vendredi 31 août 2012

Lorsque l’Etat d’Israël servira de justification à l’Iran


Quand un pays falsifie sans vergogne le discours d'un chef d'état étranger parce qu'il ne lui convient pas, on ne peut que convenir de sa banale capacité à mentir. Les traducteurs, chargés de retranscrire en direct et en persan le discours du président égyptien Mohamed Morsi contre le régime de Bachar el-Assad lors du sommet des non-alignés à Téhéran, ont remplacé le nom de la Syrie par celui de Bahreïn.

Qu’attendre donc d’autre de l’Iran au sujet de son programme nucléaire ?

Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) accuse ce pays d'entraver son travail de vérification ainsi que d’avoir doublé le nombre de ses centrifugeuses. Selon le pointage de ce rapport, les ayatollahs auraient augmenté la quantité d’uranium enrichi à vingt pourcent. De quoi pousser à la faute l’Etat d’Israël directement visé par les diatribes antisémites et les menaces existentielles du régime persan.

Le chef d'état-major interarmes de l'armée américain, le général Martin Dempsey, a, quant à lui, déclaré à The Guardian qu'une telle attaque « retarderait clairement, mais ne détruirait pas le programme nucléaire de l'Iran », ajoutant « je ne veux pas être complice si ils choisissent de le faire ».

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Le doute étant souvent mortel, Israël n’a donc d’autres choix que celui de prévenir toutes intentions belliqueuses nucléaires en attaquant, seul s’il le faut, les installations iraniennes.

Outre la guerre qui s’en suivra inéluctablement, ainsi sera ‘’légitimé’’ le désir iranien de posséder la bombe nucléaire. La justification officielle sera l’agression de « l’entité sioniste » « assoiffée de sang », commettant « des crimes contre les Palestiniens » et « un terrorisme d'Etat dans la région » dixit Ali Khamenei lors de ce même sommet des non-alignés.

Israël deviendra ainsi, par la lâcheté du camp occidental, l’excuse qui aura ‘’contraint’’ les tarés d’Allah à fabriquer l’arme dont, paraît-il, ils ne voulaient pas !

L’AIEA n’aura plus alors aucune fonction dans ce débat et les sanctions deviendront inutiles faute d’avoir démontré précédemment une quelconque efficacité. Restera l’interrogation de savoir s’il faudra officiellement compter avec un pays de plus ayant la bombe atomique, de surcroît dirigé par un régime fanatisé ?

S’il est inutile de rappeler que l’Etat juif ne pourra jamais coexister avec un chantage existentiel, il est intéressant de réfléchir dès maintenant sur l’attitude des puissances de ce monde et principalement occidentales ?

jeudi 30 août 2012

Conférence internationale pour la Liberté d'expression et les Droits de l'Homme

On ne peut douter plus longtemps que le ras le bol contre l’islamisation des sociétés occidentales gagne en puissance. Le 09 juillet 2012, au sein du Parlement Européen de Bruxelles, eut lieu la lecture et la signature de la Déclaration de Bruxelles qui établit une ligne d'action stratégique contrant le programme islamique d'imposition mondiale de la Charia. 

Ci-dessous la vidéo du moment fort de cette conférence.




Pour en savoir plus sur les intervenants le lien suivant :




dimanche 26 août 2012

Une tumeur cancéreuse à éradiquer


Le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé récemment, lors d'un discours à Téhéran à l'occasion de la journée ‘’d'al-Qods’’, que « Le régime sioniste est une tumeur cancéreuse (...) Les pays de la région vont en finir prochainement avec la présence des usurpateurs sionistes sur la terre de Palestine ». Les Occidentaux « disent qu'ils veulent un nouveau Proche-Orient ; nous voulons aussi un nouveau Proche-Orient, mais dans le nôtre il n'y aura plus de trace des sionistes ». Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avait affirmé quant à lui qu'Israël, une « excroissance sioniste artificielle, disparaîtra du paysage » de la région.

Il est donc important de réfléchir à ce que perdra l’humanité si, par malheur, ces tarés d’Allah réussissent leur projet.

Israël est une valeur ajoutée voire innovatrice importante dans quasiment tous les domaines. La science avec l’industrie pharmaceutique par exemple, mais également la haute technologie, qu’elle soit militaire, médicale, informatique, agricole ou encore électronique, perdraient un important ouvrier humanitaire. Sa deuxième place dans l'industrie mondiale de la haute technologie en est une preuve parfaite.

L’emblème de ce pays, s’il n’en fallait qu’un, serait sa capacité à faire fructifier l’or bleue. La micro-irrigation et l’irrigation en milieu aride, la gestion optimisée de l’eau, le traitement des eaux usées et leur réutilisation ainsi que le dessalement d’eau de mer, sont un apport incroyable au bien être de l’individu où qu’il se trouve.

