samedi 30 octobre 2010

Petite devinette

L’A.F.P n’est plus à présenter pour son ‘’professionnalisme’’.

Lors d’une dépêche intitulée « Israël va construire une barrière à sa frontière avec l'Egypte » dans l’objectif avoué d’enrayer l’infiltration de migrants africains clandestins, l’agence nous conte, par une phrase sibylline, le triste sort de ces individus quêtant un avenir meilleur dans la seule démocratie du coin.

Une phraséologie qui laisse supposer, par omission, que la police égyptienne aurait un partenaire dans cette atrocité !

« Plus de 30 migrants ont été tués depuis le début de l'année à la frontière entre l'Egypte et Israël, dont une majorité abattus par la police égyptienne »

Ceux qui auront trouvé les responsables de l’assassinat du ‘’reliquat’’ gagneront un stage dans les bureaux de cette agence pour apprendre comment haïr les Israéliens, et donc à travers eux les Juifs, sans rien laisser paraître.

jeudi 28 octobre 2010

Pascal Boniface et son problème de l’antisémitisme

On ne présente plus le Directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et l’enseignant à l'Institut d'Etudes européennes de l'Université de Paris 8 Pascal Boniface depuis la parution en 2003 de son célèbre livre « Est-il permis de critiquer Israël ? ». Un livre, dont le titre si explicite, dissocie tout amalgame entre antisémitisme, antisionisme et critique du gouvernement israélien.

Dans un article paru dans le quotidien La Croix en date du 26 octobre dernier et intitulé « Antisémitisme et critique du gouvernement israélien » il récidive sur le sujet qui le préoccupe tant et tant.

« Brandir l'accusation d'antisémitisme contre ceux qui critiquent le gouvernement israélien est une méthode ancienne et répandue (…) Mais, disent certains, l'antisémitisme se réfugie désormais derrière la critique d'Israël. Il y a une assimilation faite entre antisémitisme, antisionisme et critique de la politique du gouvernement israélien. Ce sont pourtant des notions tout à fait différentes. La confusion qui est opérée à leur égard n'est pas innocente, elle vise à protéger le gouvernement israélien ».

On a donc bien compris, les malfaisants, les pernicieux sont ceux qui amalgament ces trois ‘’qualités’’ dans l’objectif malsain évident de défendre le gouvernement israélien quel qu’il soit et quoi qu’il fasse. La preuve par neuf étant bien sûr qu’« Il ne viendrait à personne l'idée d'accuser de racisme quelqu'un qui critiquerait le gouvernement américain, russe, chinois (…) S'élever contre (leur) politique étrangère ne conduit pas à être accusé de racisme antiaméricain, antichinois ou antirusse ».

Personne, effectivement, ne peut être taxé d’antisémitisme lorsque la critique se trouve être légitime. Ainsi, il faut lui donner quitus lorsqu’il assure que « de nombreux opposants israéliens et la plupart des organisations de défense de droits de l'homme de ce pays » ne sont pas antisémites lorsqu’ils sont dans leurs rôles d’opposants.

Mais là où cela se corse c’est lorsqu’il écrit qu’« antisémitisme et antisionisme ne sont pas assimilables. L'antisionisme est l'opposition à l'existence de l'État d'Israël. Certes, il peut y avoir des antisémites qui sont également antisionistes, leur haine des juifs les conduit à refuser qu'ils puissent disposer d'un État. Mais il peut également y avoir des juifs qui sont antisionistes, soit parce qu'ils sont très à gauche (tradition du Bund) et estiment que les juifs doivent mener un combat politique dans leur pays d'origine, soit au contraire parce qu'ils sont très religieux et pensent que c'est offenser Dieu que de vouloir donner un État aux juifs. Ils refusent l'idée de l'État d'Israël au nom de la Torah ».

A bien comprendre, il y a, selon le directeur de l’Iris des antisémites qui ne sont pas antisionistes. Autrement dit des individus vouant une hostilité certaine à l’égard des Juifs mais non pas envers l’état des Juifs ! La preuve par son contraire est qu’il existe, nous dit-il, des Juifs qui sont contre l’existence de l’état d’Israël et ne peuvent donc être antisémites, soit contre eux-mêmes. Ce qui démontre, par A+B malgré que certains Juifs ont la haine de soi, que d’autres individus que Juifs peuvent être antisionistes mais non pas antisémites.

