un article, il informe les lecteurs que la droite israélienne porte bataille judiciaire contre les Ongs. Ce qui est à comprendre, en gros, du texte est que la droite « nationaliste religieuse israélienne (…) radicale » abuse des procédures judiciaires « contre plusieurs ONG dites de gauche. Leur point commun : elles défendent les droits égaux pour tous les citoyens, juifs ou arabes, ainsi que ceux des Palestiniens soumis à l’occupation ».

Pour l’Immonde, défendre son pays, son drapeau, sa culture, sa langue ce n’est pas bien. A l’aune de ce constat, chacun comprendra mieux la situation catastrophique actuelle de la France, et, au-delà, de l’Europe !

Subséquemment à ce triste constat, c’est l’analyse de certains passages de son texte qui vaut détour !

« L’affrontement a pris une ampleur inédite dans les mois qui ont suivi la publication du dernier rapport de Rompre le Silence, au printemps 2015, consacré à la guerre de Gaza à l’été 2014. Ce document, accablant, mettait en cause la doctrine militaire même et les règles d’engagement, et non de simples abus individuels. Sur une trentaine d’enquêtes ouvertes après la guerre par le parquet général militaire, huit ont été inspirées par le rapport ».


Un ‘’document accablant’’ l’échelon politique et militaire, et cependant, l’association Rompre le Silence se refuse à porter à la Justice les preuves et les noms des témoins permettant de corriger définitivement cette ‘’dérive guerrière’’ ! 

Des témoins probablement civils actuellement et n’ayant rien à craindre de l’échelon militaire, voire pouvant obtenir l’anonymat du parquet général lors de leurs témoignages, et une attitude de l’Ong qui la positionne entant que ‘’complice’’ de la ‘’soldatesque’’ israélienne !

Une ‘’complicité’’ logique en quelque sorte car que deviendrait son job sans la condamnation perpétuelle et coûte que coûte de l’armée ?

Mais là n’est pas le plus cocasse !

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« une trentaine d’enquêtes ouvertes après la guerre par le parquet général militaire, huit ont été inspirées par le rapport ».

A bien saisir, trente plaintes ont été déposées. Des soldats qui auraient donc violé la ‘’doctrine militaire et les règles d’engagements universels’’ mais qui, somme toute logiquement, obtiendront l’acquittement pour cause d’obéissance à l’état major.

En effet, quel tribunal israélien oserait les condamner pour avoir obéit aux ordres ? Et s’il s’avère qu’ils ont refusé un ordre illégal, pour quelle raison l’ong n’a-t-elle pas diffusé, à ce jour, leurs identités pour, ainsi, les protéger de l’arbitraire de Tsahal

L’Immonde n’y aurait-il pas apporté sa contribution ?

Sur ces trente plaintes, huit seulement ont été inspirées par ce rapport nous dit-on. Soit un solde de vingt-deux plaintes décidées par le parquet militaire seul ! Servent-elles d’écran de fumée afin de démontrer la patte blanche de Tsahal ?

Vrai ou faux, quoi qu’il en soit, chacun doutera que les familles y soient consentantes !  Une excellente occasion face aux caméras leur est donnée le vingt-deux mai prochain lors de l’audience en première instance au tribunal de Petah-Tikva, suite à la plainte déposée par les autorités exigeant la communication de toutes les informations que l’ong détiendrait.

Gageons que nul ne les entendra !

lundi 16 mai 2016

Comprendre la France c’est éradiquer Israël

La France tient à se faire comprendre en ce qui concerne le conflit proche-oriental. Pour cela, le Ministère des affaires étrangères publie, sur son site, un texte intitulé : « Israël / Palestine : 9 clés pour comprendre la position de la France ».

Un texte qui force ceux qui savent lire entre les lignes à s’interroger quant à sa réelle compréhension du conflit, voire sur son parti pris !

« Qui la France soutient-elle ? » interroge benoîtement le texte ! L’Etat d’Israël, évidemment, depuis 65 ans (sic) : « elle défend le droit d’Israël à exister, à vivre en sécurité et sa pleine appartenance à la communauté des nations souveraines ».

C’est gentil tout plein !

Les nouveaux électeurs français

C’est probablement pour cette raison que « le 22 novembre 1974 la France a voté en faveur de la reconnaissance de l’OLP au sein de l’ONU en tant que membre observateur » nous rappelle le ministère.

Une organisation reconnue, alors, comme terroriste.

« François Mitterrand a été le premier président français à exprimer devant la Knesset, en 1982, l’objectif de création d’un état palestinien ».

La même année il s’employa à sauver, des mains militaires israéliennes, les criminels Yasser Arafat et ses hommes se trouvant au Liban et désireux, quatre années durant, d’assassiner les Israéliens se trouvant à portée de leurs missiles.

