jeudi 29 juin 2006

La ‘’résistance’’ de Scoopy

On ne présente plus Charles Enderlin, alias Scoopy, depuis que son caméraman ‘’palestinien’’ lui a apporté sur un plateau « l’assassinat » de Mohamed Al-Dura par l’armée israélienne le 30 septembre 2000. Ce n’est pas tant ce ‘’meurtre filmé en direct’’ qui rendit « le meilleur spécialiste du Proche-Orient » (dixit ses collèges de France 2) populaire, mais plutôt le grief porté à son endroit d’avoir diffuser une mise en scène organisée par la propagande ‘’palestinienne’’ et son manque de preuves pour démontrer la véracité de ce reportage.

L’autre certitude quant à cette insulte faite à l’honneur des Forces de Défenses d’Israël, au peuple israélien et au peuple juif dans son ensemble, est la carence -malgré les menaces maintes fois renouvelées de sa part mais aussi de sa direction- de plaintes déposées à l’encontre de ceux, connus de tous, qui formulent publiquement et explicitement, preuves à l’appui, l’accusation de diffusion d’un faux.

A l’aune de ces observations tout un chacun devrait donc se voir vacciné lors de l’écoute des interventions télévisuelles de ce journaleux. Malgré tout cela, il est très difficile pour un honnête téléspectateur de France 2 de rester zen lorsqu’il l’entend qualifier les actes de guerre ‘’palestiniens’’ de « résistance ».

Ce terme -qui rappelle les actes de bravoures d’êtres humains refusant, à leurs risques et périls, la suprématie de toutes les idéologies mortifères- a, dans la bouche de ce franco-israélien, une saveur de trahison des valeurs qui façonnent notre monde.

En effet ! Qu’est-ce une résistance ? Est-ce l’acte de prier ou de manifester pacifiquement pour ne pas recevoir, sur le coin du museau, une roquette (artisanale ou non) mortelle pour soi ou ses proches -enfants et vieillards compris-, ou le fait de ne vivre que pour l’espoir d’un atterrissage fatal dans les rues de Sdérot (ou ailleurs) dans l’objectif avoué de réduire une « occupation » israélienne qui ne demande, pourtant, qu’à disparaître dès la sécurité des Israéliens assurée ?

Résister, est-ce le fait de réunir les forces armées à la frontière pour prévenir toute attaque des ennemis, ou celui de creuser un tunnel débouchant en territoire adverse, s’y introduire et assassiner, de sang froid, des militaires endormis qui, au plus fort des combats, n’ont jamais usé de la barbarie employée par les « résistants » si chers à l’envoyé permanent de France 2. ‘’Barbarie israélienne’’ pourtant induite presque à chaque intervention médiatique du ‘’spécialiste’’ de ce conflit.

La résistance, est-ce enfin l’affirmation de la libre circulation d’un civil sur tout territoire quel qu’il soit ou son rapt à des fins de faire libérer des assassins et/ou des criminels de guerre et contre l’humanité condamnés par une Justice digne ce nom ? L’assassinat d’Eliyahou Asheri (z''l) âgé de 18 ans est il un acte de bravoure de cette « résistance » ou un acte meurtrier réclamant justice pour lui, sa famille et son peuple ?

La résistance est donc, seulement, une question d’appréciation et de partis pris en fonction des causes défendues. Le hic de ce constat, étant uniquement l’interdiction faite à tout journaliste de choisir au nom de la déontologie et, en ce qui concerne le scoopy international, au nom de la charte de France 2.

En conséquences, on ne s’interroge plus sur la cause idéologique préférée de Charles Enderlin. En revanche, on peut s’interroger sur l’atermoiement du gouvernement israélien à émettre une exigence officielle d’un rappel immédiat de ce journaliste par son pays d’origine, faute d’attendre quoique ce soit de la direction de la rédaction de France 2.

En réalité, ne serait il pas plus utile à la France et sa politique pro-arabe par ses reportages sur les actes de « résistances » des ‘’jeunes de banlieues’’ ?

D’aucuns, Israéliens, affirmeraient que oui.