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Dans le domaine de la médecine, un exemple parmi tant d’autres : le « pneumonitor », une découverte du Technion qui permet de surveiller les bébés prématurés et de détecter le développement d’un problème respiratoire à un stade précoce.

L’avancée électronique dans le domaine de la sécurité protège les services bancaires, les communications, les services publics, les transports et les infrastructures internet.

La robotique est un autre domaine où l’excellence israélienne trône.

Faut-il rappeler aussi le simple chauffe-eau solaire crée en 1955 ? Ou l’impression numérique qui a transformé totalement la graphie et l'impression et ont permis l’introduction de l'imprimante couleur dans tous les foyers partout dans le monde ?

S’il est trop long de lister ici tous ses bienfaits, il ne faut pas oublier par ailleurs sa participation très active dans le combat contre le terrorisme, entre autre d’état. La destruction de la centrale Osirak en 1981, par exemple, a permis au monde occidental d’empêcher le dictateur irakien de mettre la main sur une très grande partie des réserves de pétrole du Moyen-Orient en 1991.

Bref ! Ce petit tour d’horizon, si peu exhaustif des aptitudes israéliennes, confirme que la disparition de ce pays serait une grande perte pour l’humanité toute entière.

En serait-il de même si le régime des ayatollahs venait, subitement, à disparaître ?

vendredi 24 août 2012

Lorsque l’Express décrédibilise les positions israéliennes


L’interrogation d’une attaque israélienne sur les installations nucléaires iraniennes est sur toutes les bouches. Outre la réponse binaire que chacun suppute de celle-ci au vu des progrès scientifiques iraniens, l’hebdomadaire l’Express, véritable organe de désinformation en cette circonstance, en donne, par le clavier de son journaliste Gokan Gunes, les raisons dans un article intitulé « Israël va-t-il attaquer l'Iran? ».

Celui-ci commence son ‘’analyse’’ comme le protocole de tout journal de propagande sérieux le recommande. En détrônant d’abord Jérusalem de son statut de capitale de l’Etat hébreu : « Tel Aviv hausse le ton » rapporte t-il ! Les moqueurs s’interrogeront ‘’pourquoi Tel-Aviv’’ plutôt que ‘’Rosh Pina’’, ‘’Kiryat malachi’’ ou encore ‘’Arad‘’ ?  Toutes ces villes et d’autres encore, en chœur avec le gouvernement situé dans la capitale historique juive, haussent le ton contre l’Iran nucléaire !

Mais l’essentiel n’est pas là !

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Pour expliquer les raisons d’une attaque israélienne, le journaliste et son employeur font donc appel à un ‘’spécialiste’’ du Proche-Orient  qui a écrit plusieurs ouvrages aux titres explicites tels « Comment Israël expulsa les palestiniens (1947-1949) » et « Le Mal-être juif ». Un ‘’expert’’ qui fut également rédacteur en chef adjoint du Monde Diplomatique après avoir été simple journaliste dans les hebdomadaires communistes France nouvelle puis Révolution. De surcroît membre du bureau de l’Association France Palestine Solidarité.

De quoi ‘’expertiser’’, sans parti pris aucun évidemment, les positions du gouvernement de droite de Benjamin Netanyahou !

Celui-ci, aux dires de l’interviewé, ferait du « chantage » : « "Le chantage est le suivant, explique Dominique Vidal, spécialiste du Proche-Orient. Si Obama refuse de s'engager plus fermement sur le dossier iranien, Tel Aviv appuiera son rival Mitt Romney." ».

‘’L’expert’’ ne nous dit pas si Israël est un habitué de cette forme de diplomatie !? A chacun de le deviner et pour le moins de le supposer !

mardi 21 août 2012

Un état binational ? Une fausse bonne idée !


Le Professeur Emmanuel Navon, dans un article intitulé « La religion des deux états », assure, démonstration à l’appui, que la démographie, dans un état binational, ne sera plus un problème et que les ‘’Palestiniens’’ devenus Israéliens du fait de l’annexion de la Judée et de la Samarie resteront minoritaires. Ecart de fécondité se réduisant à l’avantage des Juifs, Alya en hausse et émigration des résidents arabes des territoires ces dernières années lui font soutenir que les « Juifs auraient une majorité de deux tiers et cette majorité continuerait d’augmenter d’après les dernières tendances démographiques ». De surcroît, une incitation financière envers les résidents arabes pour encourager leurs départs vers d’autres horizons pourrait être envisagée.

