mardi 29 décembre 2009

Marianne 2 et Rue89 contre l’Upjf

Marianne 2 est un hebdomadaire de gauche et entend imposer sa ‘’pensée’’ politiquement correcte au plus grand nombre. Cet hebdo a SES vérités sur ce qui touche au conflit proche-oriental et à la place de l’Islam dans les sociétés occidentales. Et il n’entend pas s’en écarter ou s’en laisser conter.

Blancs, pour lui, sont les antisionistes, forcément œuvrant pour une « paix juste et durable », ainsi que les mondialistes. Noirs sont les pro-israéliens, incontestablement d’extrêmes droite, tout comme les gardiens de la civilisation judéo-chrétienne.

Si l’on en juge par le pamphlet de Guillaume Weill-Raynal noire se trouve être L’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France (Upjf.org). Un texte qui, par ailleurs, assure qu’il s’agit d’une « bonne blague (que) Brice Hortefeux (soit) primé pour son combat contre le racisme » par cette association juive française qui ressasse « jusqu’à la nausée les articles fétides que le site de l’UPJF met inlassablement en ligne » (sic).

On aurait pu donner un certain crédit à Weil-Raynal, si ce triste individu n’avait tronqué (mais pas seulement) dès le départ de son ‘’analyse’’, et non candidement, le sujet du colloque annuel de l’Upjf qui fut, tel indiqué sur les cartons des invitations : « Les ruses de l’antisémitisme : l’antisionisme ».

Cette ruse n’étant pas, à ses yeux, malsaine, il l’ôta de sa satire comme sujet principal examiné par le colloque annuel de l’association pro-israélienne. Ce qui lui permit, par ce moyen, à travers sa diatribe d’insulter l’intelligence du lecteur par ses positions partisanes antisionistes et altermondialistes.

Rappelons, pour la bonne bouche, que Weill-Raynal est l’auteur d’« Une haine imaginaire ?: contre-enquête sur le nouvel antisémitisme ». A l’entendre, une confirmation de la paranoïa des Juifs !

Marianne 2 ne s’en tint pas là. Par un article de Gerald Andrieu, intitulé « Polémique: l’Union des patrons juifs de France remet le couvert » par une « blague douteuse publiée sur son site », l’hebdomadaire tente de ‘’démontrer tout le cynisme’’ de cette association pour avoir osé « couronner le ministre de l’Intérieur meilleur militant antiraciste de l’année ».

« Cinq jours seulement après avoir honoré le ministre de l’Intérieur, un « billet » était publié sur l'Upjf.org le site de l’organisation. Intitulé « Sur Mars comme sur la terre: photos exceptionnelles de la planète ! », ce « billet » est une succession de clichés de la planète rouge. La dernière image vaut le détour : on y voit un groupe de Martiens manifester sous une banderole « Musulmans, restez chez vous », une pancarte à leurs pieds : « Mars for Martians » !

Au-delà de cette blague dénoncée par le politiquement correct de Marianne 2, n’est il pas sujet, ici, de tout ce qui oppose la pensée dominante et l’Islam au reste de la planète ?

Est-il encore dans le loisir de chaque communauté, de chaque pays, de choisir librement sa politique d’immigration ? Et par ricochet son mode de vie et ses concitoyens ? De défendre le patrimoine commun, ses traditions, sa langue natale ? Est-il encore inscrit dans leur choix celui d’exclure que les valeurs des lumières s’éteignent sous le poids du nombre des adeptes de la Charia ? Est-il encore permis d’assurer la primauté de la laïcité sur celle de la religion de Mahomet ou toute autre ? Est-il encore permis de refuser une immigration de peuplement et de ne consentir exclusivement qu’à une immigration choisie ?

Pas aux yeux de Marianne 2.

En conséquence, il est logique que l'on s’interroge quant à savoir si les peuples sont encore indépendants ou déjà soumis, sans leurs consentements, à ce gouvernement mondial tant souhaité par cette gauche ‘’bien pensante’’ ? Un bord politique nauséeux, dont ce journal se prévaut, et qui certifie que défendre ces choix de société EST d’office raciste, xénophobe et/ou islamophobe.