Ainsi, pour conforter l'affirmation par l'exemple, les ‘’Palestiniens’’ également n’en veulent qu’à l’existence de « l’entité sioniste » et non pas à leurs habitants. C’est du moins ce qu’ils disent. Les pro-palestiniens idem. Ils ‘’critiquent’’ systématiquement le gouvernement israélien dans l’objectif unique d’aider les ‘’autochtones’’ à retrouver leurs biens spoliés en 1948 et non pas nuire au droit élémentaire du peuple juif à s’autodéterminer comme tout autre peuple. Si ce droit venait malencontreusement à disparaître cela ne serait être de leur faute. Ils sont, n’en déplaise, ANTISIONISTES uniquement.

Une autre affirmation de Pascal Boniface émerge de ce texte malgré son silence à ce sujet. A bien lire entre les lignes, il n’existe pas d’individus critiques qui soient également antisémites et/ou antisionistes Chacun sait que l’antisémite et/ou l’antisionisme ne se sert JAMAIS de la citrique ‘’légitime’’ du gouvernement israélien ! Ainsi, on est prié de croire que les critiques permanentes et dirigées toujours et exclusivement vers le même belligérant n’émanent nullement d’antisémites et/ou d’antisionistes. Cette catégorie d’individus se contentent de critiquer, probablement pour le bien de l’humanité, le gouvernement israélien quel qu’il soit et quoi qu’il fasse. C’est dans cette catégorie que se situe, à l’entendre, Pascal Boniface.

Pour conclure, il nous assure que « Confondre volontairement antisémitisme, antisionisme et critique de l'action du gouvernement israélien est malhonnête intellectuellement et conduit à privilégier la défense de ce dernier au détriment de la lutte contre l'antisémitisme ».

La malhonnêteté intellectuelle serait de passer sur la signification académique du terme antisémitisme . Selon tout dictionnaire français, cela n’est pas autre chose que de l’hostilité envers les Juifs. Être, en conséquence, contre le droit à l’autodétermination du peuple juif est, qu’on le veuille ou non, de l’HOSTILITE. Ainsi, être ANTISIONISTE c’est être ANTISEMITE (1).

La critique systématique du gouvernement quel qu’il soit ou quoi qu’il fasse est également de l’hostilité. Ce qui équivaut à de l’ANTISEMIISME.

Affirmer, du haut d’un  strapontin quelconque, qu’amalgamer ses trois ‘’qualités’’ c’est agir au « détriment de la lutte contre l'antisémitisme » s’apparente, en fait, à mépriser les véritables défenseurs des droits de l’homme juif et à favoriser l’essor de ce fléau.

Pascal Boniface y participe à coup sûr.

************
(1) : Autre article écrit sur le sujet :  Être ANTISIONISTE c’est être ANTISEMITE

D'autres articles sur Pascal Boniface par le module de recherche Google sur la page d'accueil de ce blog

mardi 26 octobre 2010

L’antisémitisme du M.R.A.P.

Le M R A P est, selon ses statuts, un Mouvement associatif qui lutte contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples. Bien que le terme ANTISEMITISME ait disparu du sigle depuis plusieurs années, officiellement c’est encore un combat mené en son sein. C’est tout au moins ce que prétendent ses dirigeants.

Et pourtant !

Sur la page d’accueil de l’association ce qui frappe à première vue, au nombre d’actions engagées, est la préoccupation première du bien-être du peuple ‘’palestinien’’. Pas celui de la partie qui vit au sein des pays musulmans frères et qui est corvéable, exploitable et expulsable à souhait, voire est interdite légalement d’activités professionnelles et de droits élémentaires comme au Liban, mais celle qui est confrontée et au contact direct d’Israël. Ce pays qui comprend une majorité de Juifs et qui, depuis sa renaissance, est accusé de tous les maux de la planète. Accusation qui fait rougir de plaisir les ‘’démocraties’’ telles, parmi tant d’autres, le Soudan, l’Arabie Saoudite ou encore l’Iran et dont le MRAP a omis de pointer leurs manquements aux droits de l’homme, qu’il soit ‘’palestinien’’ ou non, sur sa page d’accueil.

Une des quatre actions de ce mouvement en solidarité de cette partie du peuple ‘’palestinien’’, est l’invitation à « Dénoncer et briser le siège israélien contre Gaza » par l’envoi d’un bateau français. Le MRAP n’étant pas sans savoir que la bande de Gaza est entre les mains d’un Hamas à la charte préconisant l’éradication du droit à l’autodétermination du peuple juif sur sa terre, il ne peut douter, ne serait-ce qu’un instant, que le siège une fois levé permettra à ces ‘’résistants’’ -par un réarmement massif- de tenter au mieux de jeter à la mer la population juive s’y trouvant, voire l’assassiner. Cette complicité objective n’est donc rien d’autre qu’une hostilité flagrante à l’encontre de ces futures victimes. Une hostilité dénommée par tout dictionnaire sérieux antisémitisme

