dimanche 30 mars 2003

ARTE ! Vecteur de haines ?

ARTE, la Chaîne franco-allemande de la culture, est elle complice de la progression de l’antisémitisme en France?

Depuis le début de l’Intifada armée - soit environ 30 mois - voulue, organisée et déclenchée par l’Autorité Palestinienne, ce média a choisi - intérêt d’audience oblige - de devenir un canal de diffusion en faveur de la cause palestinienne, avec le soutien de ses bulletins d’informations et de ses documentaires.

L’analyse du conflit sera, en conséquence, transmise aux téléspectateurs à travers le prisme rédactionnel, qui utilisera - par exemple - le conditionnel à chaque information en provenance des autorités israéliennes, et du mode affirmatif pour celle en provenance des autorités palestiniennes.

Même s'il est étonnant qu'une nouvelle venue de la démocratie israélienne soit considérée avec plus de défiance qu'une autre provenant de la dictature palestinienne, on doit admettre cette liberté de pensée de la rédaction.

Il y a peu, le conflit en Irak a supplanté le dossier proche oriental, et intérêt d’audience oblige, la ligne rédactionnelle de la chaîne sera, une nouvelle fois, dirigée contre une démocratie. Il n’y aura de cesse, pour cette dernière, que le retrait avilissant de la puissance américaine, garante depuis des lustres de nos valeurs démocratiques.

Par défaut de cette jubilation, les commentaires nous l’affirment après onze jours de combats, les soldats US seraient en échec, enlisés, au bord de l’envasement et près d’être reconnus comme criminels de guerre.

Témoigner qu'on serait heureux de débarrasser les Irakiens de Saddam Hussein, juger que, faute de mieux, les armes sont nécessaires pour en finir avec ce régime tyrannique, alléguer que nos valeurs nous unissent à l'autre rive de l'Atlantique et que cette région sera pacifiée, nous placent selon leurs analyses et sans procès dans un ‘’camp de la guerre’’ déshonorant, vassal de Georges W. Bush et des ‘’faucons’’ qui l’entourent.

D’où les slogans et calicots indiquant forcément ‘’BUSHARON ASSASSINS’’ que l’on perçoit dans les rues.

Mais même si ces choix rédactionnels peuvent paraître malséants et exaspérants, les valeurs démocratiques nous imposent une réserve non dénuée de défiance.

Comme pour mieux s’excuser de retransmettre un documentaire israélien - en première partie de soirée thématique consacrée aux ‘’dialogues israélo-palestiniens’’ - cautionnant l’inefficacité de la vengeance des victimes des islamikazes, ARTE a décidé de diffuser à sa suite le documentaire de Mohammed Bakri ‘’Jénine, Jénine‘’consacré au ‘’massacre de Palestiniens’’.

Film documentaire interdit de diffusion par le droit israélien, que nous savons très controversé en raisons des accusations non fondées qui y sont faites envers l’armée israélienne, et que des rapports de l’ONU, de L’UNWRA et d’autres ONG internationalement reconnus ont innocentée.

La conséquence de cette diffusion sera sans conteste un échauffement des esprits, car cette représentation du conflit amplifiera les haines et les dénigrements.

Lors des dernières manifestations, hors les slogans habituels et les drapeaux israéliens brûlés, des ‘’pacifistes’’ armés de bâtons ont attenté à la vie de quatre jeunes juifs, en hurlant leur haine. Il n’est pas stupide d’attester d’une responsabilité non négligeable, directe et partagée par l’ensemble des médias.

Les valeurs démocratiques nous imposent dès lors une opposition sans failles à cette programmation. Quête d’audience ou non, il est évident que la liberté de la rédaction s’arrête là ou commence l’intérêt général. Si Jérôme Clément, PDG de ARTE, ne s’oppose pas à ce programme, il sera comptable de la haine véhiculée et déclenchée par les responsables de cette soirée thématique.

Il est vain d’espérer que le peuple juif aura la mémoire courte. Tout complice de l’antisémitisme sera poursuivi et tout Juste reconnu.

jeudi 27 mars 2003

La France malade de sa politique.

Le beau pays des droits de l’homme et du siècle des lumières a t-il été absorbé par le monstre hideux de l’antisémitisme? Le Président de la République Française affirme que non, tandis que des associations juives américaines et françaises, ainsi que le gouvernement israélien, s’interrogent.

BIen qu’il soit possible de certifier que les administrations du pays ne sont pas régies par des lois antisémites, il est concevable d’affirmer, à l’analyse de faits réels, qu’un mouvement croissant, en ce sens, existe.

On peut, par exemple en France, prôner le boycott des produits israéliens sans craindre une quelconque condamnation pénale. Le maire de la ville de Seclin, ayant ordonné le boycott de jus de fruits dans les cantines scolaires - sans jamais en avoir servi aux écoliers - a été relaxé par le tribunal.

Par cette action, complétée par ce jugement, il est devenu légale de bannir les marchandises israéliennes de toutes ventes, tant que l’on épargne ‘’la race ou la religion’’ de ceux qui les fabriquent pour en vivre. Mourir de faim en tant que Juif est vraisemblablement l’idéal des ouvriers Israéliens...

Les médias ont pour métier le devoir de nous informer honnêtement. Les journalistes ont, comme tout à chacun, le droit d’avoir leurs opinions et leurs combats, mais non celui de se servir de leur tribune pour dissimuler la vérité et ainsi imposer leurs appréciations. France 2, la télévision vivant des redevances des citoyens, a encore failli à sa mission de service publique.

Si la ‘’chasse aux juifs’’ du samedi 22 mars - perpétrée par de jeunes arabes pro-palestiniens et antisémites - a bien été évoqué à l’antenne quelques jours plus tard lors de l‘édition du journal de 20h présenté par David Pujadas, le film de l’agence Digipress sur le sujet a été réduit à une simple bousculade violente.

La séquence du jeune manifestant perché sur le toit d’un véhicule et exhortant la foule en hurlant - à l’aide d’un mégaphone - que ‘’ nous les musulmans, nous les Arabes, nous pouvons nous promener la tête haute dans la rue; les juifs sont obligés de se cacher’’, a été soustraite à la connaissance du public.