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen de la case recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog. 

vendredi 16 juin 2006

Ivan Rioufol n’est il pas écœuré ?

Patrick Saint-Paul, correspondant du Figaro en Israël, fait il moins ‘’vomir’’ à la lecture de ses ‘’articles’’ que son confrère, de Libération, Pierre Marcelle ? Il semblerait que non. D’autant plus qu’il est sur place et a donc tous les moyens pour vérifié la sincérité des informations qu’il nous présente.

Dans un papier (cela ne peux porter le nom d’article) intitulé « Houda, nouvelle icône des Palestiniens », il utilise tous les artifices connus pour porter atteinte à l’honneur d’Israël et lui faire porter la responsabilité du drame de la plage de Gaza du vendredi 9 juin. Il faut, en effet, atteindre le dernier paragraphe pour savoir, en une ligne de quelque mots, que le Hamas est suspecté par l’enquête israélienne d’avoir enfoui, intentionnellement, une mine pour prévenir toute attaque de commandos israéliens. Rien, dans le corps de ce pamphlet, ne vient corroborer l’idée d’une investigation personnelle sur le sujet abordé.

Au début de son texte, l’« explosion sur une plage de Gaza » est anonyme. Ensuite vient le rappel du « petit Mohammed al-Doura, tué par balles le 29 septembre 2000 devant des caméras de télévision dans les bras de son père au début de la seconde Intifada » puis, aussitôt, le refus israélien de « toute responsabilité, après avoir reconnu dans un premier temps être à l'origine du drame ». Quel lecteur peut, tel présenté, croire en la bonne foi de ce peuple qui, rappelons le, a « plaisir à humilier » et maintenant, vraisemblablement, ‘’plaisir à assassiner ’’ et peu enclin à endossé ‘’ ses meurtres ’’ ?

Et si un doute peut subsister dans l’esprit du lecteur, PSP s’emploie à le lui ôter en citant la tante de Houda Ghalia « l’icône vivante » de la ‘’barbarie’’ israélienne : « (..) Elle ne se souvient pas non plus de Mohammed al-Doura. ‘’C'est le petit qui a été massacré, comme notre famille’’ , lui rappelle sa tante ».

Un journaliste, digne de ce nom, aurait depuis longtemps vérifié l’accusation, et aurait, tout au moins contacté Arlette Chabot -directrice de la rédaction de France 2- pour savoir pour quelles raisons elle avait affirmé, au micro de la radio RCJ, son incertitude sur l’origine de la balle qui aurait tué ce garçonnet. Ce même journaliste, respectueux de la déontologie de son métier, aurait demandé à Charles Enderlin les preuves de l’assassinat de cet enfant. Preuves que ce dernier ne peut fournir mais persiste, pourtant, à affirmer détenir.

Le reste de l’article est à l’avenant.

Alors, se dira t-on, que cherchent les journalistes qui accusent, indirectement ou non, les Israéliens d’assassinats et/ou de massacres ? Quel est donc leur objectif premier pour insister aussi lourdement et insuffler aux lecteurs le mépris, sinon la haine, d’Israël, de son peuple et donc du peuple juif ? Est-ce cela ce que l’on nomme Information ? A quand une prise de conscience des élites de ce pays ? Faut il croire que tous sont obnubilés par la haine du Juif, et que leur conscience se complait devant tant de mensonges ? La France est elle perdue, corps et âme, pour le combat de la Justice et de la Vérité ?

Ivan Rioufol, Journaliste de talent dans ce quotidien et qui revendique sa liberté de plume, ne se sent il pas gêné par l’accointance d’écrits aussi nauséabonds ? Ne doit il pas réagir publiquement, dans son bloc-notes du vendredi, pour émettre un doute sérieux sur la qualité de ses ‘’confrères’’ et, ainsi, remettre en cause l’idéologie du moment ? A savoir, la diabolisation, quel qu’en soit le coût, d’Israël, seule démocratie du Proche-Orient et premier rempart de l’Europe au déferlement de la haine islamique, mais aussi des extrêmes de droite et de gauche. Ne doit il pas, lors de réunions de la rédaction, taper du poing sur la table, et exiger le respect du consommateur de leur Journal par la publication de faits vérifiés et vérifiables ?