Cela serait un plan de paix idéal sauf… que quelques questions gênantes ont été oubliées !

Quelle sera l’attitude des ‘’Palestiniens’’ devenus Israéliens à part entière quant au droit de retour de leurs frères ? L’abandonneront-ils ou contraindront-ils leur nouveau gouvernement à leur octroyer ce droit ? Le leur refuser reviendra à réduire la démocratie à un apartheid que nul ne peut accepter.

Les « réfugiés », estimés à sept millions par le négociateur ‘’palestinien’’ Saëb Erekat, renonceront-ils à leur rêve d’un retour « chez eux » ? Plus prosaïquement, quel pourcentage acceptera l’idée de s’établir définitivement dans le pays de leur naissance ? Sera-t-il très majoritaire, permettant ainsi la création de cet état binational ? Deux questions cruciales actuellement sans réponse.

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Les pays hôtes attribueront-ils, alors, à tour de bras la nationalité à ces derniers ou feront-ils pression pour que les nouveaux ‘’Israéliens’’ s’en retournent chez ‘’eux’’ ? Autrement dit, se rangeront-ils enfin à l’idée d’un état gouverné par les Juifs et pour les Juifs ? L’état binational n’étant pas en soi un traité de paix, il est fort probable que la deuxième possibilité soit la bonne.

Les Juifs israéliens, à l’examen de ces questions fondamentales, continueront-ils à demeurer dans leur pays une fois devenu binational ou tenteront-ils de trouver des cieux moins ombrageux pour l’avenir de leurs descendances ? Ce qui, par le départ de certains, réduirait d’autant les chances de survie de l’état juif.

dimanche 19 août 2012

Israël deviendra t-il le gendarme du Proche et Moyen-Orient ?


Plus personne aujourd’hui ne met en  doute les capacités militaires israéliennes à atteindre l’Iran et à détruire ses infrastructures nucléaires. « Un possible raid israélien contre les installations nucléaires iraniennes peut être en mesure d'entraver les ambitions atomiques de la dictature islamique, mais il ne détruira pas son programme nucléaire » a déclaré récemment le général Martin Dempsey, chef de l'état-major interarmes américain lors d'une conférence de presse tenue au Pentagone.

Le prix Nobel de la Paix 2009 n’ayant pas réussi par sa main tendue à écarter tous risques nucléaires, les seules interrogations restantes sont donc, d’une part, celle de savoir si l’état hébreu doit attaquer seul, mais aussi les effets de cette incursion militaire sur la région et plus particulièrement sur son propre territoire.

Attaquer l’Iran ou non ?

Ne pas détruire le nucléaire iranien, que nul ne conteste plus, reviendrait de fait à contraindre d’autres états de la région à s’engager dans une course effrénée à l’arme atomique. Par ailleurs, cela sanctuarisera la politique effrayante de la théocratie des Ayatollahs ainsi que le terrorisme de ses affidés. L’Etat juif n’a donc aucun intérêt à laisser ses ennemis s’équiper de moyens le menaçant directement. Les sanctions n’ayant apparemment pas atteint leur objectif, ce dernier n’a, en conséquence, d’autre choix que de faire cavalier seul faute de véritables alliés.

L’Iran répliquera t-il en agressant les intérêts américains voire occidentaux ?

Sauf à se suicider, le régime en place se gardera bien de fermer le détroit d’Ormuz ou d’attaquer directement les bases US de la région. Sa seule réplique restera celle du terrorisme. Notamment à l’encontre des gazoducs, raffineries et puits de pétroles de la région. Menace qui restera minime et étalée sur le temps. En revanche, l’Etat d’Israël se verra bombarder par des missiles intercontinentaux. La plupart des fusées contrées par des anti-missiles et les représailles militaires israéliennes sur des objectifs précis et persuasifs ont de fortes chances de calmer, très rapidement, la vengeance iranienne.

La Syrie se joindra t-elle à l’Iran ?

Si Bachar el-Assad est encore au pouvoir, il y a quelques possibilités qu’il tente cette diversion pour réunir le peuple derrière lui. L’armée étant occupée ailleurs et divisée entre partisans et adversaires du régime alaouite, la menace balistique restera insignifiante. Il y a, par ailleurs, peu de chance que les armées de l’air, de terre ou de la marine se joignent à cette manœuvre car trop désorganisées. Par contre, si les Sunnites prennent la direction du pays le soutien à l’Iran chiite n’existera plus.

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Que fera le Hezbollah ?

