lundi 27 février 2006

L’islamisation des esprits

Ca y est ! Les manifestations de rue, en mémoire d’Ilan Halimi et contre l’antisémitisme, ont eu lieu un peu partout en France. Les politiques ont fait acte de présence, les extrêmes ont été exclus, les médias en ont rendu compte avec la mine et la plume de circonstance, et l’excellente émission de Serge Moatti, « Riposte », en a fait son sujet hebdomadaire. La barbarie, « plus jamais ça » ! L’antisémitisme non plus ! Maintenant, l’on peut passer à autre chose et laisser la justice suivre son cours. Ce qui signifie poursuivre les assassins pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et les condamner à quelques années d’emprisonnement, non déduites évidemment les remises de peines pour bonnes conduites !!! (sic).

Ilan, lui, a été condamné à perpétuité. Sa famille et ses proches un peu moins. C’est le bilan de cette triste semaine, qui a vu, également, l’isolement de la communauté juive de France. Car, même si l’on retient le chiffre de la participation annoncé par les organisateurs, les 200.000 manifestants sont, pour la plus part, membres de la communauté. Deux cent milles mécontents, envers un acte de pure sauvagerie qui rappelle celle exercée -à plus grande échelle- par le nazisme, à accoler au chiffre des opposants à l’arrivée de Jean Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002. Plusieurs millions d’individus, durant plusieurs jours, agissant, alors, comme des anticorps salutaires en dénonçant les dérives de la société française vers une idéologie nauséeuse.

Tandis que cette semaine a observé les uns réfléchir et jauger leurs intérêts à une participation, les autres rappeler qu’il existe aussi du racisme, et les troisièmes bouder un cortège pour cause de soutiens de quelques personnalités politiques ayant dénoncé l’islamisation de leur société. Sans compter ceux qui refusaient d’authentifier l’antisémitisme du « gang des barbares » jusqu’à confirmation pleine et entière de la justice. C’est à dire dans quelques années. Ces derniers étaient, en revanche, les premiers à se hâter de descendre dans la rue pour garantir le racisme du FN lorsque des sympathisants jetèrent un musulman dans la Seine (re sic).

Deux poids et deux mesures qui prouvent, si besoin était, d’une part l’isolement de la communauté juive qui s’accroche à un espoir de sursaut de la population française, et d’autre part l’islamisation des esprits qui empêche tout débat sur l’Islam et ses travers. Une islamisation qui interdit d’affirmer l’antisémitisme vérifié et vérifiable de musulmans, mais aussi le racisme anti-blanc qui augmente jour après jour ; qui conseille au plus grand nombre de se tenir à l’écart du bouc émissaire juif afin d’éviter toutes conséquences négatives ; qui contredit la défense de nos valeurs occidentales, les droits de l’homme et de la femme ; ou qui oblige encore, et sans que cette liste soit exhaustive, à une politique pro-arabe extérieure désastreuse.

Des signes qui démontrent, à coup sûr, une islamisation rampante des esprits qui, si l’on n’y prend garde, s’imposera au fil du temps de plus en plus ouvertement jusqu’à dicter l’ordre du jour aux élus de la nation, voire leurs nominations.

Si, à contrario, la communauté juive française -mais aussi toutes les autres se situant dans ce monde occidental en péril- a une porte de sortie grâce à l’existence de l’Etat d’Israël, il n’en est pas de même pour le reste de la population qui devra subir cette épreuve, s’expatrier vers un point d’accueil qui reste à trouver, ou combattre ce danger avec les armes de la démocratie avant celles, probablement, militaires.

La mort d’Ilan Halimi (z’’l), aussi horrible soit elle, a permit aux démocrates la prise de conscience de la gravité du mal qui sévit, et qui n’a d’autre équivalence que la « Lepenisation » de la société sans, toutefois, ses anticorps et les thérapeutes prêts à guérir ce nouveau mal.

