mercredi 19 février 2014

La France dont rêve Christophe Oberlin

L’antisionisme n’est pas, assurent certains, l’équivalent moderne de l’antisémitisme ni un paravent dissimulant subtilement la haine bimillénaire déversée sur les Juifs ! Christophe Oberlin, antisioniste notoire et ancienne tête de liste d’Euro-Palestine aux européennes de 2004 démontre, involontairement, tout le bien-fondé de cette équation. Dans une défense de Dieudonné intitulée « Interdiction de Dieudonné : La France qui dérape n’est pas celle qu’on nous montre du doigt » un grand choix de poncifs, devant justifier la haine à l’égard de l’Etat d’Israël, s’y trouvent. 

Par leurs côtés mensongers ces clichés annihilent les dernières réserves que chacun pouvait y mettre.

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« C’est au nom d’un état juif à majorité juive, censé accueillir les juifs du monde entier, que les autochtones, les Palestiniens sont martyrisés depuis soixante ans ».

Cet état à majorité juive se nommant Israël, le lien direct est donc établi. Ce qui autorise, par déduction, l’affirmation que les Juifs « martyrisent » les ‘’Palestiniens’’ depuis « soixante ans ».

A un détail près !

Les Juifs ‘’n’occupent’’ pas la Judée, la Samarie et la bande de Gaza depuis soixante ans mais seulement depuis quarante-sept années et suite à une guerre de légitime défense !

A moins de croire que la renaissance de l’Etat d’Israël en 1948 pour permettre le droit à l’autodétermination du peuple juif est, en soi, une occupation ?

Ce qui serait parlant !

« Quand on dit qu’on n’aime pas les juifs, il est évident que cela désigne ceux qui soutiennent un état raciste dans ses lois et ses actes. Ce qui veut dire qu’on n’aime pas les juifs racistes, rien d’autre ».

Quoi de mieux que d’affirmer le ‘’racisme’’ de l’état soutenu par des Juifs pour confirmer ce droit à les haïr ? Sauf que Christophe Oberlin, ou quiconque d’autre, ne peut citer une seule loi votée ou un seul acte raciste commis par cet état dans les soixante-six années de son existence !

Là encore cette contre-vérité est parlante !

« Quand quelqu’un se fait photographier devant Auschwitz en faisant une quenelle, ça ne porte pas atteinte à ma dignité ni à celle de ceux qui sont morts en déportation. Par contre c’est un geste fort à l’encontre de tous ceux qui tentent de masquer les crimes d’Israël derrière les crimes nazis ».

Dans le même esprit, les enfants de l’école Ozar- Hatorah de Toulouse, savent dorénavant que la quenelle faite devant leur institution ne porte pas ‘’atteinte à la dignité’’ de leurs camarades qui furent assassinés, car Juifs et soutiens d’Israël, par Mohamed Merah. Il est, en revanche, un ‘’geste fort’’ adressé aux autres élèves tentés de ‘’masquer les crimes d’Israël ’’. Attitude qui pourrait faire naître la vocation d’autres ‘’justiciers’’ et des ‘’crimes’’ que les antisionistes commenteront sans les mettre en perspective avec la volonté d’éradication énoncée par ceux, mais pas seulement, qu’encourage Oberlin.

lundi 17 février 2014

Le ‘’partenariat’’ de Mahmoud Abbas

Le Président de l'Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas a reçu trois cents étudiants israéliens dans la Mouqata'a de Ramallah dans l’objectif de prouver sa ‘’bonne’’ intention envers la paix. Il faut reconnaître qu’il n’y a rien de glorieux à convaincre des sympathisants, depuis longtemps persuadés que l’Etat d’Israël a un ‘’partenaire’’ ! Qualité que la très grande majorité du peuple israélien réfute. Celle-ci aurait apprécié, sans doute, de voir cette opération de communication réalisée de préférence face à des ‘’palestiniens’’.

Histoire de voir si le ‘’partenariat’’ annoncé existe réellement !

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Face aux étudiants Mahmoud Abbas a certifié que la ville de Jérusalem « doit rester ouverte. Il faudra deux municipalités dirigées par un conseil supérieur. C'est là l'essence même de la coexistence ».

L’étourdi a omis de préciser aux étudiants, qui ont semble t-il oublié de réfléchir, qu’il ne parle pas exclusivement de Jérusalem-est. Ainsi, chacun supputera que la partie ouest de cette ville sera dotée d’une mairie israélienne et la partie est d’une municipalité ‘’palestinienne’’. Ce qui signifie, pour ceux qui savent lire entre les lignes, que la vielle ville, entre autres, ne sera plus entre les mains du peuple juif mais deviendra partie intégrante, que le ‘’Conseil supérieur’’ l’accepte ou non, de la capitale de la ‘’Palestine’’.

