samedi 27 septembre 2008

Mauvaise foi quand tu nous tiens !

Le Webmaster du site UPJF , Menahem Macina, a écrit un article, dont je suis l’un des sujets, intitulé « Affaire Al-Dura: V. Perez a-t-il été victime d’un "sous-entendu de racisme" émis par Ch. Enderlin ». On pourrait croire à une inquiétude bienveillante de sa part alors que c’est bien tout le contraire dont il s’agit. Tournée comme cela est fait par ce responsable, sa prose me transforme en aiguillon systématiquement et bêtement anti-Enderlin. Ce qui lui permet du coup d’enchaîner sur un deuxième sujet dans ce qu’il croit être la vérité de « l’Affaire Mohamed Al-Dura ». Il est vrai qu’après l’échange public tendu que nous avons eu récemment on peut facilement comprendre sa rage à vouloir me faire passer pour ce que je ne suis pas. Je me contenterais donc, dans ce nouveau droit de réponse, de démontrer sa mauvaise foi exprimée dans ce pamphlet à la défense de l’envoyé permanent de France 2 en Israël.

Dans ce dit article, Macina souligne une ligne en rouge de la réponse de Charles Enderlin (qu'il cite entièrement) à un de mes posts sur son blog affirmant : « Mais, pour monsieur Perez, c'est un palestinien donc... Ce qu'il dit est sujet à caution... ». C’est, vous l’avouerez, comme si j’affirmais que « parce que noir … malodorant » ou encore « parce qu’Arabe…travail mal fait ». Celui qui affirmera que ces phrases ne sont pas racistes n’a vraiment rien compris à la défense des valeurs universelles. C’est le cas de Menahem Macina ! Pour lui « Quiconque a une maîtrise suffisante de la prose française ne s’étonnera pas que je ne voie aucune allusion au racisme présumé de V. Perez, dans cette phrase de Ch. Enderlin. Ce que le journaliste exprime, c’est tout bonnement son agacement devant le fait qu’on discrédite le rapport d’un praticien, au seul motif qu’il est Palestinien, et donc… forcément partial par solidarité » (sic !)

Je pourrais lui donner crédit de son verdict si, évidemment, j’avais dénigré d’une quelconque manière le rapport du praticien au seul motif qu’il est Palestinien. Oui, mais voilà ! Dans mon message, que je site ci-après dans son intégralité, nulle trace d’une quelconque déconsidération envers ce médecin :

« Le jeudi 11 septembre 2008 à 07:28, par Victor PEREZ

Mr Charles Enderlin,

Mais quand donc arrêterez-vous de prendre les lecteurs pour des imbéciles ?
Le médecin "Palestinien est il plus qualifié que le médecin Israélien ? Ne peut-il mentir comme vous le supposez pour le médecin juif ? Mais au delà de cette triste constatation exprimée dans votre blog, quand donc prouverez-vous VOTRE bonne FOI?
Par exemple, en organisant un débat public entre ces deux médecins afin que chacun se fasse une opinion sur votre travail.
Car n'oubliez JAMAIS, que du débat qui fait rage il n'est sujet que du crédit que l'on peut vous porter ainsi qu'à France 2.
Et pour le moment, votre conduite nous mène tout droit à une certaine méfiance, voire à une méfiance certaine.

Cordialement
»

Comme chacun peut le juger, nul discrédit de ma part envers ce médecin ‘’palestinien’’. La phrase que je souligne en gras ne fait réponse, ni plus ni moins, qu'au discrédit que porte Charles Enderlin envers le médecin juif qui affirme avoir soigné Jamal Al-Dura antérieurement à ses blessures. Je mets donc les deux médecins sur un même pied d’égalité. De surcroît, dans ce petit message je sollicite de Scoopy un débat public entre ces deux professionnels pour que nous, simples spectateurs, puissions y voir plus clair.

Tout cela, les lecteurs auraient pu le voir au premier coup d’œil et se faire par eux-mêmes une opinion si, évidemment, le responsable du site de l’Union des Patrons Juifs de France avait eu l’honnêteté de publier les quelques lignes de ma réponse au sein même de son article aux fins qu’ils jugent sur pièce et non pas les renvoyer à un lien que peu consulteront car se fiant aux dires de ce dernier.