Il est à craindre, malheureusement, que ces derniers ne soient, déjà, inutiles.

mercredi 22 février 2006

Un monde à l’envers

Le monde tourne t-il encore selon un schéma régulier, ou est il tellement déboussolé que plus rien ne peut corriger sa nouvelle trajectoire ? Jour après jour, des faits nous démontrent tout le mal qui ronge les rapports entre les nations, les peuples et les cultures. Sans oublier, bien sûr, l’écologie de notre planète, qui nous rappelle combien l’individu n’y est pas grand chose s’il n’y prend garde. De surcroît, si celui-ci est de confession juive, il est possible d’affirmer que le ciel lui tombe sur la tête plus souvent qu’à un autre.

Des exemples, confirmant ce triste état de chose, foisonnent. Ainsi, un obscur journal danois, que peu d’individus à travers la planète connaissaient, a publié douze caricatures représentant le prophète Mohamed. Caricatures reprises par un journal égyptien, norvégien, mais aussi français. Quelques quatre mois plus tard, la réaction de musulmans ‘’outragés’’ fut quasi universelle. Manifestations de rues, de violences envers les ambassades danoise, norvégienne et française -en oubliant étrangement les représentations diplomatiques égyptiennes-, meurtre d’un prêtre catholique, ou encore -mais sans que la liste sois exhaustive- drapeaux foulés et incendiés sous des banderoles réclamant, entre autre, un nouvel holocauste pour les infidèles. ‘’Cerise’’, cependant, sur le gâteau immonde, le nouveau führer iranien a décidé d’organiser comme revanche un grand concours de caricatures, doté d’un prix de 12.000 $ pour le gagnant. Compétition ayant pour thème la Choa et, donc, les souffrances du peuple juif qui est accusé d’être, par son sionisme, à l’origine de la publication des caricatures danoises (sic). Accusation qui provoqua, à n’en pas douter, la mort du jeune Ilan Halimi, forcément sioniste puisque Juif.

Ainsi va, de nos jours, notre monde !!! Les communautés chrétiennes et musulmanes s’affrontent, et c’est la communauté juive qui en paie le prix. Vieille habitude qui n’étonne plus personne de nos jours et prévient toutes manifestations de soutiens et de solidarités.

Déjà en 1991 L’Irak de Saddam Hussein avait, pour assouvir sa soif de pétrole, envahit le Koweït voisin. La réaction internationale fut rapide et sans concessions pour l’Irak, qui fut bombardé afin de faire plier le dictateur de Bagdad et le sortir du territoire conquis. Ce qui ne fut pas fait sans mal, ni surtout sans dégât pour un Israël refusant de participer à ce conflit. Trente-neuf Scuds irakiens atterrirent sur la région de Tel-Aviv pour réveiller, paraît il, les peuples dormant de l’Islam et les sommer de se joindre à la « mère des batailles » contre, probablement, un sionisme « maître du monde » et « partisan de complots » à l’encontre de la civilisation dite de « Paix et de Tolérance » !!!

D’autres exemples garnissent cette haine cultivée à l’endroit du peuple juif. De la destruction des Tours jumelles de Manhattan dont le Mossad serait l’opérateur, à la guerre récente contre l’Irak exigée par Israël pour ses propres besoins, en passant par le « génocide du peuple palestinien » contraint d’utiliser le crime contre l’humanité pour se faire entendre, les réquisitoires de toutes parts se suivent et se ressemblent.

Il est, cependant, une accusation que nul n’a encore osé porter à l’endroit Israël. Celle d’avoir laissé arriver au poste de Premier ministre de l’Autorité palestinienne, par les règles démocratiques si chères au peuple juif, un ‘’modéré’’ du Hamas, qui fut le « directeur de cabinet » du Cheich Yacine qui, sur sa chaise roulante, pensait intensément les attentats-suicides dans les restaurants, discothèques et bus israéliens. Un homme représentant, somme toute, une ‘’Ong caritative’’ ayant comme objectif la libération de son peuple et, en conséquences, la fin de « l’entité sioniste » et du droit du peuple juif de disposer d’un état refuge !!!