Est-ce une preuve de salubrité publique ou plutôt d’encouragements inconscients à persévérer dans la haine du juif?

La France actuellement manifeste dans la rue. Contre Israël et les USA, pour l’Irak et les Palestiniens. En tête de chaque cortège ont y retrouve toujours les mêmes responsables politiques ou associatifs. Alounit, Besancenot, Laguiller, Krivine, Buffet, Mamère, Hollande, Delanoè, Fabius...

Lors de la dernière manifestation à Paris, un slogan à fait fureur ( pas führer ):’’ BUSH - BLAIR ASSASSIN’’. Propos repris en choeur par ces derniers. En milieu et fin de défilé cette formule s’est transformé en :’’BUSH-erie’’ ou encore BUSHARON ASSASSIN’’. Des swastika ont fleuri sur les drapeaux US, les gourdins ont été sorti de leur fourreaux et des juifs pourchassés et brutalisés PARCE QUE JUIF. On se croirait revenu au temps des SS, heureux de prendre une revanche sur les alliés de 1940.

Toutes ces bonnes âmes, ‘’ignorantes’’ de ce qui se complotait derrière elles, ont ensuite - la main sur le coeur - condamné ces dérives antisémites, appelé à la solidarité avec la communauté juive, se sont solidarisés avec les jeunes de Hachomer Hatsair, et déplacés (pour certains) en leur local.

Tout est bien qui finit bien. Jusqu’à la manif prochaine ???

Leur condamnation systématique d’Israël et des USA n’est elle pas coupable de ces débordements??? La politique de Jacques CHIRAC, et de son gouvernement, n’est elle pas un paravent aux actes antisémites des jeunes arabo-musulmans des banlieues françaises et l’excuse des justifications, dans leurs esprits, des actes de Saddam Hussein ?

La résultante de leurs positions respectives est l’unanimité à la damnation d’Israël et des USA.

Faut il s’étonner ensuite si Malek Boutih, Président de SOS Racisme, déclare que ‘’l’antisémitisme ne doit pas avoir sa place dans les manifestations contre la guerre en Irak’’, ( à mon humble avis nulle part ailleurs non plus ), ou s’ahurir de lire dans une interview a l’hebdomadaire ‘’Actualité Juive’’ que le préfet de police de Paris annonce la constitution d’une unité spéciale chargée de lutter contre l’antisémitisme et le racisme’’, ou de s’ébahir d’entendre sur les ondes de RCJ que lors de la prochaine manifestation contre la guerre en Irak, le bureau politique des verts de Paris défilera avec des drapeaux israéliens. ( Ce bureau est vert par sa candeur; souhaitons lui bon courage ).

Si l’on applaudit ces dernières décisions, on constate malheureusement que la société française est réellement gangrenée. Le gouvernement, les partis politiques - de l’extrême droite à l’extrême gauche - et toutes les associations n’ont plus d’excuses pour l’avenir.

L’antisémitisme de certains étant avéré, ils ne pourront plus jamais dire qu’ils l’ignoraient.

Les voilà prévenus.

mardi 25 mars 2003

Liberté ? Égalité ? Fraternité ?

La belle France de l‘histoire, de par l’article un de sa déclaration des droits de l’homme et du citoyen, a décrété que: ’’les hommes naissent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune’’.

Depuis lors, sur les frontons des mairies de chaque commune est inscrite la devise: ‘’Liberté, égalité, fraternité‘’.

Depuis prés de trente mois les juifs français se questionnent sur leur devenir en ce beau pays.

A l’étude de ces quelques exemples, peut on leur donner tort ?

En l’année 2002 au Zénith de Paris et en 2003 au Palais des sports de Levallois Perret des associations - telles que le CAPJPO, le MRAP - ou parti politique français - tels que LCR ou PCF - ont réclamé l’annulation des galas de soutiens à Tsahal organisés par des organisations françaises en genre et en droit.

Liberté ils disaient ?

‘’Y a des juifs là bas’’. Lors d’une manifestation pour la paix (????) le samedi 22 mars, toujours en ce beau pays des droits de l’homme, des jeunes, gourdins en main, keffiehs sur le visage haineux poussèrent ce cri que l’on estimait à jamais proscrit du vocabulaire français.

Perché sur le toit d’une voiture, mégaphone en main, un jeune exhorte la foule en affirmant ’’Nous les musulmans, nous les Arabes, nous pouvons nous promener la tête haute dans la rue; les juifs sont obligés de se cacher’’.

Suite à ce débordement, lors du passage du cortège de la CAPJPO ( encore eux ), des jeunes juifs de l’association Hachomer Hatsahir furent hospitalisés.

Fraternité ils disaient ?

Les médias, qui comptabilisent les Palestiniens tués (terroristes compris) par l’armée d’Israël lors de combats, ont évalué cette affaire comme inquiétante, et leurs rédacteurs en chef ont regretté ne pas disposer du temps suffisant pour traiter du sujet, tout en promettant d’y revenir ( !?!? ).

Il est indéniable que les journalistes ne peuvent à la fois dénombrer les manifestants pour la paix et s’occuper de quelques réfractaires à la pensée unique!!!

Quoique ! Lors de la manifestation du 07 Avril 2002 - contre l’antisémitisme en France (déjà ) et en soutien à Israël organisée par le CRIF - ces mêmes médias ont substitué les images d’un succès par celles d’une empoignade.

Égalité ils disaient ?

IL n’est pas de jour actuellement, où les dirigeants de la communauté juive française ne prennent contact ou rendez vous avec les ministères.

Près de 400 actes antisémites ont été commis en France pour la seule année de 2002.

Jacques Chirac nous assène que la ''France n’est pas un pays antisémite''.

Alors il faut croire, comme l’affirme l’article un - précité - de la déclaration des droits de l’homme , que cette discrimination est fondée car utile à la communauté.

vendredi 21 mars 2003

Démocratie ? Quelle démocratie ?

Je vais vous causer aujourd’hui d’un pays dans lequel le président a été élu à une énorme majorité, qui dispose d’un gouvernement qui obéit au doigt et à l‘oeil, d’un parlement qui débat et avalise ses décisions sans états d’âmes, et d’une presse unanime à louer son action.