Ce qu’il n’a pas fait certes, mais lui a, cependant, permis de régler un petit compte personnel en me faisant passer, par des mots et un style savamment choisis, pour un paranoïaque, un frustré et un rancunier (des qualités dont il serait bien incapable de prouver leurs fondements) mais surtout d’avoir une belle introduction à un article où l’objectif est, évidemment, la ‘’défense’’ à tout prix et contre tout bon sens de Charles Enderlin. Ce qui est, je vous l’assure bien plus grave si l’on considère les nombreux doutes que portent beaucoup d’entre nous sur le reportage controversé.

Dans un précédent article, j’affirmais que Menahem Macina, de par l’utilisation du site qu’il a en charge le transforme en outil destructeur pour les intérêts d’Israël mais aussi pour ceux du peuple juif. Aujourd’hui j’amène la preuve que sa vision des faits et erronée et, qui plus est, malhonnête.

jeudi 25 septembre 2008

Petite controverse

Quoi de plus sain qu’une petite polémique enrichissant un débat quel qu’il soit ? Ne dit on pas que de deux Juifs en sort trois avis ? Mais quelquefois un échange peut être stérile.

Menahem Macina est webmaster rémunéré du site UPJF (Union des Patrons Juifs de France) et chargé de faire connaître l’opinion générale des membres de cette association qui, reconnaissons le, est pro-israélienne. Ce responsable est donc en devoir de publier les textes qu’il juge digne d’être connus des internautes dans cette optique. Sauf que quelquefois son travail déborde du cadre de sa mission et le site devient ainsi, entre ses mains, un outil destructeur pour les intérêts d’Israël mais aussi pour ceux du peuple juif. D’où les nombreuses plaintes d’internautes, à son égard, adressées à ses patrons et qui nous ont valu des démissions publiques à répétition sans jamais de mise à exécution de sa part.

J’ai écris récemment un article intitulé « Les zigzags de Charles Enderlin ». Après l’avoir lu, Menahem Macina a décidé de le publier sur le site qu’il gère comme il le fait quelquefois avec mes chroniques. Mais non, sans auparavant, lui avoir donné une touche personnelle de son cru. Chose habituelle si l’on sait que fautes d’orthographes, coquilles ou syntaxes lui sont désagréables. Sauf que lors de la publication de mon texte, et après lui avoir ajouté un avis désagréable sur le sujet écrit, (Charles Enderlin … tiens comme c’est bizarre) ce dernier a préféré souligner les fautes par de nombreux [sic] que de les corriger. Ce qui supprime d’autorité toute lisibilité du texte et décourage les lecteurs de toute bonne compréhension. Ce qui détonne si l’on sait que ce dernier est rémunéré, alors que la plupart des auteurs sont des bénévoles !!!

La question que l’on peut donc légitimement se poser suite à cette constatation n’est autre que de savoir quel était l’objectif recherché par une telle conduite ? Sinon répondre indirectement au sujet traité qui lui déplaît et le réduire, sans arguments, à sa plus simple expression. Le thème étant ce qu’il est commun d’appeler « L’affaire Charles Enderlin », il n’est donc pas absurde de s’interroger sur l’attitude de ce webmaster !!!

D’autant plus que ce dernier est coutumier du fait lorsqu’il s’agit de l’envoyé permanent de France 2 en Israël. Déjà en 2005 je lui reprochais publiquement une prise de position mesquine face à l’Agence de presse Metula News Agency. La lecture de cet échange à plusieurs permettra, à qui le lira dans sa totalité, de se faire une meilleure opinion de l’individu.

On ne sera donc pas étonné de lire le chapeau rageur et modifié à plusieurs reprises, (suite à mes différentes interventions et sans jamais mettre celles-ci à disposition de ses lecteurs), qu’il a cru bon de laisser sur la publication de mon texte . On ne sera pas consterné d’y voir que je passe pour un demeuré, un revanchard et un orgueilleux. On ne sera pas surpris, non plus, d’apercevoir que des échanges privés sont mis sur la place publique et trafiqués à dessein afin de détourner le regard du sujet principal : Les zigzags de Charles Enderlin sur son blog, motivés probablement par la progression de la mise à bas de sa notoriété.

Pour conclure cette petite mise au point, dont je doute que Menahem Macina ait l’honnêteté de publier, il est des controverses inutiles et qui n’enrichissent guère le débat. On pourrait souhaiter qu’à l’avenir elles s’abstiennent d’apparaître et que seule la défense de nos intérêts communs soit prioritaire.

