jeudi 29 août 2013

Les médias contraints à la réalité proche-orientale

Tout observateur neutre du conflit proche-oriental ne pourra, sans se ridiculiser, affirmer que celui-ci est retranscrit par l’ensemble des médias européens -qu’ils soient papiers, radiophoniques ou télévisuels- de façon objective, la profession ayant depuis plus d’une décennie adopté la vision manichéenne attestant que l’Etat d’Israël EST le méchant et les ‘’Palestiniens’’ SONT les victimes.

A l’heure où la communauté internationale s’émeut de l’utilisation de gaz contre la population syrienne et envisage une opération militaire à l’encontre de Bachar El-Assad, ceux-ci se voient contraints, sauf à être ridicules, d’informer leurs lectorat de la réalité du terrain.

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A lire les entêtes de quelques médias, se pourrait-il, au final, que l’Etat d’Israël ne soit pas le ‘’criminel’’ dépeint à longueur de colonnes mais seulement un état en légitime défense face à la volonté immuable et inaltérable de l’Ouma, championne de la ‘’cause palestinienne’’, de le voir disparaître de la surface du globe ?

Quel autre pays au monde se voie systématiquement mis en joue alors qu’il n’est en rien partie prenante dans les conflits de la région ? Quelle haine motive ses ennemis sinon l’hostilité systématique et millénaire portée envers le Juif ?

Questions laissées sans réponses par la plupart des médias !

Aux différents lectorats, donc,  le soin de les y contraindre pour les extirper enfin de la palestinite aigüe qui les atteint et redonner, ainsi, à la déontologie du métier ses lettres de noblesses perdues.

 Le Monde :


dimanche 25 août 2013

Le droit de réponse de Dominique Jamet

Dominique Jamet a publié, sur Boulevard Voltaire, un texte intitulé « Israël : la colombe et le faucon ». Une narration qui a motivé un mien article dénonçant « Israël : les erreurs de Dominique Jamet ». Des erreurs circonstanciées démontrant le manque professionnel et l’inimitié automatique du journaliste envers le seul Etat du peuple juif. Ce qui a, semble t-il, froissé son égo et qui l’a encouragé à rédiger un  « Droit de réponse : merci pour les leçons de journalisme… ».

Un ‘’droit de réponse’’… vide de toutes réponses aux erreurs relevées mais, en revanche, concluant qu’il aurait été « taxé ou accusé à demi-mot d’antisémitisme, et pire encore ».

On cherche et on ne trouve, évidemment, rien !

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Peut-on, dans ce cas, lui retourner la parodie de l’assertion systématique commise envers l’Etat d’Israël, que l’on aperçoit également sous sa plume, assurant que «( l’État hébreu) le  journaliste est un (État) individu comme les autres, capable comme les autres du meilleur et du pire, et qu’il est permis, ou qu’il devrait être permis d’analyser, de discuter, de critiquer et même de contester (la politique de ses dirigeants) les écrits de celui-ci » sans imaginer, pour autant, que le juif contradicteur est forcément un paranoïaque et non pas un individu doté d’un cerveau ?

Inutile d’attendre son autorisation, on la devine aisément négative !

On ne peut être surpris, aussi, de trouver dans le corps de l’article une attaque personnelle à mon encontre réduisant, ainsi, une réaction intelligente à une défense d’une annexion des territoires disputés.

« La pertinence des remarques acerbes que m’adresse M. Victor Perez ne m’est pas apparue. Y répondrais-je dans le détail, je ne parviendrais pas davantage à convaincre M. Perez. Ce dernier étant de ceux qui croient peut-être, et en tout cas qui affirment qu’Israël est fondé à occuper et à annexer de fait, en violation des résolutions de l’ONU les territoires qu’il a conquis en 1967, que Benjamin Netanyahou est un homme de paix et de bonne volonté qui a repris les négociations avec l’Autorité palestinienne avec le désir sincère d’aboutir et qu’il sortira quelque chose de ces négociations entamées sous le signe de nouveaux empiétements d’Israël sur le territoire de la Cisjordanie. Nous verrons bien ».

Pour certains, les thuriféraires de l’auteur et de sa pensée politique, à lire ceci, ils ne peuvent qu’imaginer que le peuple israélien, dans sa majorité, est réduit à une très simple expression politique, que l’Etat d’Israël n’est pas une réelle démocratie et de surcroît qu’elle est dirigée par un despote s’étant attribué le pouvoir par la ruse et/ou la force.