Non ! Non ! Ce n’est pas l’Irak. Vous donnez votre langue au chat ?

C’est de la France qu’il s’agit !

Ce pays qui a une longue histoire dans les droits de l’homme avec ses guerres, et qui de nos jours, aidé de ces deux petits poings fermés, tente d’empêcher l’oncle Sam de destituer le tyran irakien.

Ce président, qui malgré le début du conflit, entretien publiquement la dénonciation de l’action de Georges W. Bush, espère secrètement son échec, et entreprend de regrouper les pays se disant ‘’pacifiste’’ pour récupérer, sous l’égide de l’ONU moribond, la reconstruction d’un Irak désarmé.

Cette presse qui nous rabâche à longueur de colonnes, de fréquences et d’images, que la guerre de la ‘’liberté pour l’Irak’’ est illégale et déclenchée sans l’aval de l’ONU.

Cette presse qui nous compte en boucle le nombre de manifestations et de manifestants à travers la planète.

Ces géostratéges consultés par nos médias et qui nous prédisent l’avenir du conflit, de l’Irak, de l’ONU, des USA (ces brigands), sans pour autant avoir d’autres informations que vous et moi.

Ce Daniel Bilallian nous indiquant, dans une édition matinale de France 2, que le début de cette guerre ressemble à s’y méprendre à un ‘’scénario de téléfilm’’ probablement indigne d’une production française.

France Info qui a réussi l’exploit de trouver un américain vivant en France et désirant renoncer à sa nationalité.

Allô ! France Info ! vous m’entendez ? Pouvez vous lui remettre ma nationalité française et me remettre la sienne ?

Ces politiques, tel que Jack Lang du parti socialiste et usé par des manifestations de rues, nous expliquant la ‘’volonté hégémonique’’ mondiale des USA, son ‘’pouvoir de destruction par la guerre’’ et son ‘’incapacité à reconstruire’’. Mais heureusement, l’Europe est là avec ses €uros !

Et encore, sans clore cette liste, cette détermination générale à trouver et souhaiter la rupture entre alliés du ‘’camp de la guerre‘’, que pour ma part j’appelle ‘’le camp du droit’’ avec un D majuscule.

Ce camp du droit, qui prend le risque de libérer un peuple d’un joug dictatorial et d’abaisser une tension grandissante dans cette région prise dans l’étau de fanatiques religieux.

Dans une dizaine de jours, et sans être un devin, la quasi-totalité du terrain irakien, voire même l’intégralité, sera délivré.

Gageons que ce tout petit monde ‘’pacifiste’’ et lâche fera, alors, les yeux doux à Georges W. Bush, en sirotant du Coca Cola, en dégustant un Mac Donald droit dans un Lewis.

Il est à espérer que le Président des USA se souviendra de ses véritables alliés ainsi que de ses adversaires tel que la France, cette démocratie en perdition.

mercredi 19 mars 2003

Guerre du Golfe N°2: déjà trois victimes.

Suite à l’ultimatum du Président des USA à Saddam Hussein, lui accordant 48 h pour abandonner l’Irak accompagné de sa parentèle et éviter à son pays les désagréments d’une belligérance, Jacques Chirac -chef de file des jusqu’au boutistes du “camp de la paix”- s’est, dans une déclaration à la presse au ton très solennel, à nouveau opposé à Georges W. Bush.

Après avoir cependant réaffirmer que le désarmement de l’Irak était ‘’nécessaire’’ et qu’un changement de pouvoir était ‘’souhaitable’’, il a rappelé ‘’qu’il n’y a pas là de justification à une décision unilatérale de recours à la guerre’’ car’’ l’Irak ne représente pas aujourd’hui une menace immédiate telle qu’elle justifie une guerre immédiate’’.

Un peu plus tard, le porte-parole du ministère des affaires étrangères François Rivasseau, a apprécié que"dans l'hypothèse où les forces américaines ou celles qui leur sont alliées devaient faire face à une situation nouvelle telle qu'une attaque chimique ou biologique, la France apprécierait les mesures d'assistance à prendre dans un esprit d'amitié et de solidarité".

Les autorités françaises sont donc persuadées, que le moustachu sur le départ possède des armes chimiques voire bactériologiques et que l’éventualité de leur emploi demeure.

Naïfs ou immoraux les pouvoirs français? Le passé plaide t-il pour le tyran?

Comment leur rappeler sans ressentiment, que c'est uniquement en conséquence de la trahison en 1995 d'un haut responsable irakien, que Bagdad avait admis, après avoir contesté l'évidence, que le pays disposait de missiles armés de têtes biologiques opérationnelles, dont l'ONU méconnaissait totalement l'existence après quatre ans d'inspections sur le terrain.

‘’S'affranchir de la légitimité des Nations unies, privilégier la force sur le droit, ce serait prendre une lourde responsabilité’’ a professé Jacques Chirac, occultant que le droit n’a comme valeur que son respect par l’ensemble de la communauté internationale.

Saddam Hussein s’accommoderait aisément du ‘’droit chiraquien‘’.

Ce droit qui, par opposition à ‘’l’hyper puissance’’, a cassé l’unité du monde occidentale et hâté une guerre.

La défense passive israélienne, de par son expérience, a alerté le public sur les dangers de bombardement de Scud, et a fortement conseillé la création de chambre étanche au sein de chaque foyer.

Dans la localité de Kfar Kassem la famille Sarsour a décidé de dormir dans leur chambre étanche par crainte d’une attaque précipitée irakienne. Un incendie dû à un pot de braises ardentes s’est déclaré et la mère et deux de ses enfants ont péris.

La Guerre du Golfe n°2 a déjà trois victimes à son actif.

Trois victimes dû à la psychose d’un climat malsain instauré par un monde occidental divisé sur le traitement à appliquer à toutes les dictatures.

Trois victimes d’un peuple qui n’a rien à voir avec ce conflit.

Trois victimes qui crient de l’au-delà leur rage d’être constamment le bouc émissaire de tous les maux de la planète.

Trois victimes qui pèseront dans la conscience de Jacques Chirac.