Ainsi donc est dénigrée, mais pas uniquement, l’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France. Ce qui permet à Guillaume Weil-Raynal d’en remettre une couche bien épaisse sur le site en ligne Rue89 (qui n’a rien à envier à son confrère papier) par un appel au Ministre de l’Intérieur intitulé : « M. Hortefeux, refusez le prix de ‘’l’antiracisme’’ de l’UPJF ». Un hurlement qui, là encore, insulte l’intelligence du lecteur en affirmant, par exemple, que pour l’Upjf « est réputée antisémite toute personne qui ne souscrit pas sans réserves aux thèses les plus radicales de la droite israélienne » !

Pour cette démonstration consternante, un lien renvoie à un article croquant « Les métastases de l’antisémitisme », que le site de l’Upjf porte à la connaissance de son public en l’accompagnant d’un chapeau du webmaster du site Menahem Macina. Un article que tout quidam doté de bon sens, en rien tenant de thèses extrémistes, ne saurait rejeter sans y réfléchir sérieusement. Une étude étayée qui gêne considérablement ceux qui se savent critiques systématiques de l’état d’Israël et de ses soutiens. Un article qui illustre incroyablement bien le lien entre les tenants de cette gauche ‘’bien pensante’’ et l’antisémitisme. Ce lien coloré par le rouge, et le vert mais aussi par le brun et que Guillaume Weill-Raynal affirme n’être qu’imaginaire.

Par cette petite analyse, on ne peut douter que les réactions des média Marianne 2 et Rue89, écrites par leurs porte-flingues Weill-Raynal et Andrieu, confirment la force de persuasion grandissante de l’association UPJF. Une union patronale juive que ces ‘’intellectuels’’ tentent de faire taire en soutenant, mordicus, qu’elle est atteinte de la rage dans l’espoir de voir les hommes politiques l’ostraciser.

Un diagnostic, en fait, qui n’est que l'état mental actuel de ces ‘’penseurs’’ du moment ne souffrant plus les réussites de l’état d’Israël et du peuple juif qui, dans leur grande majorité des Juifs, ne font qu’un.

A leur grand désespoir.

dimanche 20 décembre 2009

Mode d’emploi pour l’écriture d’un article anti-israélien

On ne présente plus Benjamin Barthe, correspondant du quotidien Le Monde à Jérusalem. Chaque quidam le lisant sait que ses articles narreront avec minutie un anti-isaélisme primaire fait, cependant, avec doigté par peur d’un procès pour antisémitisme ! Ce qui ferait tâche pour la réputation du journal le publiant et lui réduirait en conséquence ses revenus faute de publications.

Il y a donc un code à respecter. Une trame à suivre pour persuader, à la fois, le lecteur de la véracité de l’information écrite mais aussi ne pas subir les foudres de ces ‘’ sionistes pro-israéliens et forcément extrémistes de droite ‘’.

Ainsi fut fait brillamment dans l’article intitulé « Tracasseries en série entre Israël et le consulat général de France à Jérusalem », en évoquant le refus du service du protocole du ministère des affaires étrangères israélien d’accorder des cartes de résidents à une dizaine d’agents consulaires, qui sont pour la plupart des volontaires internationaux.

« (…) Ce document leur sert de sésame et de sauf-conduit durant leur déplacement dans les territoires palestiniens (…) "La conséquence, c'est que nous n'avons plus de titre de séjour en Israël", explique l'un d'eux, enseignant de français en Cisjordanie et qui préfère conserver l'anonymat ».

Le ‘’délit d’opinion’’ étant ce qu’il est en Israël, l’on s’interrogera sur ce désir d’anonymat et, à contrario, sur la présence de Barthe encore en ce pays ! On ne condamnera jamais assez le laxisme de la police juive qui sait pertinemment où il se niche, mais aussi celui de la Justice qui annulera systématiquement toute décision éventuelle d’expulsion du territoire à son encontre tant qu’il sera bien sûr possesseur de papiers légitimant sa présence sur le territoire !