Mais c’est oublier que l’administrateur salarié de l’UPJF est un as pour les créer.

mercredi 24 septembre 2008

Les zigzags de Charles Enderlin

L’Affaire Charles Enderlin est, à n’en pas douter, au début de son épilogue. La Commission Patrick Gaubert, du nom du Président de la LICRA, aura pour vocation de juger si les accusations portées depuis prés de huit années contre le travail de l’envoyé permanent en Israël et France 2 ont une base réelle et solide ou, au contraire, ne sont que balivernes et destinées à réduire à peau de chagrin la réputation de celui-ci et de son employeur.

Mais au-delà du verdict que devront rendre les experts sur la ‘’mort’’ de Mohamed Al-Dura ou sur sa mise en scène, il est des questions que tout quidam surfant sur le blog de Scoopy ne peut éviter de se poser quant à son honnêteté intellectuel. Ainsi, par exemple, l’on peut s’apercevoir lors de sa lecture, que les textes publiés y sont quelquefois modifiés. Il en est ainsi du texte intitulé « Le Crif et Michaeli » où le dernier paragraphe a été tout simplement retiré. Il serait assez intéressant d’en connaître la raison. La nouvelle version conserve cependant les commentaires des internautes y faisant référence. Aberrant.

D’autres incohérences peuvent y être notées. Charles Enderlin affirme haut et fort à qui veut l’entendre qu’il est pour une commission d’experts sur le sujet qui le fâche avec tant de monde depuis tant d’années. Il l’écrit aussi sur son blog.

« Le Crif et Michaeli » Le samedi 5 juillet 2008 à 23:36, par Charles Enderlin

« Je ne suis pas habilité à nommer une commission... Si une telle commission voit le jour et si elle a les garanties de sérieux, d'indépendance et de professionnalisme France 2 et moi-même y apporteront toute l'aide nécessaire ».

Le vendredi 19 septembre 2008 à 11:00, Charles Enderlin, lors d’une réponse à un internaute l’interrogeant sur la création de la commission décidée par Patrick de Carolis confirme : « Je suis pour, des deux mains ».

Pourtant, il fut un temps, pas si éloigné que cela, où ce dernier affirmait, toujours sur son blog et dans un article intitulé « Le dessin de Plantu » :

Mardi 1 juillet 2008 à 11:53 par Charles Enderlin : « Ni France 2 ni moi même ne pouvons nommer de commission d'enquête » (sic !).

A quel moment faut-il le croire ? Est il si perdu pour changer d’avis de mois en mois !!! Ou faut il enregistrer un récent lâchage de la part de la direction générale de France Télévisions à l’encontre de ce journaliste pourtant qualifié de chevronné par ses pairs si empressés, alors, à signer une pétition en sa faveur ?

Il est par ailleurs intéressant de noter que la commission crée aura, forcément « les garanties de sérieux, d'indépendance et de professionnalisme » (France Télévisions ne pourra faire moins) que Charles Enderlin réclame et qu’il lui sera donc difficile de contester ses conclusions.

Loin de vouloir établir une liste exhaustive de ses zigzags, un dernier point important est à relever. Depuis septembre 2000 les ‘’blessures’’ de Jamal Al-Dura ont été filmé sous tous les angles par les soins du caméraman de France 2, puis diffusés librement sur les ondes hertziennes de la chaîne. Mais pas seulement. Un médecin israélien, de par ce fait, a décidé de participer au débat en y rajoutant le dossier médical de Jamal Al-Dura lorsqu’il fut son patient lors de l’année 1992. Un ajout primordial qui ne peut que confirmer ou infirmer l’authenticité de ces blessures. Ce qui n’a pas l’air de plaire à Charles Enderlin si l’on se fie à ce qu’il écrit sur son blog.

Le jeudi 11 septembre 2008 à 13:45 : « Il faut souligner que le médecin israélien en question n'a jamais contacté Jamal a Dura pour lui demander l'autorisation de lever le secret médical et publier son dossier. (…) Visiblement, pour lui le secret médical n'existe pas lorsqu'il s'agit d'un palestinien ».

On mentionnera, outre le fait que semble t-il le secret médical ne doit agir qu’à l’encontre des opposants à la ligne d’Enderlin, qu'un racisme anti-palestinien -dixit ce dernier- estampille forcément le médecin israélien.

Comme on peut le voir par cette petite analyse, l’envoyé de France 2 en terre sainte ne sait plus vraiment quel doit être son axe de défense. Il louvoie tellement que l’on peut affirmer sans se tromper qu’il est en proie à un véritable stress quant à l’issue de cette affaire.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

mardi 16 septembre 2008

La Paix ‘’palestinienne’’

Abou Mazen, le Président de l’Autorité palestinienne, a accordé une interview au journal Haaretz. On peut y lire les exigences de ce dernier qui ne sont pas si éloignées, si l’on y réfléchit, de celle du Hamas.