Ceux qui, en revanche, sont habitués à analyser les tenants et aboutissants du conflit, ne seront pas étonnés de voir dans ces quelques lignes les éternels poncifs anti-israéliens. Tout contradicteur est d’office catalogué comme partisan de l’annexion, que les résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU disent le droit, et que le Premier ministre israélien en poste est le responsable de la situation actuelle et qu’il n’y a rien à attendre de bon de sa part. Accusation éternelle portée envers tous ses prédécesseurs et, vraisemblablement, qui sera posée pour ses successeurs.

Charge soutenue notamment en l’an 2000 envers Ehud Barak et en 2008 envers Ehud Olmert proposant, tous deux, un plan de paix créant une « Palestine » aux côtés de l’état juif.

lundi 19 août 2013

Le tabloïd Le Parisien rêve à voix haute

Le quotidien fut un temps dénommé Le Parisien libéré. De nos jours, apparemment, il a perdu sa liberté. Celle qui permet d’informer librement et selon l’idéologie de la profession. Dans un article intitulé « EN DIRECT. Kepel : ‘’Si l'Egypte s'effondre, tout le Moyen-Orient tombe’’ » le journal a publié un encart explicatif sur « Les frères musulmans en Egypte…et dans le monde » contenant une carte où…le seul état du peuple juif est remplacé par « Terr.pal. ».

A priori, le quotidien a déjà fait tomber l’Etat d’Israël sans que pour autant l’Egypte ne se soit encore effondrée.


dimanche 18 août 2013

Quand l’histoire est falsifiée l’immonde se justifie

L’ambassadeur d’Israël en poste à Stockholm, Isaac Bachmann, a fait lors d’un entretien radiophonique une comparaison entre les vingt-six terroristes ‘’palestiniens’’ libérés en signe de bonne volonté par le gouvernement israélien et Anders Behring Breivik ayant commis le 22 juillet 2011 le massacre de l’île d’Utoya en Norvège.

Un parallèle qui a choqué l’opinion publique suédoise et les familles des victimes.

« Les horreurs que les prisonniers palestiniens ont fait, pour le mettre dans une compréhension scandinave, c’est comme ce qui s’est passé en Norvège avec Breivik » a déclaré l’ambassadeur.

Ce qui a aussitôt provoqué l'indignation des survivants et des membres des familles des victimes de 2011.

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« Je pense qu'il est ridicule de comparer cela au meurtrier de masse norvégien » a déclaré le père d’une victime. « Il n'y a aucune similitude du tout. C'est une façon ridicule de parler ».

« La comparaison n'a pas de sens », a ajouté Bjørn Ihler, qui a survécu au massacre en se cachant. « Breivik était un terroriste solitaire dont les actions étaient basées uniquement sur une situation irréelle. La situation au Moyen-Orient est très différente. Il y a une vraie lutte palestinienne pour la liberté »

L’expert du Moyen-Orient, Per Jönsson, a également critiqué le rapprochement. « La comparaison avec Breivik est folle de plusieurs façons. Breivik est très spécial. Ces personnes qu'Israël libère maintenant sont des combattants de la liberté, des assassins, et dans certains cas des terroristes, mais ils sont tout de même des gens plutôt normaux » a t-il déclaré au journal Aftonbladet.

Chacun l’aura compris il n’y a pas d’analogies possibles. Les deux situations n’ont rien à voir entre elles !

- Sauf, évidemment si chacun se rappelle que la « lutte palestinienne pour la liberté » a commencé avant toute ‘’occupation’’, en légitime défense, de la Judée, la Samarie et la bande de Gaza en 1967. La comparaison est-elle alors toujours ‘’ridicule, sans sens’’ et les prisonniers libérés des « combattants pour la liberté » et des « gens plutôt normaux » ou des terroristes à l’image de Breivik ?

- Sauf évidemment si chacun se souvient que la « lutte palestinienne pour la liberté » n’a, en rien, agi contre l’occupation, de ces mêmes territoires, par la Jordanie entre 1948 et 1967.

- Sauf, évidemment, si l’on se remémore que de nos jours encore le Hamas, le Djihad islamique, le FPLP, et autres associations ‘’œuvrant pour la liberté de la Palestine’’ de la mer au Jourdain refusent le droit à l’autodétermination du peuple juif sur une petite partie de la terre ancestrale !