« (…) A chaque passage de frontière ou de check-point, nous pouvons être arrêtés, placés en détention administrative, voire expulsés. Le consulat nous conseille de ne pas voyager à l'étranger de peur que nous soyons refoulés à notre retour sur le sol israélien (…) »

Outre l’abus de ces termes employés par ce journaleux dans l’objectif de bien frapper l’esprit, il est bon de se questionner sur ce que fait la France, état de droit, lorsqu’elle se saisit d’un clandestin, d’un sans-papier ! De surcroît à l’arrêt, à la mise en détention administrative et à l’expulsion décidée, elle organise des charters déshumanisant l’être humain. On imagine très bien ce qu’écrirait Barthe si Israël s’avisait d’agir ainsi !

« Un autre de ces coopérants renchérit : Non seulement Israël refuse d'assumer les responsabilités qui lui incombent en tant que puissance occupante, mais il met des bâtons dans les roues des pays qui font ce travail à sa place. ». Ah ! Pouvoir dicter à « l’entité sioniste » comment se conduire… Le rêve brisé de la plupart des journaleux que compte la France.

Vient ensuite, pour le contempteur de l’état juif et selon le schéma à suivre, cette obligation gênante mais morale d’accorder un droit de réponse à la partie israélienne en la personne du Porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien, Yigal Palmor. Un droit qu’il restreint au minimum et qu’il accompagne d’adverbes installant le doute quant à la réalité de ce qui est dit. Ainsi, les deux seules phrases citées et édites par le Porte-parole sont précédées d’un restrictif « selon lui ». Adverbe réservé uniquement aux officiels israéliens et non pas aux volontaires internationaux cités plus haut dans le texte. L’un est douteux, les autres pas !

S’ensuivent de nouvelles charges à l’encontre d’Israël, auxquelles aucun officiel ne sera autorisé à y répondre, lesquelles seront causes, évidemment, de risques de ‘’ mise en veilleuse de projets de coopération’’, d’individus ‘’refoulés à la frontière’’ sans procès, et autre ‘’menace de paralysie du « dispositif d'assistance de la France dans les territoires occupés »’’.

Ainsi va l’information au pays des droits de l’homme. Mais pas seulement. Chaque information en provenance du Proche-Orient est tissée de ce scénario. Chacun reconnaîtra facilement quel est le bon, mais aussi plus certainement la brute, le sanguinaire, l’extrémiste, tous israéliens naturellement.

Tout journaliste désireux de stabiliser ses fins de mois se devra de suivre à la lettre la trame tissée par le microcosme dévoué à l’idéologie du politiquement correct et tenant des média. D’autant plus s’il désire être publié dans un quotidien dit de ‘’référence’’.

Benjamin Barthe est, à coup sûr, un employé modèle.

lundi 7 décembre 2009

Charles Enderlin et l’éthique

« Israël a franchement joué la carte des islamistes » nous assène le grand professionnel de France 2, celui que beaucoup surnomment ‘’Scoopy’’, dans un entretien accordé à Politis. Quand était-ce ? « (…) avant et au tout début de la première Intifada, c’est-à-dire à la fin des années 1980. (…) Cela a duré jusqu’à ce que la Mujamma al-Islami se transforme en Hamas, et même un peu au-delà, jusqu’au printemps 1988 ».

A comprendre textuellement ce qui est écrit, Israël a ''soutenu'' des religieux et non l’organisation terroriste qu’elle est devenue par la suite. Qu’y a-t-il donc de déplorable à cela ? Rien ! Sauf à considérer cette époque avec un regard de nos jours et qui permet à Charles Enderlin la critique systématique de l’état juif. Une de ses spécialités.

Et cela continue !

« Ensuite, c’est la 2e Intifada. Là, Israël choisit de frapper Arafat chaque fois que le Hamas commet un attentat ». Quoi de plus logique que de s’en prendre à l’autorité responsable qui, par son refus d’accepter les propositions faites à Camp David en l’an 2000, voire de tenter de les améliorer par des négociations et pressions politiques et diplomatiques, a préféré initier cette confrontation meurtrière ? Une Autorité palestinienne qui, dès son arrivée en 1994 dans la bande de Gaza, avait installé des ‘’portes-tourniquets’’ à ses prisons. Des portes indiquant par leurs sobriquets la volonté de l’AP de poursuivre sa lutte armée contre « l’entité sioniste ».