Dénoncer et briser le siège israélien contre Gaza
Promouvoir et faire respecter le droit international
Répondre à la crise humanitaire que subissent un million et demi de Gazaouis

Une autre de ses actions tendant à cette accusation, est un appel à boycotter « les fruits et les légumes des colonies israéliennes ». Le mouvement ‘’antiraciste’’ étant un organisme assujetti au droit français et le boycott interdit par la loi de ce pays, tout quidam, un tant soi peu honnête, sera intrigué par le silence des autorités publiques à ce sujet. D’autant plus, que les marques citées dans cette appel, Carmel ou Jaffa, sont des labels qui ont été crée bien avant la guerre de légitime défense des six jours et la ‘’colonisation’’ de la Judée et Samarie. Sauf à admettre qu’Israël dans sa totalité EST une « colonie », ce boycott ne contribuera donc pas à combattre « l’injustice envers les Palestiniens » mais permettra d’en commettre envers les Israéliens vivant de ces récoltes produites sur leurs terres légalement reconnues.

Cet appel comme le précédent est donc basé sur l’hostilité aux Juifs. Ce qui se dénomme encore antisémitisme.


Les deux autres actions de ce mouvement se trouvant être sur la page d’accueil font une présentation subliminale et orientée du conflit. Ainsi, Israël est représenté par l’image d’un char d’assaut et la clôture de sécurité, ayant permis de stopper net les attentats suicides, est évoqué par l’image d’un mur de béton dont chacun sait, le MRAP compris, que la majeure partie de celle-ci est composée de grillages.



Si l’on peut comprendre qu’une association antiraciste se préoccupe du sort d’un peuple, on ne peut qu’être sidéré de voir que le combat du MRAP est dirigé contre un seul des belligérants. Une orientation qui permet donc la question puis l’affirmation de l’antisémitisme de celui-ci par son hostilité systématique à l’encontre de l’état des Juifs.

Une orientation qui doit faire retourner dans leurs tombes les créateurs de ce mouvement contre le racisme et l’antisémitisme, la plupart des Juifs ayant juré, alors, « plus jamais ça ».

samedi 23 octobre 2010

Charles Enderlin et France 2 sur la sellette

Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, à travers le Directorat National de l’Information, a diffusé le 21 octobre dernier son avis  sur ce que l’on nomme aujourd’hui « L’Affaire Mohamed A-Dura ». Un enfant ‘’palestinien’’ de la bande de Gaza qui aurait été, selon le journaliste de France 2 Charles Enderlin, assassiné par l’armée israélienne le 30 septembre 2000. Un ‘’meurtre israélien’’ qui a fait les beaux jours des médias internationaux et « servi de prétexte a certains pour inciter à  la haine, à l'antisémitisme et à la violence contre des israéliens ». L’Intifada armée et l’assassinat de Daniel Pearl par Al-Qaïda, parce que juif, en sont des preuves évidentes.

Le point de vue officiel israélien est sans appel pour la chaîne France 2 ainsi que pour son envoyé permanent.

Il soulève « des doutes sur le bien-fondé  des affirmations de la chaine française FRANCE 2, telles qu'elles ont été diffusées le 30 septembre 2000, et selon lesquelles l'enfant aurait été touché par des tirs en provenance du poste de l'armée israélienne au carrefour de Netsarim, visant l'enfant et son père Jamal ».

Il évoque les méthodes « par lesquelles les palestiniens ont créé et mis en scène des événements médiatiques au service de leur propagande; d'ailleurs, le journaliste à l'origine du reportage Al Dura avait admis dans un documentaire être au courant de ces pratiques palestiniennes ».

Il précise « qu'il était faux de faire endosser la responsabilité dans l'affaire Mohammed Al Dura à Tsahal et à l'Etat d'Israël. Les éléments révélés réfutent les assertions qui avaient alors été émises à l'encontre des israéliens, et que les médias internationaux, FRANCE 2 en tête, n'avaient jamais soumises à examen approfondi en leur temps ».

Enfin, il rappelle que « l'incident avait fait l'objet d'une enquête scrupuleuse par Tsahal. L'enquête, comprenant des tests de lignes de feu, des expertises balistiques, l'analyse de la documentation de l'incident etc., avait constaté l'impossibilité de démontrer de manière claire et nette l'identité de la personne qui aurait atteint le jeune garçon. A ce moment la déjà, la thèse d'un tir de Tsahal avait été sérieusement mise en doute ».