Que penser, donc, de ce silence assourdissant entourant ‘’l'entreprise'' de sape systématique qu’effectuent les propagandistes infiltrés dans tous les médias français ? Peut on espérer, bientôt, un sursaut de la part des intellectuels faisant honneur à leur rang, ou doit on les croire complices ou, pire, incapables d’une riposte digne des valeurs que nous a enseigné la République ?

Qu’ils n’agissent pas, et ils se verront de plus en plus exclus du contrôle du destin de leur pays et, principalement, du système qui le régit. Qu’ils s’opposent, et la France n’en sera que la principale bénéficiaire.

A eux de choisir avant que d’autres choisissent pour eux.

mercredi 14 juin 2006

Un billettiste à vomir

Le billet du jour de Pierre Marcelle, intitulé « Les armes des Palestiniens » ne détonne pas de tous les précédents. Comme tous les autres il contient LA vérité de l’auteur. Suite à leurs lectures, nul ne peut plus ignorer la véritable raison quant à la situation financière catastrophique du quotidien qui l’emploie. La publication incessante de textes orientés, prenant le lecteur pour plus idiot qu’il n’est, est sans doute la raison du départ d’une grande partie du lectorat de Libération vers d’autres sources d’informations. Ce qui ne peut réellement déplaire à tout individu soucieux de la déontologie du métier. Dans le cas de ce quotidien, il ne faut donc pas s’étonner de le voir remplir, de plus en plus, le rôle de papier d’emballage pour les étals des marchés de France, ou de papier de toilette pour les WC publics et mal entretenus. Voire, disparaître définitivement des kiosques.

Dans le corps du texte, Pierre Marcelle écrit : « (…) depuis neuf mois qu'Israël évacua Gaza comme un dompteur referme la porte de la cage (…) ». Image forte ne pouvant que conduire à mépriser le peuple israélien prenant, sans doute, ‘’plaisir à humilier ’’. Un journaliste, digne de ce nom, aurait rajouté -en respect pour ses lecteurs et afin de leur permettre une vue d’ensemble- la porte de sortie vers l’Egypte.

Pas Pierre Marcelle obnubilé par son mépris d’Israël.

Plus bas, ce scribouillard compare la situation de la jeune Houda Ghalya « vivante icône », « 10 ans, titubant dans le sable auprès des cadavres de sa famille, sur la plage d'Al-Soudania » tués par « un obus israélien (mais sur le Net de toutes les hypothèses déjà contesté) », et le « canonisé martyre » du carrefour de Nétzarim Mohammed Al-Dura, 12 ans, mort le 30 septembre 2000 par « une balle israélienne (mais cinq ans après toujours contestée) ».

Quel journaliste honnête aurait osé ce parallèle sans, auparavant, vérifier ses sources ? A l’aube du sixième anniversaire de la diffusion de la mise en scène du « Carrefour de Netzarim », aucune enquête sérieuse de la part de ce propagandiste ne vient étayer l’affirmation de Charles Enderlin ou balayer l’incertitude émise par Arlette Chabot -directrice de la direction de France 2- quant à l’origine du tir. Sans parler, évidemment, de tous ceux ayant visionné le film et garantissant, à la suite, la mise en scène du caméraman ‘’palestinien’’.

Affirmation, donc, gratuite de ce journaleux, bien incapable de prouver ses affirmations. Quant à attribuer définitivement le « massacre » de la plage d’Al-Soudania, à un « obus israélien », le ‘’journaliste’’ qu’il prétend être n’a pas eu besoin d’attendre le résultat de l’enquête pour être assurer de la responsabilité totale des Forces de Défense Israéliennes de ce nouveau massacre de ‘’Palestiniens’’ par des ‘’Palestiniens’’. Une enquête, certes, de Tsahal, mais ne demandant qu’à être démentie ou confirmée. Ce qui est hors de portée intellectuelle de ce faiseur d’opinions négatives à l’encontre d’Israël et de ses soutiens.