Dans l’esprit qui prévaut dans les exemples cités un peu plus haut, le silence des masses à ce sujet n’a plus rien d’étonnant. Bien au contraire. L’objectif final, n’est il pas -pour le plus grand nombre d’entre elles- d’éliminer définitivement le mal dont souffrirait notre planète bleue ? Le Hamas, à leurs yeux, y contribuera.

Ainsi, ce monde qui tourne si mal, à nous donner le vertige et des angoisses pour l’avenir, retrouvera son calme et la trajectoire qui sied tant à un monde paisible.

mardi 21 février 2006

Le nazislamisme





















Une photo ou une caricature en disent souvent plus long qu'un discours. Alors pourquoi parler ?
La photo qui est publiée ci-contre est issue du site de la télévision de RFA prise dans une manifestation au Pakistan

Sur le même sujet voir cette vidéo : Qui a peur de l'islam ? 

vendredi 17 février 2006

Climat de peur en occident

L’affaire des caricatures danoises a t-elle été un catalyseur de la ‘’guerre des civilisations’’ dont d’aucuns nous parlent ? Si oui, quel est l’état mental des protagonistes de ce choc de cultures, et particulièrement celui du monde occidental ? Les citoyens, de ces contrées, où les devises sont très proches de Liberté, Egalité et Fraternité, sont ils en sécurité et peuvent ils s’en remettre à leurs dirigeants ? De cette question dépend l’avenir de leur tranquillité et leur possibilité de jouir des valeurs qui ont confectionné leur société.

Douze caricatures publiées en septembre 2005 dans un obscur journal danois dénommé Jyllands-Posten, reprises pourtant par un journal égyptien à grand tirage le 17 octobre 2005 sans provoquer, alors, la moindre étincelle, ont suffi à démontrer toute la pusillanimité de certains de ces dirigeants, qui ont pourtant mission de protéger les valeurs communes, mais aussi leurs drapeaux et représentations diplomatiques à l’étranger.

Ainsi, Jacques Chirac, lors de son entrevue avec Dalil Boubakeur, Président du CFCM, a appelé « chacun au plus grand esprit de responsabilité, de respect et de mesure pour éviter tout ce qui peut blesser les convictions d'autrui » (sic). Pour apprécier cette intervention à sa juste valeur, il suffit pour cela de tenter de se remémorer ses condamnations des caricatures et prises de positions anti-israéliennes (souvent à la limite de l’antisémitisme, sinon plus) qui ont eu lieu dans les différents médias tricolores ces dernières années !!! Le silence présidentiel fut, alors, la règle.

Pendant que son ambassadeur en poste en Grande Bretagne qualifiait, il y a quelques années, Israël de « petit pays de merde », l’ambassade de France en Algérie a déclaré avoir trouvé les caricatures « choquantes » et compris « qu'elles suscitent la réprobation et l'incompréhension parmi les musulmans, où qu'ils vivent »( re sic). Quid, cependant, d’un soutien ferme et tangible aux victimes de l’islamonazisme à travers la planète, seule idéologie dénoncée par ces caricatures ?

Au Danemark, Carsten Juste (rédacteur en chef du quotidien incriminé) -cependant certain de son bon droit à publier librement ce qui sied à l’intérêt de son journal- a préféré faire marche arrière et présenter des excuses : « ces caricatures ont manifestement porté atteinte à des millions de musulmans à travers le monde, et c’est pour cette raison que nous présentons aujourd’hui nos excuses et nos profonds regrets pour ce qui vient de se produire ». Peut on lui reprocher cette volte face, alors que revient en nos mémoires l’assassinat du cinéaste néerlandais Théo Van Gogh et les menaces de mort proférées à l’encontre de la députée et co-scénariste du film « Submission », Ayaan Hirsi Ali ? D’autant plus si l’on sait que ce film, tant décrié par les islamistes, ne fut, par faiblesse, jamais plus projeté sur les fréquences de ce monde occidental ?