A ces quatre points, Charles Enderlin a répondu à sa façon sur son blog. Non pas en admettant son erreur, mais en considérant que le point de vue officiel israélien n’était que « la troisième étape du modèle de la théorie du complot développé par le chercheur britannique David Aaronovitch : ‘’Des personnages de premier plan apportent leur caution à la découverte de la vérité’’ ». Ici, des proches du Premier ministre et un complot qui le vise, évidemment.

Il ne s’agit pas ici de décortiqué sa réponse mais de comprendre combien il tourne autour du sujet aux fins d’éviter de se confronter aux réalités.

Ainsi, à l’accusation que France 2  n’avait jamais soumis à examen approfondi les assertions émises à l’encontre des Israéliens, Enderlin assure que « L’armée israélienne n’a JAMAIS demandé à France 2, de participer à une enquête quelconque. Nous l’aurions accepté à condition qu’elle se déroule selon les critères internationaux d’indépendance et de sérieux et avec un suivi juridique, voire judiciaire » (sic).

Sauf à apprécier les conditions émises à l’égard de l’état d’Israël où la Justice s’écrit avec une majuscule et les commissions d’enquêtes ne sont décriées par aucune opposition, on se rappellera les promesses du précédent président de France Télévision, Patrick de Carolis, de tenir sur le sujet une commission d’enquête conjointe avec le Crif. Un Crif  qui affirme que « Les raisons qu’il (Charles Enderlin) donne (dans son dernier livre) du blocage de la commission d’enquête demandée par le CRIF à France 2 sont fausses ».

Une accusation claire et nette non dénoncée à ce jour.

Autre point important. Le point de vue officiel israélien rappelle l’enquête de Tsahal sur le sujet affirmant la forte probabilité que l’enfant « aurait été atteint par le feu nourri des Palestiniens émanant au même moment à partir de plusieurs sources, dont certaines étaient proches de l'endroit où se tenaient le jeune garçon et son père ».

Assertion tenue, rappelons le, suite à l’investigation de Tsahal.

Charles Enderlin, suite à ‘’l’enquête’’ qu’il a probablement tenue avec son assistant Talal Abu Rahma (alors seul sur les lieux de l’incident), est d’avis différent.

Ainsi, lors d’un entretien de promotion de son dernier livre sur France 24 , il assure à la 3.20 minute, qu’au moment de la mort de l’enfant « il n’y avait pas de tirs croisés à ce moment là, (…) pas de tirs qui partaient en direction de la position israélienne, il n’y avait que des tirs qui venaient vers le père et le fils, il n’y avait donc pas de tirs croisés en ce moment là ».

Chacun comprendra aisément qu’il n’a point de doute quant à la nationalité du ‘’meurtrier’’.

Charles Enderlin n’est plus à un mensonge ou une approximation près. Il est devenu, contre son gré, une icône d’un combat anti-israélien où le politiquement correct mène la danse. A ce jour, les téléspectateurs de France 2, pour ne parler que d’eux, ne connaissent toujours pas les griefs portés contre leur journaliste. A l’heure où sont écrites ces lignes, aucun média francophone n’a repris dans ses colonnes l’avis officiel du bureau du Premier ministre.

Cependant, la muraille qui le protège actuellement est entrain de se fissurer. L’actuel gouvernement israélien ne pourra en rester là, et devra tôt ou tard réclamer de la chaîne française une correction, sinon une commission qu’elle ne pourra refuser.

************

D'autres articles sur Charles Enderlin par le module de recherche Google sur la page d'accueil de ce blog

dimanche 17 octobre 2010

Les conditions nécessaires à une paix juste et durable

La Ligue arabe a donné un mois supplémentaire au Président US afin qu’il trouve le moyen d’imposer au Premier ministre israélien, le temps des négociations, un gel total des constructions au-delà de la ligne d’armistice de 1949. Des pourparlers basés sur l’objectif, censé être commun aux belligérants, de « deux états pour deux peuples » et devant trouver les moyens de contenter, au mieux, les parties.

Ainsi, pour réussir ils devront incorporer quelques conditions de base.

- Israël devra être reconnu comme l’état-nation du peuple juif.

- Les ‘’réfugiés palestiniens’’ seront appelés à immigrer en ‘’Palestine’’ ou à devenir citoyens des pays de leurs naissances.

- Les citoyens israéliens se trouvant en Judée et Samarie pourront, s’ils le désirent, continuer à vivre sur la terre ancestrale comme citoyens ‘’Palestiniens’’.

- L’armée israélienne devra être partie prenante de la surveillance de l’état à naître.

Quatre conditions à minima imposées par la logique. Quatre conditions basiques auxquelles Israël ne pourra s’y soustraire, sauf à se suicider. Quatre conditions pourtant refusées d’office par l’Autorité palestinienne, secondée, en cela, par le monde musulman dans sa quasi-totalité.