- Sauf, évidemment, si l’on pointe que de nos jours le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas lui-même, refuse d’accepter l’idée que l’Etat d’Israël soit l’état du peuple juif !

mercredi 14 août 2013

‘’L’honnêteté’’ intellectuelle de Dominique Jamet

Dominique Jamet est, paraît-il, journaliste et écrivain. Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais nous dit le site Boulevard Voltaire. Ce dernier a diffusé un de ses textes intitulé « Israël : la colombe et le faucon » dans lequel ce foudroyant ‘’journaliste’’ d’investigations nous dévoile les méfaits de la désinformation sur les esprits faibles et/ou conciliants envers la propagande antisioniste.

D’entrée, nous est ‘’rappelé’’ l’intransigeance ‘’palestinienne’’ euh… …israélienne, pardon, pour la reprise des négociations : « Il n’avait fallu rien de moins que l’amicale mais insistante pression des États-Unis, allié, protecteur, mécène et indéfectible garant de l’État hébreu, pour qu’Israël, après trois ans d’interruption, accepte de rentrer en pourparlers avec l’Autorité palestinienne ».

Chacun pourra toujours rechercher les conditions de l’Etat d’Israël pour une reprise du « processus de paix », il ne trouvera que celles de l’Autorité palestinienne sur « les frontières de 1967 » et le « gel de la construction » dans les implantations, y compris dans celles qui resteront sous administration israélienne.

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D’entrée, donc, Jamet nous indique ses penchants, quitte pour cela à insulter la réalité et l’intelligence des lecteurs !

Quelques phrases plus loin, il s’interroge naïvement : « La décision du gouvernement israélien de puiser dans son abondant vivier de détenus palestiniens pour en libérer quelques-uns n’était-il pas un gage supplémentaire de bonne volonté ? »

« Détenus » ayant du sang sur les mains mais vraisemblablement pas celui de ses plus proches ! « Détenus » relâchés effectivement et seulement en gage de bonne volonté israélienne. Chacun, là encore, recherchera, face à ce geste, les signes de bonne volonté ‘’palestinienne’’ !

Dominique Jamet, quant à lui, ne les recherche pas. Ce qui l’intéresse en revanche sont « la duplicité habituelle et la mauvaise volonté bornée de M. Benyamin Netanyahou ».

Chacun s’en serait douté !

« À quarante-huit heures de la réunion inaugurale de ce nouveau cycle de négociations, son gouvernement lançait hier un appel d’offres pour la construction de mille nouveaux logements dans deux blocs de “colonies” situés à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, c’est-à-dire, faut-il le rappeler, sur des terres illégalement occupées et abusivement annexées de fait par Israël depuis près de cinquante ans. Le casus belli est une étrange manière d’entrer sur le sentier de la paix ».

Outre que ce fameux ‘’journaliste’’ n’a pas compris que le Premier ministre israélien, soutenu par l’ensemble de son gouvernement et du peuple, n’a en rien cédé aux exigences ‘’palestiniennes’’ pour reprendre les pourparlers, il ne sait toujours pas que la ‘’Cisjordanie’’ n’a jamais été annexée ni que les ‘’Palestiniens’’ n’en ont jamais été propriétaires. Tout ‘’journaliste’’ qu’il est, il serait bien incapable d’apporter la démonstration du contraire !

vendredi 9 août 2013

La vision très ‘’française’’ de Patrick Bruel sur le conflit proche-oriental

Le chanteur Patrick Bruel a tenu un concert à Tel-Aviv le huit août dernier. I24news (1) en a donc profité pour connaître son avis sur le conflit proche-oriental. Sidérantes sont les explications du chanteur. A la question sur les difficultés à défendre la position de l’Etat d’Israël en France, il a répliqué que cela dépendait de la « manière » dont cela est fait : « En ce qui me concerne, je suis un pacifiste, et j'ai toujours prôné la création d'un Etat palestinien à côté de l'Etat d'Israël (...) Je pense à ces Palestiniens malheureux, désœuvrés et parfois humiliés qui ont envie de relever la tête avec un Etat ». « Je crois plus en un Israël grand capable de s'ouvrir sur le monde qu'au Grand Israël ».

Une réponse type digne de la politique française du Quai d’Orsay !

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« Etat palestinien à côté de l'Etat d'Israël » :

- L’état ‘’palestinien’’ doit-il être judenrein comme l’exigent tous les responsables de l’Autorité palestinienne ? Cette question ne lui sera pas posé ni sa réponse connue. Nul ne l’a déjà entendue !

- L’Etat d’Israël doit-il accepter l’exigence d’un « droit au retour » de centaines de milliers de « réfugiés » et mettre en péril, par la démographie, sa survie comme seul état du peuple juif ?