« En 2010, la France a rehaussé le statut de la Délégation générale de Palestine en France. Elle a voté en faveur du statut d’Etat observateur non-membre de la Palestine aux Nations Unies en novembre 2012, et en faveur de l’érection du drapeau palestinien à l’ONU en septembre 2015 ».

Il y manque, curieusement, le rappel du soutien français en 2011 à l’adhésion pleine et entière de la ‘’Palestine’’ à l’UNESCO ! Bizarre ! Cette absence, serait-elle due à sa participation récente à l’islamisation des sites religieux du Judaïsme ?

Certains le jureraient !

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Ceci dit, avec toutes ces ‘’gestes si amicaux’’, qui ‘’comprend’’ encore ce pays lorsqu’il appelle solennellement « Israël au plein respect du droit international humanitaire et à faire preuve d’un "usage proportionné de la force", notamment lors de la guerre à Gaza de l’été 2014, qui a fait plus de 2 100 victimes » ?

Tous des civils bien sûr !

Outre que les amis se protègent l’un l’autre, ils se disent aussi la vérité ! Les amis c’est fait pour cela dit-on !

« La France condamne la ‘’colonisation’’ israélienne. (…) La colonisation est illégale au regard du droit international (notamment au regard de la IVe Convention de Genève et de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies) ».

Au-delà que la Convention de Genève parle de « territoires appartenant à un état », ce qui n’a jamais été le cas pour les régions de la Judée et de la Samarie, chacun cherchera, par ailleurs, vainement les nombreuses ‘’résolutions du Conseil de Sécurité ‘’ assurant « l’illégalité » de ces implantations israéliennes !

La France s’égare t-elle dans des mensonges ? C’est à le croire !

vendredi 6 mai 2016

Israël et la loi internationale en question

Que vaut la parole d’Eric Hazan, écrivain et éditeur mais surtout membre du comité de parrainage du « Tribunal Russell sur la Palestine » ? Une assemblée d’anti-israéliens cherchant à mobiliser les opinions publiques pour que les instances internationales prennent les mesures pour mettre fin à ‘’l’impunité de l’État d’Israël’’, mais aussi pour aboutir à un règlement ‘’juste et durable de ce conflit’’.

Chacun imaginera aisément la ‘’Paix’’ recherchée par ces ‘’champions de la Justice’’ ayant en commun un seul objectif à atteindre ! Et cela, quelque soit le moyen employé !

Un livre pour pousser à l’éradication de l’Etat d’Israël

Pour preuve de cette finalité, sa tribune publiée dans Libération, éternel complice de ce fétide combat, intitulée « Le boycott d’Israël n’est pas de l’antisémitisme ». Dans le corps du texte on y trouve l’affirmation que « critiquer un gouvernement ne signifie nullement que l’on accuse la population du pays. Non, condamner la politique coloniale d’Israël n’a rien à voir avec l’antisémitisme ».

Mais lorsque c’est la population qui nomme, élection après élection, ce gouvernement ‘’critiquable’’, n’est-ce pas celle-ci la seule ‘’condamnable’’ ? A moins que dans l’esprit de cet ‘’humaniste’’ l’Etat d’Israël est une dictature telles l’Iran, l’Arabie Saoudite ou encore l’Autorité palestinienne qui a un président, semble t-il, à vie ?

‘’Préserver’’ la population israélienne, juive de confession, est donc pour lui un moyen de se garder de toutes critiques et, ainsi, poursuivre son œuvre de délégitimation qu’il souhaite à ce pays. 

Et par la bande à sa population ‘’préservée’’.

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L’essentiel de son pamphlet justifiant l’injustifiable n’est cependant pas là mais dans le fait d’assurer le fait « colonial » de la présence israélienne à Jérusalem, en Judée et en Samarie !

Remontons le cours de l’histoire jusqu’à l’année 1946, celle de la création de la (Trans) Jordanie destinée aux Arabes vivant alors en Palestine sous mandat britannique. Nul à cette époque n’affirmait la présence de trois peuples sur ce territoire, à savoir deux arabes et un de religion juive !

La logique, le bon sens aurait dû imposer que le territoire restant à l’ouest du jourdain revienne, en totalité, au second peuple, au peuple juif, sans que cela ne nuise aux différentes minorités s’y trouvant ! C’est oublier alors la pression musulmane refusant tout état pour le peuple juif mais aussi l’intérêt grandissant du pétrole pour les puissances mondiales.

La Grande Bretagne en tête !

D’où cette résolution 181 de 1947 délestant d’une part la conscience européenne au sujet de la Shoa et, d’autre part, satisfaisant quelque peu le désir musulman en partageant ce petit territoire entre le peuple juif et le peuple arabe ayant déjà reçu près de quatre-vingt pour-cent du mandat anglais en 1946. 

Ainsi est née la « loi internationale » permettant les accusations, les procès et les condamnations perpétuelles de la « politique coloniale d’Israël » par tout un chacun.