Du moins, s’il en a une !

lundi 17 mars 2003

Bienvenue au club Georges !

Voilà ! Dans quelques heures, ou quelques jours, vous rejoindrez le club des dirigeants des peuples les plus haïs au monde.

Dans quelques heures, vous assumerez votre choix d'abattre l'obscurantisme, le fanatisme et la haine, et de protéger les valeurs de liberté, de démocratie et de respect de la vie.

De la situation d'agressé, vous êtes devenu manifestement un agresseur.

Étant un chaînon du peuple le plus maudit au monde depuis la nuit des temps, et riche de son histoire, permettez moi de vous prodiguez quelques petits conseils et en tout premier lieu d'attester de votre dette principale vis à vis du Président Français Jacques Chirac en ce qui concerne le bénéfice de la carte d'accès au club.

Les USA et Israël lui doivent une ample dose de la haine mondiale.

Si vous lui devez d'avoir été bloqué au conseil de sécurité par sa menace de veto, le Premier Ministre Israélien de l'époque Ehud Barak ne l'excusera jamais de son appui à l'intransigeance de Yasser ARAFAT, lors du traité de PARIS en Août 2000, et indirectement à l'Intifada armée.

Lorsque, le conflit commençant, sur le perron de l'Élysée il vous invitera à ''sa raison'', faites le sourd et souvenez vous de notre situation actuelle, où de nombreux civils de part et d'autre en paient le prix. Ne prenez pas ombrage, lorsqu'il vous désignera comme persona non grata et que son ministre des affaires étrangères vous surnommera l'insupportable; c'est l'indice vraisemblable de votre réélection.

Par ailleurs, n'accordez pas aux médias des pays s'attribuant le qualificatif du ''camp de la paix'', le droit de mystification, que nous autres israéliens avons du mal à prévenir.

Ils vous fabriqueront, à coup sûr, une armée de petit Muhammad Al-Dura plus morts que nature, qu'ils utiliseront comme décor pour des simulacres de massacres, à l'identique de celui de Djennine.

Il ne faudra pas vous inquiéter outre mesure, si quelques pays du ''camp des soumis'' s'unissent lors d'une session de la commission des droits de l'homme de l'ONU - présidée par le colonel Kadhafi droit de l'hommiste convaincu - pour vous blâmer avant toutes enquêtes sérieuses.

Lorsque les politiques adverses, vous reprocheront de coloniser l'Irak, de soustraire leurs richesses pétrolifères, d'accroître votre influence dans la région, objectez leur la liberté retrouvée des irakiens, la levée de l'embargo, la paix avec le Koweït et l'Iran ainsi que l'arrêt du financement de la volonté islamikaze de Yasser Arafat.

Sachez toutefois, que cette réaction vous vaudra l'uniforme nazi sur vos caricatures lors de prochaines manifestations, et quelques milliers de drapeaux US supplémentaires brûlés. Si la gérance du quotidien s'avère compliquée, refusez l'internationalisation et sollicitez l'aide de vos rares véritables alliés.

Ce qui aura comme avantage immédiat, de détourner les appels téléphoniques furibards des pays du ''camp des lâches'', vers vos opposants du parti démocrate.

Ce club n'a pas, loin sans faut, que des désavantages et lorsque la menace internationale sera éradiquée, le peuple irakien libéré, l'islam remisé à la mosquée, vous aurez l'avantage et l'honneur d'avoir été l'un des premiers adhérents à cette confrérie, dont l'objectif est le respect de la vie, les droits de l'homme et la démocratie, nonobstant tout autre intérêt.

Bienvenue à nos côtés Georges !

dimanche 16 mars 2003

Antisémitisme ! Es-tu là?

Ce vocable vous gêne, bonnes gens des médias, des partis de gauche, et des ONG ?

Cette accusation vous fait tressaillir, dès que le terme se juxtapose au sens de vos paroles?

Il apparaît aux juifs, que la différence entre le brun, le vert, et le rouge s’estompe, et vous voilà mal à l‘aise, à vous justifier en prévenant de procès que vous n’intentez jamais. Auriez vous peur de la sentence? Ne seriez vous pas dans votre droit de requérir la JUSTICE ?

La justification de vos “analyses“, est votre droit à la critique du gouvernement d’Ariel SHARON.

Pour autant, vos conclusions conduisent à la responsabilité du Premier ministre israélien quant au déclenchement des actes antisémites en France. A trop vous innocentez, la culpabilité vous précède.

Pierre Lellouche, député UMP, déclarant récemment que l’antisémitisme des rouges et des verts bruni le rose, les menaces de plaintes (des verts) ainsi que les demandes d’excuses (du PS) se multiplient.

Le PS !!! Le premier secrétaire du parti socialiste - lors du débat public à l’assemblée parlementaire sur l’Irak - a fustigé les USA pour leur politique de “deux poids et deux mesures” envers Israël. Suggérait il, que ce pays - à l’image de la dictature irakienne - a fait des guerres de conquêtes, gazé ses palestiniens ou envoyé 39 scuds sur un pays tiers et éloigné de ses frontières?

Autre dignitaire du parti, Hubert Védrines, qui lors de l’émission ‘’100 minutes pour convaincre’’ de France 2, a avancé qu’Israël ne respecte pas les résolutions de l’ONU, et que Georges W. Bush doit l’y contraindre à l’exemple du cas irakien. L’ex ministre des affaires étrangères du parti socialiste, a eu cette bonne fortune d’être interrompu par Alain Madelin, vu que sa démonstration aurait établi son incompétence dans son ancienne fonction, ou son peu de ‘’considération’’ envers la seule démocratie du coin.

Les résolutions sur le conflit du proche orient, ont toutes été votées au chapitre 6 (non contraignant), à l’opposé du cas de l’Irak votées au chapitre 7 qui autorise le conseil de sécurité à engager une action militaire.

Signalons, encore et pour l’ironie, l’interview à un journal suisse du grand stratège Pascal Boniface - celui qui permit à Lionel Jospin de perdre sa qualification pour le deuxième tour de la présidentielle - qui admit son accord avec Bush sur l’axe du mal, à une exception près; il y manquait un pays du proche orient: Israël.