Est-ce cela qu’on appelle un ‘’partenariat’’ ?

Mahmoud Abbas a garanti qu'il ne cherche pas à « inonder Israël avec des millions de réfugiés pour changer sa culture sociale. C'est un non-sens que vous lisez dans les médias israéliens ».

Un ‘’droit’’ exigé pour des individus n’ayant aucun lien avec l’Etat d’Israël et qui n’existait pas avant 1948 fait-il sens ?  S’il ne s’agit pas d’un ‘’retour de millions de réfugiés ’’ élevés à la haine d’un pays  ‘’voleur de patrie‘’ et ‘’cause de tous leurs malheurs présents’’, combien de centaines de milliers faut-il alors pour voir s’installer au sein du seul état du peuple juif de la planète la discorde et y fleurir des litiges communautaires ?

Chacun doutera que le ‘’partenaire’’ d’Israël y réponde !

Sur la reconnaissance de l’Etat d’Israël comme « état du peuple juif » le président de l’AP a assuré que c’est le droit des israéliens de se définir tel qu’ils le souhaitent, (merci pour eux) mais surement pas à lui. D’ailleurs, rappelle t-il, « il m'est arrivé de rencontrer des universitaires et des militaires israéliens qui m'ont soutenu que ce serait un manque de respect que de me demander de reconnaître Israël comme un Etat juif ».

Qui osera douter que le ‘’partenaire’’ n’est pas du genre très respectueux ?

mercredi 12 février 2014

La politique politicienne d’Itshak Herzog

Pour le nouveau leader de l’opposition de gauche Itshak Herzog, invité du Grand Direct de I24news, « Netanyahou n'a pas le courage de faire la paix » ! En revanche, selon lui Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne (AP), est un « véritable partenaire pour la paix ». Fort de ce constat, l’électeur moyen se réjouit d’avance à l’idée que lors des prochaines élections législatives l’Etat d’Israël aura (enfin ?) un candidat courageux au poste de Premier ministre car prêt à faire la paix !

Sera t-il élu ? Sauf à remplacer le rationnel par sa politique politicienne il est très peu probable qu’il le soit !

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Chacun sait que Benjamin Netanyahou refuse de libérer la vallée du Jourdain et de mettre la sécurité du pays entre des mains tiers. Questionné à ce sujet Itshak Herzog affirme que « La sécurité d’Israël est une valeur essentielle, suprême, à tout accord et elle doit être assurée par les soldats de Tsahal car eux seuls sont capables de protéger Israël ».

On peine à voir une quelconque différence entre les deux positions !

Chacun sait aussi que pour le Premier ministre le « droit de retour des réfugiés » au sein de l’Etat d’Israël n’est pas même sujet pour un débat quelconque. Interrogé sur cette exigence ‘’palestinienne’’ le député Herzog assure que « le droit au retour des Palestiniens "n’existait pas" et que les Palestiniens pouvaient aller dans les Etats arabes voisins ou attendre de vivre dans un future Etat palestinien ».

Du Netanyahou pur jus !

Chacun sait encore que, pour le gouvernement en place, la reconnaissance par la partie ‘’palestinienne’’ du lien entre l’Etat d’Israël et le peuple juif est la condition sine qua non à tout accord de paix. Sollicité à ce sujet Itshak Herzog soutient, lui aussi, que « La reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif est très importante, mais elle ne doit être évoquée que dans un accord définitif ».

Benjamin Netanyahou a-t-il dit autre chose ?

On peine donc à voir où se trouve le ‘’courage’’ du prétendant au pouvoir ? Serait-il enfoui dans les sujets non abordés dans cette interview ? Le retrait total aux «  frontières de 1967 », transformant ainsi la Judée et de la Samarie en territoire judenrein, et le partage de la capitale mettant le Mont du Temple entre les mains étrangères au Judaïsme ?

Chacun en doutera !

dimanche 9 février 2014

Il leur faut sauver l’antisionisme !

Dieudonné M’Bala M’Bala a remué, semble t-il, les cocotiers antisémites plus qu’il n’y paraît ! Par ses sept condamnations judiciaires pour antisémitisme confirmées et son dernier spectacle interdit, il a mis à nu ceux qui se servent du paravent de l’antisionisme pour assouvir leur haine du juif ! Il n’est donc pas étonnant de voir, par-ci par là, jaillir des articles nous ‘’expliquant’’ combien les deux attitudes sont éloignées l’une de l’autre.