Le chef du Hezbollah, a précisé qu'une éventuelle attaque israélienne contre l'Iran provoquerait une riposte « énorme » de sa part. A tel point que la réaction israélienne signera probablement l’éradication de ce mouvement de la région. Hassan Nasrallah le sait. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Rien n’est moins sûr ! Il n’en reste pas moins que le véritable danger, s’il y a, viendra du sud Liban.

Le Hamas se joindra t-il à la meute ?

Au-delà de quelques cris de haine et roquettes, le Hamas sait pertinemment qu’il perdra la bande de Gaza s’il faisait plus. Quel est donc son intérêt à mourir pour des chiites ? Aucun !

dimanche 12 août 2012

Le livre de chevet du parfait idiot utile


Le conflit proche-oriental est probablement celui qui est le plus documenté, expliqué et commenté par les médias. La lecture, au hasard, de commentaires au bas d’articles sur le sujet démontre, si besoin était, que l’orientation générale attribue toujours la responsabilité de la situation à l’Etat d’Israël et innocente les ‘’Palestiniens’’ de toutes fautes. Cependant, le décodage des faits énoncés, par tout quidam intellectuellement honnête, donne à s’apercevoir que l’épine dorsale de l’accusation s’articule toujours autour des mêmes thèmes mensongers.

Les frontières :

L’Etat juif se voit attribuer arbitrairement les « frontières de 1967 ». Un bornage qui n’est que la ligne d’armistice de 1949. Une ligne de cessez-le-feu qui pourra, éventuellement, devenir frontière internationale que suite à un accord de paix approuvé et signé par l’Etat d’Israël. Jusqu’à lors, cette ligne ne peut légalement être considérée autrement.

La colonisation :

Nonobstant cette réalité indiscutable, cette ‘’frontière’’ sert aux idiots utiles, mais aussi aux antisémites drapés du paravent de l’antisionisme, à garantir la qualité de « colonisateur » de  ‘’l’entité sioniste’’. Ainsi seulement, la Judée et la Samarie, terrain si riche du passé juif, se transforme par cette propagande en territoire étranger et de surcroît de pleine propriété ‘’palestinienne’’. Ceci,  alors que nulle résolution ne l’a décidé ni que nul passé historique de ces Arabes de Palestine ne vient enrichir l’argumentaire.

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L’occupation :

Suite au refus du monde musulman d’accepter, en temps et en heure, le partage de 1947, et faute de tout accord de toutes les parties sur cette région, celle-ci restera disputée. Les implantations juives ne sont donc pas plus illégales que celles construites par l’Autorité palestinienne qui trouve sa seule légitimité dans des accords d‘Oslo (qui par ailleurs n’interdisent pas les « colonies ») paraphés et voulus par Israël.

Liens historiques :

Réalité là encore indiscutable que le livre de chevet des propagandistes tente de contourner en niant, cette fois-ci, tout lien historique entre le passé juif de la terre sainte et le peuple juif actuel. Celui-ci ne serait donc pas un très vieux peuple, la Judée et la Samarie pas des terres ancestrales et la renaissance de l’Etat d’Israël ne serait que la création d’un état pour les Juifs palestiniens sans lien avec l’ancien peuple hébreu. Mieux ! Les véritables descendants de celui-ci seraient les ‘’Palestiniens’’ convertis de force ou de gré à l’Islam.

Tout ceci sans en apporter la moindre des démonstrations, ni preuves mais devant justifier, entre autre, la propriété musulmane pleine et entière de la veille ville de Jérusalem. Une ville néanmoins ignorée au temps de l’Empire ottoman qui a duré plus de six siècles, mais également les dix-neuves années du règne transjordanien. Un ‘’lieu saint’’ musulman oublié et négligé jusqu’à ce qu’il redevienne la pleine propriété du peuple juif en 1967. Une ville sanctifiée, louée et remémorée au fil des siècles par ce peuple à qui lui est renié, malgré cela, le moindre lien ou droit.

La Jordanie :

Une autre ‘’vérité’’ affirme que la « Palestine historique » est située sur la rive ouest du Jourdain. C’est vite oublier que le Royaume hachémite de Transjordanie fut crée en 1946 sur près de quatre-vingt pourcent du territoire de la Palestine administrée alors, sous mandat de la SDN, par la Grande-Bretagne, et que celui-ci abrite les arabes de Palestine. Ceux que d’aucuns nomment abusivement les « Palestiniens ». En conséquences, ceux se trouvant en Judée, en Samarie et à Gaza  mais aussi ceux héritant à leur naissance du titre de « réfugié » ne sont pas des apatrides comme la propagande le fait gober.

mercredi 8 août 2012

Les interdictions faites au peuple juif


L'idée du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes découle directement de la philosophie des Lumières. Ce droit est aujourd’hui un principe issu du droit international selon lequel chaque peuple dispose d’un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique, sa culture, sa langue, sa capitale ou encore, sans exhaustivité, sa monnaie. Indépendamment de toute influence étrangère. La Charte des Nations unies de 1945 inclut, parmi les objectifs des Nations Unies, celui de « développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes ».