Les verts !!! Que rajouter sur ceux qui manifestent dans les rues, plus souvent sous les drapeaux verts du Hamas et du Hezbollah que sous leur propre couleur, côtoyant les caricatures d’Ariel Sharon en officier SS et la Magen David en croix gammée?

Ce mouvement dont Patrick Farbiaz, conseiller parlementaire de Noël Mamère et chargé des relations internationales, scanda publiquement le 11 Janvier dernier ‘’Vive le Hamas, le Hamas vaincra’’. Ce Hamas qui dans sa chartre proclame en vert sur blanc la disparition de l’état d’Israël.

Noël Mamere, interrogé sur cette affaire négligea la valeur du témoin pour cause de judéité.

Les rouges !!! Depuis 1948, date de la création de l’état d’Israël, les directions de ces groupuscules n’ont eu comme programme politique pour cette région que l’anti-sionisme. Nul ne se souvient de leurs applaudissements lors de la restitution du Sinaï en 1981, lors de la signature des accords d’Oslo en 1993 et des retraits de Cisjordanie ou encore lors du retrait unilatéral du Liban en 2000.

Nul ne les a vu, non plus, manifester contre le bombardement du pays par l’Irak, alors qu’actuellement ils battent le pavé et se dévoue en tant que bouclier humain pour sauvegarder le siège du dictateur.

Les médias !!! Le Nouvel Observateur, qui fait passer Tsahal pour une armée de violeurs, l’AFP qui comptabilise les morts de ce seul conflit ou Le Monde qui accuse les Israéliens d’etre des colons...

Retenons pour l’histoire, que les résolutions de l’ONU reconnaissent que la guerre de 1967 fut une guerre de légitime défense.

Allez savoir pourquoi les médias l’ont effacé de leur mémoire, et également omis de parler du livre de G. HUBERT ‘’Une contre enquête sur une mise en scène’’ relatif à la mort en direct de Mohamed Al-Dura, qui vit paisiblement quelque part dans la banlieue de Gaza.

France 2, par qui le scandale arriva, repousse son examen de conscience et refuse de diffuser, tout comme ses concurrents, un film documentaire sur le sujet réalisé par la Metula News Agency. Ces mêmes médias, qui parlent du film ‘’Décryptage’’ de Jacques Tarnero et Philippe Bensoussan que pour mieux encourager les spectateurs à dépenser ailleurs leurs pécules...

Les ONG !!! LA CAPJPO qui recherche au proche orient une paix juste pour les Palestiniens (seulement ?) et à Levallois Perret l’annulation -comme l’année dernière au Zénith de Paris - d’une soirée organisée par l’ABSI Keren or en faveur de Tsahal et de veuves et d’orphelins israéliens, devenus indigents par la grâce des terroristes Palestiniens.

Reconnaissez tout de même que nos accusations ont de la consistance.

Les barrières qui contiennent l’antisémitisme disparaissent petit à petit, et que ceux dont les paroles ont débordé leurs pensées, fassent rapidement le nettoyage dans leur voisinage et restituent à Israël le droit à son existence et son auto-défense.

Dans le cas contraire, qu’ils ne s’étonnent pas de la réaction de la communauté juive et de ses soutiens.

Vous voilà averti.

mercredi 12 mars 2003

De quel droit parlons-nous ?

Depuis près de six mois, un dilemme planétaire oppose les citoyens du monde entre eux.

Peut-on s’octroyer le droit d’ingérence politique, et choisir selon la volonté du plus fort les bons gouvernants?

Vaste question et ample chantier d’application le cas échéant.

Aux simples desseins des états - qu’ils soient l’agrandissement de leur territoire, la convoitise des richesses du pays voisin, l’antisémitisme, les croisades, l’hégémonisme ou encore l’impérialisme - le simple bon sens de la logique du citoyen imposerait à cette question un non définitif.

Quelles sont donc les éventualités restantes, qui déterminerait - à la lueur des droits de l’homme - ce permis d’ingérence appliqué sans résolution de l’ONU à l‘ancienne Yougoslavie?

Exclusivement une souffrance d’un peuple causée par la politique de son propre gouvernement ou étranger.

Qu’en est il du cas de l’Irak?

Dictature ensanglantée par des millions de morts, dotée de dispositions à l’appétence des richesses iraniennes et koweïtiennes et à l’antisémitisme envers Israël.

Suffisant selon l’analyse pour déclencher ce fameux droit d’ingérence? Et bien non !

Jacques Chirac, Gerhard Shroëder, Vladimir Poutine et consorts, s’opposent à la chute du régime irakien.

Les millions d’assassinés, sur ordre de Saddam Hussein, ne légitimeront pas la décision de l’amélioration du sort de la région.

Les USA n’auront pas l’accord du conseil de l’ONU, et devront être dans l’illégalité internationale en cas de guerre.

Convenez du grotesque d’apercevoir le garant de la liberté de l’individu et de la démocratie à travers le monde dans le rôle de l'accusé !!!

Le 15 Février 2003, des millions de citoyens dans le monde ont exprimé, indirectement et pour leur confort égoïste, leur désir de voir le tyran Irakien continuer sa route, ayant comme résultante le prolongement du sort malheureux de son peuple.

Leurs élus n’ont eu de cesse d’émouvoir les foules, à travers leurs médias nationaux, par l’hégémonisme et l’impérialisme US, aidés par des sondages affirmant, grâce à leur science, que Bush est le danger mondial à venir.

Comment expliquer la jointure de la majeure partie des partis politiques, toutes tendances confondues, contre la bannière étoilée? Est ce de la haine ou de la peur, voire les deux?

Ne faut il pas au contraire se réjouir qu’une démocratie soit prête, au nom de l’Organisation des Nations Unies, à développer les valeurs du monde occidental?

Il semble que cette volonté gêne les censeurs de l’ordre et du commerce établis.

Je ne sais pas pour vous, mais la peur me vient, quand je constate que la Syrie siège au sein du Conseil de Sécurité, que la Libye préside la Commission des Droits de l’Homme, et que les démocraties - agressées par le terrorisme - cèdent peu à peu à la tentation sécuritaire et bafouent les droits de l’homme et non ceux des despotes.