On conçoit donc aisément que les négociations à venir ne sont que paravent à un objectif inavoué, et que quand bien même elles débuteraient elles n’aboutiront à rien de positif et de concret. L’exigence d’un gel des constructions n’est donc que prétexte de l’Autorité palestinienne pour tenter d’obtenir un tracé des frontières de la ‘’Palestine’’ à naître par la pression politique et diplomatique de la communauté internationale sans, pour autant, être confronter aux exigences existentielles israéliennes.

Ainsi, il est prévisible que la Ligue arabe, comme l’indique le Ministre des Affaires étrangères égyptien Aboul Gheit, se fasse le porte-parole des intérêts ‘’palestiniens’’ et demande à l’ONU de reconnaître la « Palestine dans les frontières de 1967 ».

Si le ‘’machin’’ décide de se saisir de cette requête, il ne pourra, sauf à se dédire et donner à imaginer que le monde occidental, les USA à sa tête, renonce à sa quintessence et ses valeurs universelles, baser sa nouvelle décision que sur la résolution 242. Une résolution onusienne qui indique « un retrait de territoires » occupés en 1967 aux fins de tracer des « frontières sures » à Israël, et non pas « un retrait de tous les territoires » comme l’affirme la traduction française qui donne à comprendre que le premier lieu saint du Judaïsme est exclu d’emblée du périmètre israélien.

Ce qui ne ferait en rien avancer la paix juste et durable si attendue.

On imagine mal, par ailleurs, qu’une décision concédant cette ‘’Palestine’’ ne fasse pas allusion à la résolution 181 en exigeant un voisinage pacifique avec « l’état juif », impose à Israël le nettoyage ethnique de la Judée et Samarie de ses propres ressortissants et prescrit ou laisse planer parallèlement l’idée d’un retour de centaines de milliers d’étrangers en son sein. Ce qu’aucune résolution à ce jour n’impose. Pas même la résolution 194.

L’appel au Conseil de Sécurité n’a donc pas de réel sens, sauf celui d’imposer à Israël, par la crainte d’une décision arbitraire, l’abandon de ses revendications. A cette fin, l’option d’une reprise d’une intifada armée deviendra à nouveau une priorité afin de convaincre les électeurs israéliens que le gouvernement actuel de « droite et d’extrême droite » est facteur de guerre et qu’un gouvernement plus souple, de gauche évidemment, permettra l’arrivée d’une « paix juste et durable » pour la région.

Seul, effectivement, un gouvernement israélien de gauche, avec Kadima comme chef de file, pourra affirmer que prétendre à la reconnaissance d’Israël comme foyer juif est « raciste », que les implantations devront être démantelées car « illégales » au regard les lois internationales, qu’un certain nombre de ‘’réfugiés’’ devront être accueillis pour « raisons humanitaires » et que les instances internationales sont en mesure « d’assurer la sécurité » du pays qu’il dirige.

Au vu des résultats obtenus depuis les « accords d’Oslo » par les gouvernements travaillistes successifs ainsi que ceux de Kadima, les Israéliens peuvent logiquement craindre le pire de cette gauche défaitiste et fétide qui n’a que d’ambitions pour elle même et non plus pour l’avenir du peuple juif sur sa terre ancestrale.

Un gouvernement toutefois tout théorique au vu des derniers sondages plébiscitant celui de Benjamin Netanyahou.

mercredi 13 octobre 2010

Un trop plein d'offres pour Guilad

Petit film satirique israélien sur les transactions entre l'état d'Israël et le Hamas pour la libération de Guilad Shalit démontrant qu'à trop vouloir bien faire on saborde les négociations !

Si la pression médiatique a haussé sa ''valeur marchande'' et permet de maintenir ainsi Guilad en vie, la rançon est devenu le principal frein à sa libération.

L'humanisme n'est pas toujours la bonne solution.

mardi 12 octobre 2010

Un foyer juif pour le peuple hébreu

Lors de la renaissance de l’état d’Israël en 1948, sept armées arabes ont déclaré la guerre à ce nouvel état pour tenter d’enrayer son renouveau. Il n’y avait alors pas de ‘’colonisation’’, et pas de peuple ‘’palestinien’’ à aider dans sa lutte de libération, mais juste un refus total d’un foyer pour le peuple juif apatride sur une petite partie des terres ancestrales. Et cela malgré la décision des instances internationales inscrite dans la résolution 181 du 29 novembre 1947.