Cependant, il existe de nos jours un très vieux peuple qui a ce droit remis constamment en question par la communauté des nations. Il s’agit du peuple juif. Ainsi, chacun de ses geste, choix ou nécessité sont analysés au travers des loupes de l’Assemblée générale, du Conseil des droits de l’homme, de l’Unesco entre autres ‘’machins’’ internationaux.

La planète compte plusieurs conflits. Tels en Tchétchénie, Tibet, Chypre, Cachemire, Sahara occidental. Ceux-ci ont fait l’objet, il y a longtemps, de quelques condamnations et résolutions de la part de la communauté internationale avant qu’elle ne s’endorme définitivement sur ces dossiers. Israël est confronté depuis son renouveau de 1948 à un conflit existentiel. Le bon sens exigerait que ce pays négocie ses propres frontières afin qu’elles deviennent sûres. Ce choix lui est pourtant interdit et il lui est constamment imposé les « frontières de 1967 » intenables.

Chaque peuple souverain est librement en mesure de choisir sa métropole. Jérusalem est la capitale du peuple juif depuis plus de trois millénaires. Construite par ses soins, inscrite plus de six cents fois dans ses livres saints, réunifiée sous sa jurisprudence depuis 1967 après une guerre défensive, à ce jour aucune nation au monde ne la reconnaît comme telle. Mieux ! La communauté internationale, peu respectueuse du droit international cité ci-dessus, le lui interdit et lui impose la ville de Tel-Aviv par le biais de l’emplacement de ses ambassades, lorsqu’elle n’ouvre pas un consulat dans la ville sainte pour établir des relations diplomatiques avec son ennemi ‘’palestinien’’ telle la France.

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La Judée et la Samarie sont des terres ancestrales juives. De tout temps, sauf entre 1948 et 1967 -conséquence du nettoyage ethnique jordanien-, le peuple juif y a été présent. Suite à la guerre des six jours, cette région libérée de la colonisation jordanienne devint légalement disputée car n’ayant aucun statut légitime international suite au refus du monde arabe d’accepter le plan de partage onusien de 1947. Si les ‘’Palestiniens’’ s’y trouvant ne voient malgré tout aucune restriction internationale à leurs constructions immobilières, il n’en va pas de même pour le peuple juif qui y est considéré comme « colonisateur ».

Pire ! L’Autorité palestinienne y a proscrit toutes ventes de terrains privés aux Israéliens, de confession juive cela va de soi. A ce sujet le silence international est assourdissant car cette contrée, chargée d’histoire juive, devient petit à petit -par la loi et les pressions- interdite aux Juifs, judenrein, à l’image de la bande de Gaza depuis 2005.

dimanche 5 août 2012

A la recherche de la Paix pour le Proche-Orient


La solution dans le conflit proche-oriental envisagée par les puissances internationales, notamment à travers la Feuille de route, et répétée à longueur de temps comme un leitmotiv incontournable est un règlement négocié qui aboutira à la création d'un « État palestinien » indépendant, démocratique et viable vivant aux côtés d'Israël en paix et en sécurité. Peut-on imaginer dans un délai assez court voir l’état juif en tant qu’état du peuple juif vivre en toute sécurité dans cette région ?

Deux exemples parlant nous permettent d’apprécier la réponse.

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L’Egypte a signé la paix avec l’Etat d’Israël en 1979. Après plus de trois décennies, le constat de cette paix est plus que décevant. Les Egyptiens n’ont pas été incités à visiter le pays voisin et, ainsi, à connaître le peuple juif. Hosni Moubarak, lui-même, ne s’est rendu qu’une seule fois dans cet état, à l’occasion de l’enterrement d’Itshak Rabin z’’l. Le ministre de la culture Farouk Hosni, quant à lui, avait juré de bruler les livres écrits en hébreu. L’exterritorialité de l’ambassade israélienne au Caire fut violée par des manifestants et ses occupants menacés de mort. Deux acteurs égyptiens piégés par une émission satirique de la télévision égyptienne Al Nahar ont réagi très violemment pensant que les présentateurs étaient israéliens. Le producteur et la présentatrice furent roués de coups avant que le studio d’enregistrement ne soit saccagé. « La haine des Juifs jusqu’à la mort » fut aussi l’une des formules entendues dans la diffusion. Etc.