Transposée au cas de la Corée du Nord, cette lutte fratricide ne présage rien de bon pour les temps à venir.

A moins qu’un Georges W. Bush miséricordieux - ou ses successeurs - à l’instar de son prédécesseur J.F.Kennedy lors de la crise de Cuba, risque à nouveau le sort de ses concitoyens pour défendre ces pacifistes.

Rien n’est moins sûr.

mardi 11 mars 2003

Légaliste ou amoral ?

C’est dit ! Dans une interview télévisée, Jacques Chirac a confirmé qu’il opposera le veto de la France si la deuxième résolution - déposée par le trio Bush, Blair et Aznar- “conduit automatiquement à la guerre”.

Il se refuse à y engager la France -“qui n‘est pas un pays pacifiste“ - tant que les chefs inspecteurs n’auront pas convenu d’une impossibilité à continuer les inspections.

Laisser du temps au temps est, semble t-il, sa devise; ce qui avantage, sans conteste, Saddam Hussein.

La position de Georges W. Bush, est diamétralement à l’opposé. La résolution 1441 - votée à l’unanimité des 15 membres le 08 Novembre 2002 - stipulant clairement le désarmement “immédiat” sous peine de “sérieuses conséquences”, le Président américain constate -quatre mois plus tard et seulement une quarantaine de missiles détruits - que le temps de la destitution du despote est advenu.

De ces deux attitudes, l’acharnement de Jacques Chirac à être pleinement légaliste nous laisse pantois, lorsque que l’on sait que pour la libération du Kosovo la France - ainsi que ses partenaires - n’a nullement sollicité de résolution du conseil de sécurité, et quand on découvre qu’il s’envolera pour New York “dans la mesure où il y aurait une décision collective des chefs d’état” à se déplacer pour contrer cette résolution.

L’échec dans l’humiliation publique et mondiale pour le Président des USA, allié essentiel du monde occidental, est il - en prime - son dessein?

La disparition de la défense prioritaire des valeurs, dont Chirac est dépositaire, désoriente celles et ceux attachés à la démocratie, aux droits de l’homme et à la paix. N’est il pas temps d’exploiter cette occasion afin de les propager en cette région où les mollahs instruisent dans la haine de l’occident des islamikazes, et où les autocraties financent les groupes terroristes à travers le monde, oppriment leur peuple, s’arment dans le nucléaire, et occupent les pays voisins comme le Liban?

Croire, par ailleurs, que les USA associeront la France - et ses alliés du moment - pour “réparer les dégâts” en Irak, ne pas craindre que “les peuples français et américains ne se fâchent” ou que “l’Europe ne sera pas du tout divisée dès que la crise sera terminée” c’est écarter d’un revers de manche Gaullien tout ce qui tend vers l’obstruction de sa politique actuelle.

La dictature irakienne est elle un enjeu suffisant pour valoir le coût de ces brouilles ?

Pour causes de risques d’attentats où de révoltes dans les banlieues, l’opposition du Président français installe dans la durée ces régimes, voire les développe.

Telle est la résultante démontrée de cette démarche.

La puissance française n’est plus ce qu’elle fut, et elle recouvrera son éclat, lorsque l’éventail politique allant de l’extrême droite à l’extrême gauche ne ressemblera plus à un parti unique digne d’une dictature.

Il est à souhaiter, que seul le droit international motive en conséquence le Président de la République, et que l’avenir ne nous désillusionnera pas.

dimanche 9 mars 2003

Que la France est mal gouvernée !

Lequel d'entre nous ne connaît pas M. Dominique de Villepin, l'éminence grise de Jacques Chirac qui, élu en 1995, le nomme Secrétaire général de la présidence de la République puis, réélu en 2002, Ministre des Affaires étrangères ?

Des capitales les plus célèbres aux bourgades les plus éloignées, la renommée ainsi que la politique de ce diplomate ne sont plus à illustrer.

L'adage soutenant que "l'erreur est humaine" doit lui être assuré, mais il faut admettre, qu'il est des fautes inexcusables pour ceux qui aspirent à diriger les peuples.

En 1997 étant persuadé, par les sondages, de trouver une chambre parlementaire beaucoup plus favorable à son mentor, De Villepin pousse à la dissolution et obtient un résultat non escompté et connu de tous; une cohabitation.

Un fait moins connu, vérifié par Jean Marie Colombani directeur du quotidien Le Monde et jamais démenti, atteste que les cerveaux élyséens chiraquiens, dont principalement notre ministre, installent une parenthèse à la pérennité d'Israël. Leur hypothèse de travail, concernant les relations France - pays Arabe pour l'avenir, n'est ni plus ni moins une disparition de ce pays.

D'autre part, une analyse récente de ce grand généralissime - secrète mais dévoilée par le Canard enchaîné et confirmée par le philosophe Alain Finkielkraut - place "les faucons américains entre les mains d'Ariel Sharon". Il est dommage que les compétences du Premier Ministre Israélien ne servent pas suffisamment son propre pays, afin qu'il reçoive, rapidement et dans sa totalité, l'aide exceptionnelle réclamée à Washington depuis bientôt quatre mois. Nul n'excelle partout...

D'autres faits et gestes du Ministre des Affaires étrangères peuvent allonger cet article, mais le dernier en date est intéressant à souligner, car il consolide l'analyse -que se fait tout observateur - sur ses relations avec le Président de la République: qui dirige les relations internationales ?

Lors de la réunion du conseil de sécurité de l'ONU du 7 Mars, il a recommandé que la prochaine assemblée, concernant le vote sur la résolution américaine, s'établisse au niveau des chefs d'États.

Ayant réaffirmé que Paris était décidé à "ne pas laisser passer une résolution qui autoriserait le recours automatique à la force", nul ne doute plus que Jacques Chirac, si besoin est, opposera le veto français. Sa présence, lors de ce vote, renforcera Saddam HUSSEIN et posera les relations futures entre les alliés d'hier.