Au vu de l’affection certaine du chanteur envers Israël chacun doutera légitimement que la réponse aux deux questions soit l’affirmative !

Si ses réponses seront donc négatives, pourra t-il encore prétendre être un « pacifiste » ? Ne sera-t-il pas considéré, alors, comme le sont les Israéliens ? A savoir des ‘’fauteurs de guerre’’ ?

Connaît-il seulement le poids des mots ?

« Palestiniens malheureux, désœuvrés et parfois humiliés » :

Le sont-ils par le manque d’un état bien à eux ou pour la simple raison que leurs dirigeants refusent encore de nos jours l’idée même d’un état pour le peuple juif ? Nul ne saura, là encore, le fond de la pensée du chanteur !

I24news manque t-il de bons journalistes ? Le chanteur a-t-il oublié les propositions israéliennes d’Ehud Barak et d’Ehud Olmert ?

Pour conclure cette brève interview, Patrick Bruel a été « très impressionné » par la chaîne de télé I24news : « Il y a ici des Arabes israéliens, des Anglais, des Juifs israéliens dans un même open space et les informations circulent entre eux de manière extraordinaire : c'est une leçon édifiante ».

A quoi s’attendait le chanteur qui affirme connaître le pays ? Pensait-il sincèrement qu’un ‘’régime d’apartheid’’ israélien régissait les rapports entre juifs et arabes ? 

Si un conseil devait lui être donné, il sera celui de lui préconiser d’en rester à ce qu’il connaît le mieux, chanter et, parallèlement, de se taire au sujet d’un conflit qu’il ne connaît apparemment pas. Une autre recommandation serait de l’inciter à ne plus écouter, lire ou voir les informations françaises et européennes et de venir plus souvent visiter, en long et en large, les israéliens et leur pays qui est déjà très grand par son histoire contemporaine des soixante-cinq dernières années.

mercredi 7 août 2013

Avaaz, un mouvement qui se perd

Avaaz.org est un site en ligne désireux d’être « un mouvement mondial en ligne qui donne aux citoyens les moyens de peser sur les prises de décisions partout dans le monde ». « La mission d'Avaaz est simple et démocratique: réduire l'écart entre le monde tel qu'il est et le monde voulu par la grande majorité d'entre nous. Avaaz lance des mobilisations et campagnes immédiates pour répondre aux crises partout sur la planète ».

C’est pour cela, qu’Alice Jay, Directrice de campagnes, et toute l’équipe d’Avaaz vienne de lancer une pétition par courrier électronique au titre bouleversant : « Ils ont emmené son père ». Sur leur site celle-ci est intitulée : « Palestine: l'espoir de la non-violence ». Un seul texte mais deux titres opposés. 

Tout un programme !

Ils, bien sûr, se sont les Israéliens et le père est un  ‘’pauvre palestinien’’ dénommé Fadel Jaber lequel est accusé « d’avoir volé de l’eau ». De l’eau destinée bien sûr à « remplir les piscines des colons juifs » alors que « les robinets des familles palestiniennes comme celle de Fadel sont vides ».

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Tandis que Fadel est arrêté, « Khaled, son fils de 5 ans, hurlait «baba, baba!», le cœur brisé qu'on lui enlève son père. C’est le quotidien des Palestiniens qui vivent sous l’emprise brutale de la loi martiale. Leurs terres et leur eau ont été volées par les colons. Ils sont privés de leurs libertés fondamentales ».

Dans le courrier électronique, uniquement, est précisé que « Khaled, 5 ans, hurle alors que son père est arrêté par les forces de sécurité israéliennes. Ces images sont insoutenables, pourtant c’est le quotidien des Palestiniens en Cisjordanie où l’armée a mis en place un système de ségrégation ».

Les familles, telle celle de Fadel, « n’aspirent à rien d’autre qu’une vie normale. Aujourd’hui ces familles font un pas en avant. Elles organisent des manifestations pacifiques, des occupations non violentes, et travaillent avec des militants palestiniens pour obtenir justice et liberté. En réponse, l’armée israélienne les jette en prison, brutalise les animateurs et arrache leurs enfants à leur lit ».

Devant cette ‘’violence’’, Alice et l’équipe d’Avaaz se proposent d’aider. « Ils ont besoin de fonds pour payer un avocat quand ils sont emprisonnés pour des raisons fallacieuses, de caméras et d’appareils photo pour témoigner des abus ».