De nos jours, le monde musulman dans son ensemble se refuse toujours et encore à souscrire à cette nécessité logique et légale. Divers subterfuges politiques et diplomatiques sont utilisés aux fins de jeter aux oubliettes cette légitimation de l’état juif et parvenir à son éradication. Notamment au travers d’un « droit au retour » d’étrangers en son sein par centaines de milliers après l’avoir rétréci au maximum et coupé de son lieu le plus saint.

Lors de son  discours récent à la Knesset pour la session d’automne-hiver 2010, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a donné, du haut de la tribune, son accord à un renouvellement du gel provisoire des constructions dans les implantations de Judée et Samarie contre l’acceptation publique par l’Autorité palestinienne du caractère juif de son pays. Seule caution pouvant assurer un avenir paisible et durable pour la région.

Proposition faite il y a plus d’un mois à l’AP, renouvelée hier et dont la réponse immédiate fut NON à la judaïté d’Israël. Opposition claire, nette et rapide démontrant au final que la ‘’colonisation’’ n’est pas l’obstacle mais le moyen utilisé pour obtenir des renoncements israéliens et faire avancer l’objectif suprême.

C’est ainsi que l’on s’aperçoit que l’état d’Israël est actuellement très bien gouvernée. Benjamin Netanyahou n’a et n’aura de cesse de répéter à l’envie à la face du monde, du haut de toutes les tribunes qui seront mises à sa disposition, l’exigence de respecter le droit du peuple juif à s’autodéterminer librement et vivre selon sa culture, sa foi et ses coutumes. Un droit reconnu aux peuples du monde, y compris le ‘’palestinien’’ mais refusé au juif.

Il n’y aura donc plus de concessions israéliennes sans que la partie adverse en fasse autant. Plus de cadeaux qui mènent, au final, à une reprise du conflit et non pas vers une paix juste et durable. Plus d’attitudes politiques néfastes de gauche mais une affirmation haute et forte de TOUS les droits israéliens. Quitte pour cela à s’opposer à ses principaux amis. Quitte aussi à lire des contresens dans les médias israéliens, tel Haaretz assurant, par exemple, qu’Obama ‘’a été humilié’’ par le Premier ministre, ou des textes de l’agence Metula News Agency assurant, pas moins qu’ « Israël n’est pas gouvernée » ou que « Netanyahou met Israël en danger ». Des ‘’analyses’’ démontrant simplement la conception défaitiste des journalistes face aux négociations, leur attitude de Juifs soumis acceptant les diktats ainsi que l’idéologie de gauche nauséeuse mettant en péril l’avenir du refuge juif en menant campagne contre la légitimité de ce gouvernement.

Le parti Kadima n’a, sur ce sujet, rien à leur envier.

Il ne fait point de doute que la Ouma refusera de céder sur ce point, car reconnaître le caractère juif d’Israël renaissant sur une terre devenue au fil du temps musulmane c’est accepter, en sous main, le début de la fin de l’islamisation rampante de la planète. Chose inacceptable aux yeux de l’OCI. Leur prochain objectif sera donc d’accroître la pression internationale sur Israël afin qu’il oublie cette revendication.

En conséquence, à Benjamin Netanyahou d’inscrire, comme parade, dans la session parlementaire qui s’ouvre l’interdiction absolue de tout retour de ‘’réfugiés palestiniens’’ sur le sol israélien. Retour pouvant résulter de tout accord de paix à venir, signé par un gouvernement plus faible. Cette interdiction ne pourra être levée que par un  vote des deux tiers des députés ou par un référendum national à la majorité simple.

Barak Obama a espéré, du haut de la tribune de l’ONU, voir reconnu dans le laps de temps d’une année la ‘’Palestine’’. Si dans ce temps il s’emploie à faire admettre la résolution 181 à la communauté musulmane internationale il pourra alors se vanter d’avoir fait progresser la Paix d’un pas de géant.

Mais pour le moment, cela reste encore dans le domaine de l’imaginaire.

samedi 9 octobre 2010

Israël, état ‘’démocratique et j…’’

Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale de l’Onu vote par 33 voix pour, 13 contre et 10 abstentions la résolution 181 reconnaissant au peuple juif le droit de s’autodéterminer sur une partie de la terre de ses ancêtres dénommée, depuis son exil forcé, Palestine. Dans cette résolution, l’expression « état juif » fut largement employée. Ce qui ne laisse aucun doute sur le caractère intrinsèque attribué dès l’origine à l’état à naître. Malgré cela, bien du monde encore de nos jours se refuse à reconnaître le bienfondé de cette décision et tente par tous les moyens de délégitimer ce qui fut décidé quelques décennies auparavant.