Christophe Servan dans un article intitulé « La rhétorique de l’antisémitisme au crible du pilpoul » et diffusé par Boulevard Voltaire, rapporte qu’Alain Finkielkraut « s’est livré à une étrange démonstration en forme de syllogisme. Interrogé sur la quenelle, voici ce qu’il lui a répondu : ‘’Une France multiethnique se constitue autour de Dieudonné à travers ce geste obscène de la quenelle, geste antisystème peut-être, mais dans la mesure où le système, c’est le sionisme, geste antisémite !’’ ».

Pour le philosophe, il y a bien une relation établie de cause à effet entre le Sionisme et le peuple juif.

Pas en reste de syllogisme, Christophe Servan s’est offert le sien : « la quenelle est un geste antisystème, le système est sioniste, donc la quenelle n’est pas antisémite ».

Selon lui, le Sionisme n’a rien à voir avec le peuple juif car « l’antisémitisme ne devrait pas avoir de cause qui ne soit commune à l’ensemble des juifs ».

La question qui se pose est donc de savoir si s’en prendre au Sionisme est s’en prendre à « l’ensemble des Juifs » ?

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A considérer la définition du Sionisme sur le site en ligne Larousse.fr, « un mouvement dont l'objet fut la constitution, en Palestine, d'un État juif », le lien entre les deux est établit officiellement ! Car refuser le droit à un pays pour le peuple juif, que certains membres de ce peuple le souhaitent ou non, est de l’antisémitisme ! Sauf, évidemment si les antisionistes, dans une même mesure, sont également pour l’éradication d’autres états existants. 

Ce qui n’est nullement le cas !

C’est donc bien le philosophe qui est dans le vrai ! L’antisionisme est l’équivalent moderne de l’antisémitisme car touchant le droit basique du peuple juif !

Il ne reste donc plus aux aficionados de l’antisionisme que de jeter le discrédit sur l’accusation d’antisémitisme ou tout du moins l’usage ‘’abusif’’ qui en serait fait !

Christophe Servan, s’y applique :

« Depuis, le champ d’application du mot antisémitisme n’a cessé de s’élargir avec aujourd’hui une double finalité, soit diaboliser toute personne suspectée de ne pas soutenir de manière inconditionnelle l’État d’Israël, soit exonérer toute personne juive de sa responsabilité pour des actes ou des paroles qui, prononcées par une personne non juive, vaudraient condamnation ».

Et de citer, pour exemple, quelques ‘’victimes’’ de l’accusation d’antisémitisme : « les musulmans bien sûr, l’extrême droite, l’extrême gauche, les écologistes, l’Assemblée générale de l’ONU, les sceptiques du 11 septembre, mais aussi des personnalités parfois tout à fait improbables comme Edgar Morin, Stéphane Hessel, Charles Enderlin, Renaud Camus, Pierre Péan, Mel Gibson, Walt Disney, Mélenchon, Bobby Fisher, Kanye West, John Galliano, Oliver Stone, Roger Waters, Julian Assange, Donald Trump, Charles de Gaulle, Marlon Brando, Ted Turner, Alain Badiou, Michel Onfray »

Le simplisme par excellence soutenu par des ‘’témoins’’ célèbres ! Quoi de plus probant ?

Sauf que tout quidam objectif sait que l’antisémitisme est la conclusion qui s’impose face à une posture où le deux poids deux mesures contre le juif et/ou ses droits est la règle !

Sans perdre de temps sur l’antisémitisme des musulmans qui sont en guerre contre l’existence de l’Etat du peuple juif, sur celui de l’extrême droite qu’il est inutile de rappeler ici, tout comme celui de l’extrême gauche et des écologistes qui manifestent aux côtés des islamistes dans les rues de Paris en hurlant « mort à Israël » si ce n’est « mort aux Juifs », sur celui de l’Assemblée générale de l’Onu aux mains d’une majorité systématiquement anti-israélienne, sur celui des ‘’sceptiques du onze septembre’’ qui accusent le Mossad d’avoir abattu les tours jumelles de New York, il est intéressant de s’arrêter sur quelques noms cités dont leurs faits er gestes sont connus de tous.

- Egard Morin fut innocenté par la Cour d’appel dune condamnation pour antisémitisme prononcée en première instance. Pas de quoi se pavaner !

- Stéphane Hessel rendit visite à Ismail Haniyeh à Gaza sans prendre le temps de s’inquiéter de la santé des enfants, juifs bien sûr, de Sdérot, cibles des douze mille missiles ’’artisanaux’’ du Hamas, groupe reconnu comme terroriste par la communauté internationale.