Tout cela, ainsi qu’autres, l’envoyé permanent à Jérusalem ne le rappellera pas à ses lecteurs.

Comme par exemple le fait que le seul mois de mars 2002 a vu près de 140 Israéliens massacrés et quelques centaines d’autres mutilés par des membres du Hamas, mais aussi de toutes les autres organisations criminelles se trouvant dans les territoires autonomes.

Et que nous raconte Enderlin à ce sujet ? « L’exemple le plus édifiant est celui de mars 2002. Le général américain Antony Zini était sur le point d’obtenir un accord, la Ligue arabe allait proposer son plan de paix. Le 27 mars, le soir de la Pâque juive, le Hamas commet un attentat dans un grand hôtel de Netanya. Que fait Ariel Sharon ? Il tourne sa riposte contre Arafat. Il fait réoccuper les zones autonomes palestiniennes, il fait attaquer les administrations, les ministères, la police de l’Autorité palestinienne. Il ordonne le siège du QG d’Arafat à Ramallah ».

Que des réactions « disproportionnées » nous diraient certains ! Notons aussi, par ces propos enderlinesques, le refus d’Israël d’attendre sagement l’accord que le Général lui promettait et le plan de paix proposé par la Ligue arabe qui, tout compte fait, se révéla être un plan suicidaire qu’Israël n’a, de nos jours, toujours pas agréé.

Une autre séquence de ses propos ? « (…) en 2005, lorsque Sharon décide le retrait unilatéral de Gaza – ce qui ne figurait absolument pas dans le processus de paix. Il connaît parfaitement le rapport de forces entre le Fatah et le Hamas à Gaza. Il sait que cela peut se terminer par la prise du pouvoir par le Hamas ».

Le comique de la situation est que lorsqu’Israël ‘’occupe’’ des territoires on lui demande de les évacuer au plus tôt, et que lorsqu’il en libère on lui fait le reproche inverse. A savoir, de l’avoir fait intentionnellement dans l’objectif de servir des noirs desseins. Chacun sait ce que révèle l’esprit d’un Juif, évidemment ‘’comploteur’’ devant l’éternel, et reconnu comme tel par ses pairs depuis deux mille année.

Quant à l’esprit d’un Israélien, juif bien sûr, Enderlin le sait mieux que les autres. « Les Israéliens sont travaillés par une communication gouvernementale très efficace. Ils ne sont plus dans l’urgence d’une solution. Bien sûr, ils sont pour la paix. Et, bien sûr, ils ne veulent pas d’un conflit ouvert avec les États-Unis. Mais, pour le reste, je ne vois pas de changement dans l’opinion publique qui mettrait un terme à un conflit qui conduit d’une façon ou d’une autre à la disparition de l’Autorité palestinienne. Les médias israéliens, à l’exception du quotidien Haaretz, ne parlent pratiquement jamais des Palestiniens. Ils ignorent le monde arabe en général. Ils sont devant des émissions de téléréalité. Tout va bien ! La crise économique y est plutôt moins ressentie qu’en Europe. Et Benyamin Netanyahou serait réélu triomphalement si des élections avaient lieu demain. ».

A lire ceci, il est loisible de se demander dans quel pays vit ce journaliste ? Israël est un pays où, par la force du débat engagé, les gouvernements ne terminent plus leurs mandats. Un pays où les manifestations politiques sont légions. Un pays où la justice, à l’initiative du citoyen, des Ongs ou même du ‘’Palestinien’’ dit son mot politique. Où les gouvernants sont conspués à chaque prise de positions. Où les débats politiques dans les médias existent encore. Où les intellectuels et politiques ‘’palestiniens’’ ont porte ouverte dans ces dits médias….

Des vérités flagrantes et vérifiables par chacun qui démentent ces assertions ayant comme objectif unique de faire endosser au peuple israélien la poursuite du conflit et une éventuelle « disparition de l’Autorité palestinienne ».