A la question du journaliste : « Il est clair que sur la question du droit au retour, les réfugiés reviendront seulement dans les secteurs de l’Etat palestinien ? » Mahmoud Abbas, du nom de celui qui rédigea une thèse révisionniste et négationniste sur les chambres à gaz à la suite d’études dans l’ex Urss, lui répondit : « Pas du tout. Cette question n’est pas claire du tout. Il existe aujourd’hui, cinq millions de réfugiés palestiniens dont les ancêtres ont été expulsés de la région d’Israël, et non de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Nous comprenons que si nous vous demandons le retour des cinq millions de réfugiés en Israël, l’État d’Israël serait détruit. Mais il nous faut parler de compromis et voir quel nombre vous pourriez accepter. ».

Ainsi c’est clair : pas de paix si Israël se refuse à accueillir les descendants de ceux qui s’écartèrent en 1948 le temps que les armées des « pays frères arabes » jettent les Juifs à la mer. Pas de paix, également, si le compromis ne reconnaît pas la faute d’Israël dans cette ‘’expulsion’’ israélienne : « Nous avons à parler de la reconnaissance par Israël de sa responsabilité dans le problème des réfugiés, et nous discuterons ensuite du droit au retour dans la pratique »

C’est donc dit explicitement : Israël se doit de reconnaître « sa faute » dans son désir d’indépendance sur sa terre ancestrale exprimé en 1948 (cela serait presque chose faite si l’on prend note de ce que dit Ehud Olmert lors d'une session à huis clos de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset).

Hors cette exigence d’un aveu d’une ‘’faute juive’’ dans la « nakba palestinienne », il est d’autres revendications qui démontrent que c’est une capitulation (pour le moment) qui est réclamée de la part de l’Etat juif: « Il y a une question centrale qu’Israël a tendance à ignorer : les actifs des Absents. C’est une question très importante, presque la base du problème. ».

Ainsi, la logique ‘’palestinienne’’ exigerait, en sus d’un retour d’un certain nombre de réfugiés, et les dédommagements dus aux ‘’victimes palestiniennes’’ désireuses de poursuivre leurs vies ailleurs, le droit à la récupération des actifs abandonnés par ces derniers et occupés, depuis, par ceux qui seront devenus les ‘’fauteurs’’ de guerre. Chacun peut imaginer, d’ors et déjà, les conflits israélo-israéliens qui s’ensuivront, l’accueil -en conséquences- réservé à ceux qui reviendront « chez eux » et le parti pris des arabes israéliens dans ce que d’aucuns auront le toupet d’appeler « l’accord de paix » !!!

Une autre incongruité sur les futures frontières de « l’état de Palestine » est proclamée dans cette interview : « On nous a présenté plus d’une proposition. Je peux vous dire que, entre autres choses, nous avons demandé d’effectuer des négociations sur le no man’s land et pas seulement sur l’ensemble de la Cisjordanie. [Par exemple, la région de Latrun.] ». Région située à l’ouest de la ligne d’armistice de 1949 et donc en territoire israélien.

Il est des accords qui signent d’entrée d’autres conflits. Signer une telle paix équivaudrait à détruire Israël de l’intérieur et à petit feu. Il est donc urgent, quitte à passer pour un fauteur de guerre, que l’Etat d’Israël cesse toute discussion avec cette Autorité palestinienne qui n’a d’autre combat que de trouver ce qui le divisera et donc l’affaiblira dans l’objectif unique de le voir disparaître.

Exit Ehud Olmert qui, alors, dans un discours de prise de fonction nous avisa qu’il était fatigué. Dans le débat politique qui s’annonce, le choix d’un Premier ministre devra se faire à l’aune des concessions possibles de l’Etat d’Israël. Tout autre choix conduira les Israéliens sur un chemin pentu où la Paix n’est qu’un vain mot.

vendredi 12 septembre 2008

Les automatismes de Charles Enderlin

Allez lire l'échange que j'ai eu avec Charles Enderlin. Appréciez comment ce dernier au travers d'une de mes questions, somme toute logique, m'attribue un racisme afin d'éviter de répondre à la seule question qui vaille.

A quand des débats contradictoires ?

http://blog.france3.fr/charles-enderlin/index.php/2008/09/08/78161-les-bless
ures-de-jamal-a-dura#co


Une réaction qui dévoile l'automatisme qui le nourrit.

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