Une autre lâcheté significative de la peur qui s’étend en Europe, est celle du groupe commercial Carrefour qui n’a rien trouvé à redire au boycott des produits danois effectué par l’un de ses franchisés en Egypte. Sinon, que « (…) les magasins exploités par nos partenaires et franchisés disposent d'une grande liberté d'action pour prendre des décisions commerciales en fonction des situations locales afin de répondre au mieux aux attentes des clients » !!! Quid de la solidarité européenne et des valeurs sensées régir le commerce international ?

Nestlé, quant à lui, a choisi d’acheter un encart publicitaire en première page du quotidien arabe Asharq al-Awsar montrant le sigle du lait en poudre Nico, article phare de la société, avec la mention indiquant qu’il « n'est ni produit au Danemark, ni importé du Danemark » !!!

Que dire aussi des plaintes contre les quotidiens ayant eu l’impudence de publier les caricatures, jugées blasphématoires par une ong occidentale sensée défendre le rapprochement entre les peuples, et donc entre les cultures ?

Tous ces actes de lâchetés, parmi tant d’autres, démontrent l'embarras de nos démocraties face à la défense de nos valeurs et aux intérêts individuels des personnes, des sociétés commerciales où des politiques de chaque état membre de ce monde.

En face, l’unité contre ce mode de vie n’est plus à démontrer. La communauté musulmane, ne formant qu’un par l’éducation et la contrainte, est prête à l’affrontement car sûre de sa victoire. Manifestations haineuses aux slogans assassins ; drapeaux foulés et brûlés ; représentations diplomatiques vandalisées puis calcinées ; exigences d’excuses et demandes de législations réprimant les libertés…N’y manquent plus, à ce palmarès, que les atteintes aux biens et personnes. Ou presque.

Face à l’inertie des responsables européens, déconcertés par l’expression de cette menace bien palpable, le monde musulman se ragaillardit et nous promet d’autres actions devant assurer la suprématie de sa civilisation.

S’il est encore trop tôt pour que le choc de civilisation ne s'engage réellement, l’incertitude quant à son déclenchement se réduit au minimum. Ce qui doit inquiéter tous les démocrates, et les obliger à bousculer les positions craintives de leurs dirigeants respectifs. Dans le cas contraire, ils seront responsables du devenir et du désastre causé à leur société

Mais peut-être que la future puissance nucléaire iranienne, par la dispersion de petites doses sales en nos régions occidentales, y mettra fin plutôt que prévu, permettant ainsi un moindre mal pour nos sociétés.

Cela dépendra, bien sûr, de la disponibilité de nos dirigeants à courber l’échine.

vendredi 10 février 2006

La ‘’bataille’’ de la Judée-Samarie

(Article paru dans le bi-mensuel israélien francophone L'Enjeu du 10 février )

Chapeau de une

La ‘’bataille’’ des démolitions des avant postes non autorisés en Judée et Samarie augure de ce que pourrait être les futures divisions des Israéliens face à tout retrait, unilatéral ou négocié, de cette région. Le 28 mars prochain trois listes principales se présentent au suffrage de ces électeurs qui devront, par une très large majorité, confirmer ou infirmer l’intention de ces partis de dessiner, par la force ou la négociation, la frontière-est du pays. L’indécision des électeurs, à ce sujet, pourrait avoir un effet de boomerang dévastateur.

Chapeau intérieur

Au cours de la ‘’bataille’’ d’Amona, point de peuplement non autorisé, les forces de l’ordre se sont confrontés à des militants et habitants bien décidés à construire le grand Israël. Une triste journée, marquée par de nombreux blessés de part et d’autre, mais aussi par une constatation : la fracture au sein du peuple est bien réelle.

En juillet dernier, l’organisation de la gauche radicale, Shalom Arshav, intenta une action en justice pour obtenir la démolition des neuf maisons en dur du point de peuplement d’Amona, qui comprend 30 familles installées dans des bâtisses provisoires. Un avant poste non autorisé, mais toléré, par les instances gouvernementales israéliennes et créé en 1996 près de la localité d’Ofra, au nord de Ramallah. Cette plainte a été transformée en décision judiciaire par la Haute Cour de Justice israélienne et exécutée le 01 février dernier avec l’appui de plus de 3.000 membres des forces de l’ordre. Face à eux des milliers de jeunes militants, bien décidés à marquer leurs mécontentements. Résultat : des scènes d’une incroyable violence où, pour la première fois, on a vu des Juifs s’affronter entre eux. ( 250 blessés ).