Nul n’a besoin d’une longue investigation pour s’apercevoir que pour Pierre Marcelle, mais aussi ses collègues de travail, Israël -comme le Juif il y a peu- est forcément responsable, forcément coupable, forcément condamnable. Et tant pis, si quelque Juifs, ou soutiens de leur cause, démontent au fil du temps -immanquablement et point par point- les accusations faites sur mesures. Ces derniers n’étant pas lecteurs payants de Libération, et n’abusant pas de la Justice, le quotidien a peu, voire rien, à craindre.

Un qualificatif nomme, sans se tromper, l’attitude tenue par Pierre Marcelle. Lors d’accusations mensongères, systématiques et répétées, l’antisémitisme n’est plus un doute. D’autant plus, lorsqu’en conclusion de son pamphlet salissant Israël, il affirme : « (…) les armes que constituent ces images choquent, ceux-là qui s'en indignent devraient bien s'aviser que les Palestiniens n'en ont pas d'autres ».

Pierre Marcelle, lui, a la plume. Il s’en sert et en abuse en faveur d’un combat nauséeux.

vendredi 9 juin 2006

Explicite et implicite

Tout ce qui est explicite est dit, formulé et expliqué. Et réciproquement. A contrario, tout ce qui est implicite est non dit, non formulé et encore moins expliqué. Donc confus et obscur. Cette méthode est employée, en règle générale, par ceux désirant laisser accréditer une idée qui n’est pas la leur, tout en leur permettant de la démentir au moment opportun . Ce qui fait le bonheur des « idiots utiles » occidentaux, mais aussi celui des ‘’experts’’ de toutes sortes portant souvent les deux casquettes.

Un exemple concret. Mahmud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne, a décidé d’organiser un référendum dont le sujet ne mentionne nullement le nom d’Israël, pourtant partie prenante, aux yeux de tout observateur pertinent, à toute résolution définitive du conflit proche-oriental. Cela n’empêche point nos ‘’experts’’ -en particulier les ‘’journalistes’’ n’ayant jamais mis le pied en cette région mais nous informant (sic), tout de même, des dessous du conflit- de voir en cette consultation populaire une demande de ‘’reconnaissance’’ de l’Etat d’Israël dans les ‘’frontières’’ d’avant 1967, soit la ligne d’armistice de 1949 !!!

On ne peut s’empêcher de se demander pourquoi alors, si cela est, Mahmud Abbas ne pose pas franchement la question ??? « Reconnaissez vous le droit d’Israël à exister ? ». C’est simple et a le mérite d’être clair. Cela permettra de connaître, tout au moins, explicitement l’avis du « peuple palestinien » et autorisera, par une approbation, un bond extraordinaire dans la solution définitive du conflit. Si, donc, cette question n’est point posée, c’est qu’un éventuellement acquiescement à cette question ne peut être accepté par tous leurs leaders.

Evidence qui devrait mener de véritables Experts en la matière à s’interroger publiquement sur la raison de ce refus, qui dure -faut il le rappeler- depuis 1948. Ils pourraient, ainsi, découvrir, lors de la lecture du texte qui sera proposé aux suffrages des électeurs, l’exigence d’un ‘’Droit au retour ’’ de millions de « réfugiés » et de leurs descendances au sein même de l’Etat des Juifs, seul refuge leur permettant de vivre en sécurité et selon leurs desiderata. Ils s’apercevraient, alors, que les ‘’experts’’ auto-proclamés font le jeu de nos « idiots utiles » et militent implicitement (que cela soit volontaire ou non) pour une résolution du conflit clôturant la « parenthèse » israélienne. Ils discerneraient la volonté ‘’palestinienne’’ (mais pas seulement) explicite de voir Israël se convertir, sous le nombre, en un pays mixte, puis en un pays à majorité musulmane et enfin en un pays islamique qui ne comprend nulle minorité ‘’d’infidèles’’.

Nul doute, alors, que ces Experts honnêtes dénonceraient le jeu trouble de Mahmud Abbas, que les ‘’journalistes’’ nomment, encore trop souvent, de son nom de guerre Abou Mazen.