L’un d’entre eux, et non pas le moindre, Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne et censé être un partenaire pour la paix, a déclaré qu’Israël peut s’appeler « l’empire juif sioniste » si cela lui chante, il n’en reconnaîtra pas pour autant son caractère juif. ‘’Logique’’ si l’on sait son désir d’exiger le « droit au retour » de centaines de milliers de ‘’réfugiés’’ au sein même d’Israël aux fins de terminer, par l’arme de la démographie, ce qui fut commencer en 1948. A savoir l’éradication de « l’entité sioniste ».

Dix pour cent à peu près, si l’on se fie à la représentation nationale, des Arabes israéliens se refusent à la qualité de la majorité du peuple et réclament en lieu et place un état de tous ses citoyens au drapeau et à l’hymne différents. L’un de leur représentant à la Knesset, Ahmad Tibi a même affirmé que cette reconnaissance engendrerait un « statut inférieur » pour ses semblables. Pour Mohammad Barakeh  autre député du même camp, « cet amendement à la loi sur la citoyenneté est parfaitement raciste ». On ne saurait trop conseiller à ceux-ci, qui clament haut et fort qu’ils sont nés sur cette terre et n’y sont pas venu en avion, qu’ils ne sont point obligés d’y mourir et qu’ils peuvent rejoindre leurs frères du Hamas à Gaza, ceux du Fatah en Judée et Samarie ou encore l’un des 56 états de l’OCI, tous, évidemment, états de tous leurs citoyens… musulmans, les seuls ou presque restants dans ces ‘’paradis démocratiques’’.

On pourrait croire que seuls, encore, dans cette énumération les pays musulmans s’opposent à cette reconnaissance et cela au nom des droits de l’homme appliqués à la minorité se trouvant en Israël. Cependant, la gauche israélienne est quelque peu gênée par cette nécessité, mise à jour par le Premier ministre Benjamin Netanyahou, d’exiger de la part des nouveaux naturalisés qu’ils jurent de « respecter les lois de l'Etat d'Israël, juif et démocratique ». Si des célébrités comme Amoz Oz ont appelé la communauté internationale à aider au divorce des deux peuples, le ‘’palestinien’’ et le juif, si des mouvements tels la Paix maintenant réclament une paix sur une base « deux états pour deux peuples », il n’en reste pas moins que nombreux de leurs supporters de gauche sont mal à l’aise avec le besoin de voir l’état d’Israël reconnu comme étant le foyer du peuple j…, jj….juui…, juif. Ouf ! Itshak Herzog ou Avishai Braverman, bien que ministres dans l’actuel gouvernement, en sont de parfaits exemples.

D’autres encore dans la diaspora juive européenne de tendance de gauche, bien que prétendant être pro-israéliens, suivent le mouvement. Ainsi, à travers un Appel à la raison (aux ‘’Juifs perdus’’ sans doute), l’un des porte-paroles les plus en vues, Bernard Henri Levy a affirmé il y a peu dans un entretien au Jérusalem Post que « reconnaître Israël comme Etat juif  (…) Ce n'est pas le problème des Arabes. Non seulement je ne le leur demande pas, mais je ne leur reconnais pas le droit de décider ce que sera Israël. » (Sic). Ce philosophe ne voit pas l’importance de l’agrément d’Israël comme état du peuple juif par les peuples avoisinants !

La liste, de ceux qui refusent ou ne voient pas l’intérêt de la reconnaissance du caractère juif d’Israël, n’est pas ici exhaustive. Cependant, elle démontre tout à fait l’objectif suivi par les ennemis déclarés d’Israël aidés en cela par les idiots utiles juifs, israéliens ou non. Affirmer donc la création d’un état de ‘’Palestine’’ dans une année, du haut de la tribune de l’Assemblée générale comme l’a fait Barak Obama, sans faire admettre auparavant la résolution 181 comme une réalité incontournable, c’est faire naître des espoirs qui seront déçus ou promettre un avenir sombre aux Israéliens et aux Juifs de la planète.

Dans une année la réponse.

dimanche 3 octobre 2010

Retour à la une des revendications d’Israël

Le 13 septembre 1993 furent signés sur la pelouse de la Maison blanche entre l’Olp et l’état d’Israël les accords dits d’Oslo. Des ‘’accords’’ devant pour les uns apporter un deuxième état de ‘’Palestine’’ après celui de Jordanie, pour les autres une Paix réelle où l’avenir se lit en rose. A ce jour, nul ne peut prétendre que les résultats de toutes les négociations engagées à ce jour sont probants. Quoique ! Selon l’optique où l’on se place les choses n’avancent pas si mal pour l’une des deux parties.