A quelques kilomètres de là, une autre ‘’bataille’’ a eu lieu quasiment au même moment. C’est l’Administration civile qui, cette fois, a réclamé l'exclusion des neuf familles, habitant, sans autorisation, le marché des grossistes de Hébron, la Cité des Patriarches. ‘’Bataille’’ qui a été menée, cette fois-ci, pacifiquement après l’accord intervenu, la veille de l’expulsion par les forces de l’ordre, entre l’armée et les responsables du quartier juif de la ville. Ces derniers auraient obtenu une vague promesse d’un retour prochain dans les dites habitations.

A en croire un rapport commandé à l’avocate Talia Sasson par le gouvernement israélien et publié en mars 2005, Amona fait partie d’une liste de 105 points de peuplement non autorisés et dont des ordres de démolition avaient déjà été ordonnancé, pour certaines d’entre eux, dès octobre 2004. Faut-il donc craindre que ces deux ‘’batailles’’ entre Juifs, préfigurent celles de demain ? Doit on s’attendre à ce que chaque évacuation future donne lieu à des débordements physiques, voire à une « guerre des Juifs » ? Des affrontements d’autant plus redoutés si l’on inscrit, de surcroît, ces expulsions dans les desseins politiques, quasiment identiques, de tous les grands partis israéliens. Tous projettent, en effet, de se séparer, d’une manière ou d’une autre, de la Judée et de la Samarie dans leur quasi totalité. Eventualité redoutée par de nombreux analystes, inquiets de la montée en puissance du Hamas.

Il est évident, qu’au delà de ces deux ‘’batailles’’, l’ombre des élections législatives du 28 mars plane sur les décisions et postures des uns et des autres. Celles d’Ouri Ariel, député de l’Union nationale, a consisté à s’installer à Amona, en compagnie de sa famille, pour prouver à ses électeurs, son opposition à toutes démolitions de points de peuplement et, au-delà, à tout abandon du projet du grand Israël.

La posture de Yossi Beilin, président du parti Yahad-Meretz et partenaire de l’association de gauche radicale Shalom Arshav, fut de prédire au cours d’une conférence à l’université de Tel-Aviv que « le partage du pays devra intervenir pendant la prochaine législature et les habitants juifs des territoires ne parviendront pas à faire peur à la majorité des Israéliens ».

Le Premier Ministre par intérim, Ehud Olmert, quant à lui, est soucieux de paraître comme l’héritier spirituel d’Ariel Sharon et de ses promesses, et a fait de la destruction d’Amona un cas d’école. D’où sa condamnation du Conseil des localités juives de Judée-Samarie d’avoir planifier les heurts avec les forces de l’ordre, pour atteindre des objectifs politiques. Attitude habile qui lui permettra de bénéficier, pour la prochaine élection, de l’appui essentiel de l’administration américaine qui, en vertu de la « feuille de route », avait obtenu du gouvernement précédent un accord pour un démantèlement d’une vingtaine d’implantations sauvages.

Trois positions antinomiques parmi d’autres, qui démontrent, si besoin était, le clivage dangereux entre les dirigeants israéliens sur la question, et le risque qu’encoure le peuple si la politique appliquée en cette région n’était appuyée par une très large partie de la population. Ce qui politise, d’autant plus, le débat concernant l’élection à la prochaine Knesset, qui devra résoudre l’avenir de cette région par des décisions majeures. D’où l’importance du choix des électeurs le 28 mars prochain, dans un sens ou dans un autre, mais à une très large majorité afin d’installer le futur gouvernement dans une stabilité qui lui accordera toute autorité à ce sujet. Il s'agira également de faire les choix sécuritaires concernant les voisins immédiats. Des voisins ‘’palestiniens’’, syriens, voire iraniens, qui se délectent de toute confrontation entre juifs.