Mais voilà ! Ces véritables Experts existent peu car tenus, implicitement, à l’écart du débat pour cause de « politiquement correct ». Affaires et pétrole obligent.

Cela est, pour le moins, explicite.

mardi 6 juin 2006

Le Palestianisme à bout de souffle

Cela va mal dans les rangs des anti-Israéliens primaires. Ils en sont à réclamer que le Hamas soit considéré comme un partenaire pour une « paix juste et durable » (comme ils disent) au Proche-Orient. Quitte pour cela déformer la réalité et passer pour des « idiots utiles » aux yeux des lecteurs, malgré leurs titres pompeux.

Dans une chronique intitulée « Non au boycott du Hamas » et co-écrite par Esther Benbassa (encore elle) et François Burgat directeur de recherche au CNRS, les escroqueries intellectuelles commises par ces deux préposés de l’idéologie verte-rouge sont foisons.

Comme par exemple :

« Le Hamas «refuse de reconnaître Israël». Mais près de dix ans après celle de l'OLP, où en sommes-nous de la reconnaissance réciproque d'un Etat palestinien par Israël, dont les frontières fluctuent au gré de ses majorités électorales et des annexions en Cisjordanie ? »

Quelle dose de mauvaise foi faut il pour ignorer la reconnaissance officielle du « peuple palestinien » par l’Etat d’Israël un certain jour de septembre 1993 sur la pelouse de la Maison Blanche ? Sans parler, évidemment de l’acceptation du partage onusien de 1947, ou de la proposition en 1967 de Moshé Dayan (z ‘’l) de restituer les territoires contre une paix définitive.

Quelle dose est nécessaire pour leur permettre de faire abstraction du choix du Hamas de favoriser, par de multiples attentats et crimes contre l’humanité, l’opposant aux « Accords d’Oslo » Benjamin Natanyaou plutôt que l’initiateur de ces dits ‘’accords’’, Shimon Pérès, pour le poste de Premier ministre en 1996 ?

Et quelle dose, enfin, pour, ainsi, négliger le plan proposé par Ehud Barak, alors Premier ministre lors des discussions de Camp David en l’an 2000, qui cédait la quasi totalité des territoires conquis en 1967, y compris « l’esplanade des Mosquées » si cher au cœur du Judaïsme ? Plan qui reçu, comme réponse, la « guerre d’Oslo » ainsi que son cortège de morts et de victimes agrée par le Hamas.

Autre exemple ahurissant :

« Le Hamas refuse d'abandonner la violence, nous assène-t-on quotidiennement en guise d'analyse. Celui-ci a pourtant, depuis dix-huit mois, déclaré une trêve explicite et s'y est tenu ».

Est il nécessaire de rappeler à ces deux ‘’Directeurs’’ que le système de « franchise » existe dans ces territoires aux bords de la guerre civile ? Et, qu’entre mauvais amis mais ayant un ennemi en commun, peu importe, alors, l'octroi du gain des scalps des victimes israéliennes. L’objectif collectif étant, jusqu’à preuve du contraire, l’éradication de l’Etat d’Israël par la force, ou la négociation et l’obtention du ‘’Droit au retour’’ d’un nombre suffisant de « réfugiés » pour y acquérir la majorité démocratique et mettre fin au refuge juif.

Au delà de ces deux exemples parmi tant d’autres, si démonstratifs de leurs pensées nauséeuses, il est une question qui se pose à tous les membres du peuple juif. Qu’auraient été leurs réactions à la publication, en 1933, d’une chronique intitulée « Non au boycott du parti nazi » ou autre « Aidons les nazis » ? Une chronique transformant volontairement la réalité jusqu’à en masquer l’un des objectifs principaux d’Adolphe Hitler, à savoir la « solution finale du peuple juif », et signée par une ‘’intellectuelle’’ juive !!! Le dégoût aurait fait, à n’en pas douter, partie intégrante de la panoplie de leurs réactions.

On peut gager par ailleurs, et sans prendre de trop grands risques, qu’elle aurait été au minimum tondue à la libération, sinon jugée et condamnée pour complicité. En compagnie, évidemment, de la direction du torchon qui n’hésite plus à publier de véritables appels d’aides à une organisation criminelle reconnue comme telle par les instances européennes.