- Mel Gibson a renouvelé dans un de ses films l’accusation bimillénaire à l’encontre des Juifs « assassins de Jésus ». Rien ne change sous le soleil de la chrétienté !

- Walt Disney était un sympathisant connu du nazisme que nul ne présente plus.

- John Galliano, certes saoul, a regretté qu’Hitler n’ait pas ‘’terminé le travail avec les Juifs’’ : « I love Hitler. Des gens comme vous seraient morts. Vos mères, vos ancêtres auraient tous été gazés ».

- Roger Waters sympathisant d’un boycott qui, s’il rappelle de mauvais souvenirs, est interdit par les lois…françaises. Ce qui sera la preuve, pour certains que le ridicule ne tue plus, que le Sionisme dirige la France !

- Charles de Gaulle à Londres en 1940 et sa célèbre phrase qui attendait « la France des cathédrales, et c'est celle des synagogues qui est venue ». Cette synagogue qui, pour beaucoup alors, n’était pas regardée comme étant française et encore moins européenne ! Sans oublier, évidemment, sa conférence de presse en 1967 dans laquelle, entre autres gracieusetés, il a qualifié le peuple juif de « dominateur fier et sur de lui-même ».

Des « personnalités improbables » affirme l’auteur, mais aux ‘’gloires’’ très peu reluisantes !

lundi 3 février 2014

Robert Badinter disqualifié pour dénoncer l’antisémitisme

L’ancien garde des sceaux socialiste Robert Badinter s’inquiète, dans une interview donnée au journal Le Parisien, du ‘’fascisme’’ qui gangrène petit à petit la France : « C’est la première fois depuis la fin de l’Occupation que l’on entend hurler dans les rues de Paris "Dehors les Juifs"». « Après la guerre, on n’osait plus tenir ce genre de propos. J’ai vécu adolescent la nuit de l’Occupation. Je sais ce que signifient la haine des juifs et le cri ‘’dehors les juifs’’ ».

A considérer l’expérience personnelle et politique de l’ancien ministre, la situation est donc vraiment grave pour les Juifs de la République Française. Tout un chacun est donc en droit de s’interroger quant à l’inaction de cet homme publique envers la progression de l’antisémitisme ? 

Voire pour son refus de le combattre !

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Il a fallu attendre la manifestation unitaire sous l’égide du Crif du 07 avril 2002 réunissant plusieurs dizaines de milliers de marcheurs pour que la collectivité nationale prenne enfin conscience de la montée du mal vivre des Juifs de France. Robert Badinter sénateur, comme ses amis politiques du gouvernement pluriel de Lionel Jospin, niait alors cette nouvelle réalité résultant de la dénonciation systématique des faits et gestes de l’Etat d’Israël. Un pays géré par des Juifs et dont chaque geste est étudié à la loupe par les antisémites afin de justifier la haine de celui-ci.

Jusqu’à cette date, Robert Badinter était alors resté silencieux afin de ne pas gêner ses alliés politiques.

Décidant finalement de se joindre à la manifestation du sept avril, il a cependant défilé à l’écart et aux côtés de La Paix Maintenant, évitant, de la sorte, le cautionnement des slogans choisis par le Crif : « rejet des actes antisémites et du terrorisme, solidarité avec le peuple israélien, pour la paix et sa sécurité ».

L’une des banderoles soutenue par l’ancien Ministre de la Justice indiquait, pour sa part, simplement : « Non à l'antisémitisme et à tous les terrorismes ». Celui d’Israël compris évidemment ! Ce qui fut, à n’en pas douter, d’un grand réconfort pour les Juifs Français subissant l’antisémitisme renaissant car jugés ‘’complices’’ de l’état juif !

Faut-il rappeler que le seul mois de mars 2002 a vu plus de cent-quarante Israéliens, dont grand nombre de femmes et d’enfants, lâchement assassinés dans des bus, des restaurants ou lors de la fête de la pâque juive au Park Hôtel de Netanya par des terroristes palestiniens ?

Il est vrai que face à ce véritable carnage, le ‘’massacre de Djénine’’ a fait illusion. A tel point que le Ministre des Affaires étrangères socialiste Hubert Védrine s’était alors empressé de voter la condamnation de l’Etat d’Israël au Conseil des Droits de l’Homme pour ce massacre imaginaire. Ce qui a permis à l’antisémitisme de continuer paisiblement à croître en cette belle patrie des droits de l’homme !