Tout n’est pas dit ici sur l’entretien accordé à Denis Sieffert. Mais il est ici évoqué suffisamment de faits démontrant le parti-pris politique de l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem. Un penchant très fort qui déforme ses analyses sur le conflit et que sa chaîne retransmet régulièrement et fidèlement. Une inclinaison à l’opposé de la déontologie du métier d’informer qui a vu, entre autres, un Mohamed Al-Dura « assassiné par les Israéliens » et un « mur de séparation » évoquant un apartheid et non pas une clôture de sécurité.

Une tendance politique qui disqualifie définitivement ce journaliste et ses employeurs par leurs manques de déontologie et de rigueur dans l’information. Mais au point où se trouve la France, cela n’a plus réellement d’importance.

************
D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog.

mercredi 2 décembre 2009

Une résolution européenne de plus

Les Ministres des Affaires étrangères européens vont le 7 décembre prochain se réunir à Bruxelles pour débattre, une fois de plus, du processus de paix entre les Israéliens et les ‘’Palestiniens’’.

Selon quelques autorités averties, sous la pression de la présidence de la Suède sera débattue et prise une résolution appelant au partage de Jérusalem et définissant la partie EST comme capitale de la ‘’Palestine’’. Une décision de l’Europe qui, à ce jour, n’a toujours pas reconnu la partie OUEST comme capitale de l’état juif. Etat pourtant constitué et souverain depuis l’an 1948. Une solution ayant peu de chance de plaire aux Israéliens donc, et que tout observateur objectif ne concevra que comme partiale et frein à toute reprise de ces négociations. Les ‘’Palestiniens’’ obtenant concessions sur concessions internationales sans rien céder en échange, on voit mal la raison d’un changement de tactique de leur part.

Mais là n’est pas le plus cocasse de cette résolution à venir. Aux dires d’observateurs introduits, les Ministres de l’UE appelleront, au terme de leur réunion, « (…) à reprendre immédiatement les négociations (…) » dont l’objectif sera « (…) un Etat palestinien indépendant, démocratique, viable et possédant une continuité territoriale incluant la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-est pour capitale ».

Objectif théorique qui s’apparente à de la politique politicienne aux intérêts pétroliers et financiers bien compris. Objectif qui nuit gravement à Israël par son manque de précisions quant aux exigences israéliennes minimales. Tel un état de ‘’Palestine’’ démilitarisé, ou encore la reconnaissance de son caractère juif assurant ainsi une fin de non recevoir à l’exigence d’un droit de retour de ‘’réfugiés’’ en son sein.

Toutefois, si la réalité permet d’envisager la souveraineté de cet état à naître et sa viabilité, encore faut il que les ‘’Palestiniens’’ cessent de compter sur les subsides étrangers pour assurer leur indépendance nationale. Ce qui n’est pas gagné d’avance.

En ce qui concerne les négociations, Benjamin Netanyahou et son gouvernement sont prêts, depuis leurs installations aux manettes de l’état d’Israël, à s’asseoir à cette table et à y faire des compromis. Mahmoud Abbas, en revanche, n’y voit aucun intérêt sauf à être contraint d’accepter les exigences de la partie israélienne ou, à contrario par son intransigeance, de dévoiler à l’opinion mondiale l’objectif caché des ‘’Palestiniens’’ et, à travers eux, de la Ouma.

Quid en revanche de la démocratie ? Qui pourrait croire que l’organisation du Hamas, pour l’exemple de cette démonstration, respectera le choix des électeurs ? Acceptera la liberté d’opinion ? Ou celle de croire ou non en une religion ? Ou autre babiole du même genre qui fait le plaisir des démocraties ?

Quid de cette continuité territoriale entre la Judée, la Samarie et la bande de Gaza ? Faut-il croire qu’Israël sera, lui, un état sectionné en son milieu par un couloir pour satisfaire cette continuité ? Ou, faut-il comme le bons sens non européen l’exige, imaginer le creusement d’un tunnel qui permettrait aux deux états une continuité territoriale ?

Au vu de la réaction israélienne à ce projet de résolution européenne, nul doute que cette dernière sera réduite à n’être qu’un vœu pieux de plus réduit à rejoindre ceux que l’opinion mondiale a déjà oublié. L’Union Européenne gagnerait en prestige à s’abstenir de défendre l’indéfendable et à noircir Israël parce que l’air du temps l’y oblige.