mardi 7 février 2006

Les ‘’collabos’’ de l’Islamisme

J’ai écris, il a quelque temps de cela, un article que j’ai intitulé « L’Islam est le danger ». C’était peu après la déclaration du führer iranien, faite lors d’une conférence dont l’objet était « Le monde sans sionisme », exigeant ni plus ni moins l’éradication d’Israël. Un ‘’détail’’, comme dirait l’autre, qui n’a pas fait remué les foules du monde occidental, ni tellement plus leurs autorités, prêtes à si peu d’efforts mettant en péril l’intérêt bien compris de leurs sociétés respectives, prouvant ainsi que la défense de leurs valeurs se discutent.

Loin d’être des imbéciles, les dirigeants islamistes ont compris cette faiblesse, et en jouent de plus en plus comme de vrais virtuoses. L’affaire des caricatures de Mahomet en est la parfaite démonstration, et comble d’aise ceux, qui dans l’ombre, ne rêvent que d’imposer, à la planète, l’Islam comme religion, culture, et mode de pensée.

Tous les moyens pour atteindre cet objectif sont, ainsi, employés. De l’attentat spectaculaire comptant plusieurs milliers de victimes ‘’infidèles’’, à celui qui n’en fait qu’un mais concerne un adversaire populaire de l’Islam, en passant par les crimes de guerre contre les ‘’impies’’ préférant un régime démocratique à celui pratiqué dans tout pays de la Oumma qui se ‘’respecte’’. Des méthodes ayant comme point commun une médiatisation à outrance, apeurant lentement mais sûrement le partisan d’autres croyances.

Il y a aussi, près de ces nazislamistes (c’est le qualificatif adéquat ) volontairement, mais également par stupidité ou calcul, des collaborateurs digne de la charge émotionnelle et historique que contient ce terme. De nombreux responsables politiques, médiatiques, culturels et associatifs ont mis, sans fausse honte, toute leur énergie en ce combat qui s’avèrera être au fil du temps mortel pour nos sociétés basées sur une certaine éthique. De l’anti-israélien primaire, au pro-Saddam, en passant par la défense systématique de cette religion de ‘’paix et de tolérance’’, tous les assauts contre notre mode de vie et de pensée ont été soutenu par ces individus à tour de rôle.

L’individualité la plus marquante en ce domaine est, sans nul doute, Mouloud Aounit qui se targue sans vergogne, au nom du MRAP et de ses finances publiques, quasiment de toutes ces batailles. Condamnations systématiques d’Israël, manifestations contre l’antisémitisme réduite au minimum, plaintes sur demandes à l’encontre de ceux que l’Islam dérange peu ou prou ou, et sans que cette liste soit exhaustive, dénonciation de la chute du tyran de Bagdad et de l’élimination de ses suppôts.

Mais ce qui le fait remarquer aujourd’hui, c’est sa plainte contre le quotidien, en mauvais état financier, France Soir, pour avoir publié des dessins croquant l’idole des foules musulmanes fanatisées. Aounit s’attaque, ni plus ni moins, à la liberté de la presse si cher en nos contrées. Plainte contre des journalistes si prompts, par ailleurs, à lui donner la parole dans leurs colonnes mais refusant, c’est une certitude, d’être menacés de censures à tout propos. Gageons là, qu’une erreur tactique à été commise par le secrétaire général du MRAP, Ong pour l’amitié entre les peuples (sic). D’autant plus, si l’on tient pour solide le résultat d’un sondage en direct effectué par RMC assurant que 93% des auditeurs sont contre l’action en justice de ce communiste.

Si le choc des civilisations semble se profiler à l’horizon, pas si lointain que d’aucuns veulent le penser, il est une autre guerre primordiale à gagner auparavant au sein de nos sociétés. Celle contre la ‘’collaboration’’ à cette idéologie mortifère qui ne voit la mondialisation qu’à l’aune de son moyen-âge.

Si cela n’est fait rapidement et définitivement, ces chevaux de Troie nous infligerons, de surcroît, le déshonneur de nous être montrer si faibles.