Après douze années, les autorités françaises ne mettent pas en doute les accusations portées à l'encontre du régime irakien; son peu d'empressement à désarmer; ses crimes à l'encontre des pays voisins; ses tortures et assassinats des membres de son peuple... et pourtant, il semble que seul l'amitié du monde arabe et son commerce leur importent.

Dans le cas peu probable où Georges W. Bush, se plie aux exigences de l'ONU, et retire son armée, que restera t'il de l'autorité de ce conseil de sécurité devenu chambre d'enregistrement des vœux des nations? (A moins, le ridicule ne tuant point, que le ministre français réclame le maintient sur place des soldats américains et anglais, et de facto s'arroge un droit régalien sur la vie des soldats d'une armée étrangère???)

Dans l'immédiat, les autorités françaises, ne plaident pas pour une levée rapide de l'embargo qui frappe principalement le peuple irakien, et conforte un pouvoir qui ne pourra être surveillé à l'infini.

Qu'adviendra t'il, si "le camp de la paix" -et la France à sa tête - affirme, sous couvert de rapports des chefs des inspecteurs, que l'Irak est désarmé et la tutelle de l'ONU n'a plus lieu d'être?

Saddam sera t'il devenu miraculeusement pacifiste et le réarmement impossible???

Qui osera lui faire confiance?

Mon Dieu ! Que la France est mal gouvernée !!!

mercredi 5 mars 2003

Un Gilles Paris honnête, cela est il possible ?

Le titre de cet article, pastiche de celui écrit dans le quotidien Le Monde - "Un État palestinien est il encore possible"? (1), installe la controverse sur la probité des envoyés permanents en Israël.

Que M. Gilles Paris - connaissant sur le bout des doigts les tenants et aboutissants de ce conflit - possède son appréciation et conduit son analyse vers une condamnation méthodique du gouvernement Sharon, ne choque que les lecteurs qui ne connaissent pas l'anti-israélisme du journal qui l'emploie.

Que ce gâte-papier décide de travestir la réalité, afin d'étaler sur la longueur d'un article l'animosité qu'il porte au Premier Ministre Israélien et à travers sa personne à son peuple, doit choquer tous les lecteurs insatiable de réalités vérifiées.

Après avoir moqué "la compatibilité de vision" d'Ariel Sharon avec le programme du Président américain - énoncé dans son discours du 24 Juin 2002 concernant la création de la Palestine -, et le peu d'espoir de voir une Knesset "la plus à droite jamais élue" s'y résoudre, l'auteur développe une analyse à démoraliser toute paix.

Presque tout y est dit sur les accords d'Oslo désavantageant le coté palestinien - avec le peu de droits accordés et son "impossible continuité territoriale entre les deux pièces disjointes, Gaza et la Cisjordanie" - et sur la "pérennisation de l'occupation", politique qui " sous tous les gouvernements (israéliens) ne s'est jamais infléchi ".

D'où une citation de chiffres et de pourcentages expliquant l'esprit colonial d'Israël et la nécessaire condamnation pour tout droit de '' l'hommiste'' digne de ce nom.

Le bûcher est érigé, il ne reste plus qu'à frotter l'allumette. Sauf que les accusés, pour une justice morale, ne seraient pas les dirigeants Israéliens mais Palestiniens.

Quid, dans l'écrit de Gilles Paris, du refus de Yasser ARAFAT des propositions de Camp DAVID complémentées par celles de TABA et acceptées par Ehud BARAK ??? Aucuns rappels.

Excepté en fin de page quand en conclusion, il se penche sur l'avenir compromis de la Palestine et sur "les pistes prometteuses esquissées à Camp David et à Taba [... qui deviendront] tout simplement caducs" si "le temps [...] se gâche" ; pistes qui prévoyaient, rappelons le, le démantèlement de la plupart des implantations.

Il reconnaît donc implicitement la valeur des offres du Premier Ministre de l'époque, Ehud Barak, qui auraient permis, une région en paix avec deux états distincts, et accessoirement l'installation de la preuve que les israéliens ne sont pas des colonisateurs.

Que ne le dit il clairement ???

Il est établi, depuis le début de la guerre armée des Palestiniens, que pour la ligne éditoriale du quotidien Le Monde, il s'agit d'une guerre coloniale. (Dixit Edwy Plenel dans le film Décryptage de Jacques Tarnero et Philippe Bensoussan).

Ce qui permet à ses journalistes, toutes dérives et interprétations volontairement erronées, et d'éviter le débat sur la responsabilité de Yasser Arafat.

Au-delà de cet énième chronique à la manière d'un feuilleton anti-israélien égyptien, la question se pose de l'honnêteté intellectuelle des journalistes et du droit des lecteurs payeurs à l'information factuelle.

Que peut penser le jeune musulman des banlieues, proche de coeur des Palestiniens et élevé aux reportages tronqués de l'Intifada armée ?

Le ministre de l'éducation Luc FERRY et son ministre délégué Xavier Darcos, ont annoncé un programme scolaire afin d'éliminer le danger de l'antisémitisme, et développer une paix sociale.

Il est temps de lui demander quels seront les moyens employés pour interrompre la courbe ascendante de la haine dans les médias, ONG, partis politique et manifestations où les calicots haineux fleurissent sans peurs de condamnations.

Il est temps pour la France de sortir de cette pensée unique, qui frise l'hystérie, et si l'on y prend garde, une belligérance entre les communautés.

(1) Lien de l'article: http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3232--311415-,00.html

mardi 4 mars 2003

Un droit et un devoir annihilés

Quel est le juif Français qui ne se souvient pas de la “lettre à un ami israélien” de Pascal Boniface - publiée au mois d’Août 2001dans Le Monde - qui adjurait la communauté juive française de blâmer la politique israélienne ou à subir l’inconséquence de son choix !

De ce fait, ce grand stratège socialiste imputait d’avance la responsabilité de la judéophobie à ses victimes et, ce faisant, révélait à ses amis de parti la ligne politique à suivre pour mobiliser les électeurs et garantir l’élection du candidat Lionel Jospin à la présidentielle à venir.

Prétendant qui, en tant que Premier Ministre, n’a pas tardé à stigmatiser le communautarisme et minorer les actes antisémites, ce qui lui a valu la perte de presque 2% de votants pro-israélien, d'un second tour et d'une charge prestigieuse.