Nous n’en sommes pas là aujourd’hui. Mais, n’en doutons pas, les Israéliens seront ravis d’assister, le moment venu, à cette ‘’épuration’’ intellectuelle d’individus qui pourrissent tous débats sérieux, mais aussi tout espoir de Paix au Proche-Orient.

lundi 5 juin 2006

Les ‘’réflexions’’ de la Tribu K

K de « Kemites » et non pas de « Katastrophe » prononcé volontairement sur un ton nazi-llard ( nous rappelant une triste époque) mais justifié au vu des actions de cette tribu qui s’apparente aux hordes sauvages sans lois ni fois mais n’ayant pas, encore, commis l’irréparable. Des actes se réclamant de l’emploi de la force des biceps car dénués, sans aucun doute, de tous échos laissant entrevoir, quelque peu, un soupçon d’intelligence dans les initiatives prises.

Il y a quelques jours, une trentaine de ses membres ont décidé, sous l’impulsion de Kémi Séba (alias Stellio Gilles Robert ) co-fondateur de ce parti, d’opérer une descente rue des Rosiers afin de « karchériser » les militants juifs de la Ligue de Défense Juive et ceux du Bétar.

« Où est le Bétar ? Que les Juifs viennent se battre s'ils l'osent ! ». Ou étaient donc ces militants juifs, si prompts à faire le coup de poing si l’on en croit ceux qui les comparent à tous les extrémistes que compte la planète ? Pas, en tous les cas, rue des Rosiers où, semblait les chercher la tribu K dont l’objectif annoncé n’est autre que la défense du « peuple noir ». Si la tête ‘’pensante’’ de cette bande est inapte à trouver l’adresse exacte de ces ‘’extrémistes’’ dans l’annuaire téléphonique, nul doute que la réussite de leur objectif est, d’ors et déjà, très mal engagée !!!

Autre exemple de leur ‘’perspicacité’’ ! Le vendredi 19 mai, vers 19h30 -heure où le repos du Shabbat s’impose aux Juifs religieux- ils opérèrent une incursion dans une salle parisienne de pratique du Krav-maga aux cris de « Y a-t-il un juif, un Cohen parmi vous ? ». Outre le moment peu propice à l’entraînement de Juifs, militants de la cause de leur peuple, est il opportun de rappeler que tous n’ont pas comme patronyme celui de Cohen ???

Faut il leur rappeler que des Juifs, fiers de ce qu’ils sont, portent -aussi- des noms aussi communs que Perez, Dufour ou encore Dupont ??? Inutile. Ils seraient, par la suite, enclins à voir des Juifs partout. Ce qui fragiliserait n’importe quel enfant, femme ou vieillard.

Que penser, donc, de ces individus maniant plus diligemment la menace physique que la réflexion ? En tous les cas, pas ce que pense Michel Thooris, Secrétaire Général du syndicat Action Police CFTC, des ‘’extrémistes’’ de la LDJ et du Bétar : « Nous ne considérons en aucune façon que la Ligue de défense juive (LDJ) ou le Bétar créent un trouble à l'ordre public. Au contraire, ces organisations dissuadent de nombreuses personnes ou groupes de personnes hostiles à la communauté juive de passer aux actes. Les mairies se dotent de polices municipales, les supermarchés de vigiles, les manifestations sont encadrées par un service d'ordre... Pourquoi la communauté juive n'aurait-elle pas le droit de se défendre ? A partir du moment ou la LDJ et Bétar respectent les lois de la République, et accomplissent une mission de service public en défendant les personnes et les biens, au nom de quoi Dieudonné M'Bala M'Bala se permet-il de demander leur interdiction ? ».

En conséquences, en quel nom cette Tribu K s’autorise t-elle le droit de « karchériser », dans les rues de Paris ,de jeunes juifs respectueux de la loi et protecteurs d’une communauté vivant paisiblement au sein de la communauté nationale ?

Si ce n’est au nom de l’antisémitisme, cela serait en quel autre nom ?