De 1993 à l’an 2000, l’Autorité palestinienne reçu en gage de bonne volonté israélienne l’administration de territoires comprenant la bande de Gaza, Jéricho et Hébron.

En l’an 2000, les négociations de Camp David installèrent publiquement les « paramètres Clinton » qui devinrent, au fil du temps, les conditions minimales à toutes reprises de négociations entre deux cycles de violences.

En l’an 2003, des hommes politiques israéliens de gauche, sans aucun mandat du peuple, se réunirent à Genève avec la bienveillance de feu Arafat et s’autorisèrent à ‘’améliorer’’ les « paramètres Clinton ». Ainsi y fut jointe la confirmation que Jérusalem sera bien partagée et, de surcroît, qu’un certain nombre de ‘’réfugiés palestiniens’’ gagneront leur « droit au retour » en Israël même.

Suite à la pression internationale ayant trouvé du charme à ces ‘’accords’’ dits de Genève, Ariel Sharon décida en 2005 le retrait unilatéral de la bande de Gaza. Ainsi fut confirmer à la planète que tout territoire attribué aux ‘’Palestiniens’’ devra être, au final, Judenrein.

En 2008, les discussions d’Annapolis certifièrent le retour d’un nombre certain de ‘’réfugiés’’ au sein de ‘’l’entité sioniste’’, que les frontières seraient basées sur celle de 1967, que la capitale israélienne serait divisée selon les quartiers et que la vielle ville serait sous administration commune de la Jordanie, de l’Arabie Saoudite, de la ‘’Palestine’’, des Usa et enfin d’Israël.

Quinze années de négociations donc, entrecoupées de violences, qui ont permis d’imposer les exigences ‘’palestiniennes’’ comme évidentes aux yeux de la planète mais cependant sans que l’état juif n’entrevoit l’espoir d’une paix qui vient. Des ‘’Palestiniens’’ ne cédant en rien sur leurs ‘’droits’’ et des concessions faites au monde musulman par la grâce d’une idéologie de gauche dominante en Israël qui ne représente plus actuellement, ou si peu, le peuple de ce pays. Des ‘’offrandes’’ faites à la violence utilisée envers un peuple qui se refuse à tout suicide et qui ont donné à croire au monde que celui-ci se refuse à toute paix suite à son désir de ‘’colonisation’’. Une gauche moribonde à qui lui reste l’inspiration de la peur de l’avenir et la menace de sanctions internationales comme ultime moyen de faire abandonner le giron de droite à la majorité des électeurs. Une idéologie qui, à nouveau, ne voit plus le Juif comme l’égal de l’autre mais comme soumis aux dictats internationaux, voire ceux des ‘’amis’’.

En conséquence, en mars 2009, les Israéliens optèrent pour un changement radical de politique. Une majorité de droite fut installé aux responsabilités avec comme mandat majeur la défense des exigences israéliennes. Un gouvernement cependant jugé illico illégitime par les tenants de cette gauche défaitiste et amère qui ont vu, par ce vote, leurs influences sur les décisions nationales réduites en peau de chagrin.

Ainsi, le Premier ministre Benjamin Netanyahou répète, depuis sa nomination, à l’envie, en direction de l’international qu’il n’y aura pas de ‘’Palestine’’ sans qu’Israël ne soit reconnu par cette dernière comme le foyer du peuple juif. Ou encore que la ‘’Palestine’’ devra être démilitarisée et que les soldats israéliens, seuls ou en compagnie de tiers, seront pendant plusieurs décennies à la surveillance de ce territoire. Uniquement ainsi sera respectée sa troisième condition. A savoir la fin de toutes hostilités et réclamations  à l’état juif.

Son Ministre des Affaires étrangères, Avigdord Libermann, quant à lui, en complémentarité, a précisé à l’Onu que si la décision inique de rendre l’état à naître nettoyé ethniquement de tous juifs était imposée, la frontière entre les deux états devra être déplacée de telle sorte qu’elle englobe un maximum d’Arabes israéliens aux fins de les déchoir de la nationalité israélienne puis de les naturaliser citoyens ‘’palestiniens’’. Position politique qui affirme l’égalité des belligérants devant les décisions à venir.

Comme on peut le constater, depuis près de dix-neuf mois, les exigences israéliennes pour une paix réelle, juste, durable et non fictive sont de retour sur le devant de la scène. Des revendications devant devenir, par leur répétition et le temps, un refrain que la classe politique internationale ne pourra escamoter mais aussi sonnant le glas de cette ‘’paix’’ de gauche qui aurait eu, au final, un goût de cendres principalement pour les Israéliens et plus généralement pour le peuple juif dans son ensemble contraint de retrouver son statut d’apatride.