N’ayant pas “tout compris” sur les causes de cet échec, François Hollande (premier secrétaire du PS) perpétuant cette stratégie, a très peu hésité- pour délégitimer les USA lors d’un débat sans vote à l’assemblée parlementaire relatif à l’Irak - à utiliser l’expression “deux poids deux mesures” à propos de leur politique à l’égard d’Israël.

L’actif de cette gauche socialisante étant encore “un peu court“, la section locale du parti socialiste de Rouen annonce de son coté, son intention de réclamer l’exclusion de François Zimeray, Président de la communauté d’agglomération et député européen qui, par force de volonté, finit par trouver les 157 signatures nécessaires à la création d’une commission d’enquête sur les fonds européens alloués à l’Autorité Palestinienne, et que le pouvoir Bruxellois a préféré négliger.

Ce n’est cependant pas sur ce motif que la section PS départementale s’est positionnée, mais sur la condamnation, par l’élu rouennais, de l’éducation à la haine du juif et de l’israélien au moyen de livres scolaires palestiniens financés par l’aide européenne.

Face à cette gauche qui n’hésite plus à fusionner antisionisme et antisémitisme, la droite UMP de Jacques Chirac - hormis quelques exceptions notables comme Alain Madelin - savoure la gloire retrouvée de la France, aux dépens des liens historiques et amicales avec les États Unis d’Amérique, et approuve la politique de reddition - communément appelé politique pro-arabe - aux dépens des valeurs de la démocratie Française.

Les charades expliquant que le Président de la république sera le prochain dirigeant de la ligue arabe illustre parfaitement le succès de la diplomatie française inaugurée par De Gaule.

Le grand et le petit Satan ( les USA et Israël ) condamnés presque unanimement par la classe politique française, les électeurs habituellement attachés à ces nations ne se retrouvent plus dans les idées défendues en leur pays.

Si les juifs Français, à une majorité écrasante, ne voteront jamais pour un parti d’extrême droite, leur abstention aura comme effet balancier, en s’ajoutant aux autres électeurs dépités mais sans scrupules, l’accroissement du score du Front National.

Il est à redouter, que les idées défendues par l’establishment actuel, ne permettent en fin de compte, la prise du pouvoir par cet élément extrémiste.

Si cette politique ne change pas rapidement, ni rétablit un équilibre entre toutes les composantes de la société Française, il est à craindre que les juifs de ce pays se retrouvent - indirectement - sans droit de vote.

Il ne leur restera plus qu’à se poser la question de leur place et de leur devenir en ce pays.

dimanche 2 mars 2003

Triste époque !

Le chef des inspecteurs en Irak, M. Hans BLIX, a donné jusqu'au 1er Mars pour commencer à détruire la centaine de missiles Al-Samoud 2, que les inspections ont permis de découvrir.

Quatre lanceurs prohibés ont donc été détruits - à la date limite dans le complexe militaire d'AL-Taji - a confirmé M. Hiro UEKI, porte-parole des inspecteurs, et les missiles restants seront neutralisés dans les deux semaines à venir.

Ce qui a été interprété par Hans BLIX comme " un élément très important d'un vrai désarmement", et lui permet de présenter les Irakiens comme "très actifs".

Par effet de domino, le Ministre des affaires étrangères français Dominique De VILLEPIN a estimé que la nouvelle volonté de Saddam Hussein "confirme que les inspections donnent des résultats".

La résolution 1441, votée le 8 Novembre 2002, insistait sur la nature volontaire et immédiate du désarmement du régime irakien. Trois mois plus tard et quatre missiles détruits, voici légitimée la politique du "refus de la guerre" dirigée et orchestrée principalement par le Président Français Jacques CHIRAC.

Président qui préfère souscrire à la pérennité d'un régime qui a réalisé ses preuves dans l'inhumanité, et combattre une opportunité d'installer et de promouvoir les valeurs dont il est le dépositaire. Valeurs qui, si l'on en juge par ses propres actions, s'éloignent de plus en plus de l'héritage et de l'histoire de la France.

Quelle est sa responsabilité exacte, dans l'arrivée au second tour de l'élection présidentielle de 2002 du Président du FN, Jean Marie Le Pen ? Rappelons nous, que le thème cher à sa campagne électorale était l'insécurité. Était-ce innocent?

Souvenons nous de son refus d'inclure le Hezbollah dans la liste européenne des groupes terroristes, pour cause de branche sociale...

De ses visites, en Algérie, pays où l'on assassine froidement des enfants, vieillards ou femmes, sans pour autant que l'AFP n'en tienne le décompte macabre. Seuls les islamikazes ont le privilège d'être ajoutés au score des scalpeurs israéliens.

De sa tournée au proche orient, dans les seuls pays où ne règne pas la démocratie. Ce qui ne le désespère nullement, dans son ambition de rôle d'intermédiaire "impartial"...

De la reconnaissance du seul "représentant légitime et élu des Palestiniens" Yasser ARAFAT, qui, en 1999, omit de remettre son mandat entre les mains de son peuple.

Ou encore cette manière - ressemblant étrangement à celles utilisées par tous les despotes au monde - de tancer les pays, candidats à l'adhésion à l'union européenne, pour délits d'opinions.

Ces quelques témoignages, peaufinent l'imaginaire de ces "boucliers humains" qui s'acheminent en Irak pour protéger le peuple d'un "massacre américain".

Il me semblait, que les tueries étaient irakiennes, et non du fait de la démocratie de Georges W. BUSH !?!? A moins que la désinformation des médias tels que Le Monde, Le Nouvel Observateur, Télérama, etc..., nous a fait prendre des vessies pour des lanternes, et la dictature US pour une démocratie...

Est il nécessaire d'évoquer le sort du peuple irakien, sous embargo depuis douze longues années, et dont le bénéfice du programme onusien "pétrole contre marchandises" est détourné, et évolue en système fort lucratif pour le régime en place.

Je ne vous ferais pas l'injure de supposer, que notre Jacquot national n'est pas au courant.

Tristes gens, triste politique, triste époque.