mercredi 26 février 2003

Pour ou contre le veto Français?

Les États Unis, accompagnés des Britanniques et des Espagnols, ont déposé au conseil de sécurité de l'ONU, un texte de projet de résolution, indiquant explicitement les violations irakiennes.

En opposition, la France, l'Allemagne et la Russie ont indiqué leur préférence pour un mémorandum. En quoi l'évidence indiscutable que l'Irak a enfreint les résolutions de l'ONU, peut-elle encourager tant de polémiques ?

En quoi un délai supplémentaire, de quatre à cinq mois - après douze années de patience - changera-t-il notre perception de la vision que se fait Saddam Hussein à propos de l'autorité internationale ?

Bref ! Si ce texte est agréé, il notifiera une déclaration de guerre à Saddam Hussein. Pour qu'il soit voté, une majorité de neuf voix, sur les quinze membres, suffit. A l'aide de marchandages, avec les pays récalcitrants, Georges W. BUSH espère obtenir un blanc-seing des Nations Unies.

La Russie et la Chine, bien qu'opposées à cette volonté, n'useront pas de leurs prérogatives au sein du conseil, de gros intérêts financiers expliquant leurs positions.

Se posera alors la question pour la diplomatie française; emploiera-t-elle son droit de veto pour contrer l'Amérique dans sa détermination ?

La gauche, François Hollande en tête et combines politiques aidant, réclame que le Président de la République affirme son opposition. La droite, avec quelques voix dissonantes, s'y joint. Jean Pierre Raffarin, lors du débat sans vote organisé à l'assemblée parlementaire, à confirmé l'opposition à ce texte.

Jacques Chirac osera-t-il aller jusqu'au bout de sa logique, et risquer d'affaiblir les relations transatlantiques?

Déjà quelques députés UMP s'y opposent, tels Pierre Lellouche, Jacques Barrot, Claude Goasguen ou encore Axel Poniatowski.

Dans le cas d'abstention de la France, les satires fuseront sur la faiblesse d'une ex-puissance et ses prétentions à vouloir régenter le monde.

Dans la circonstance contraire, que deviendra la crédibilité de l'ONU, et quels droits domineront à l'avenir la collectivité internationale ?

Quelles valeurs auront les traités signés, si nul n'est tenu de les respecter ?

Quels états organiseront une "force de police mondiale", si les USA, et ses alliés, renoncent à user de leurs puissances, et à sacrifier la vie de leurs soldats?

Quelles solutions s'imposeront pour défendre et installer la démocratie et ses valeurs, à travers la planète ?

Si le Président des USA se plie à cette éventualité, je doute fort que quiconque désarme l'Irak, et que la paix dans cette région s'y déploie.

Cette position de la France, instruite par sa politique pro arabe, sa peur des attentats, de la réaction musulmane des banlieues et du choc des civilisations, accordera au tyran de Bagdad une immunité.

Faut-il que le Président de la République Française immole, par son geste, la relative paix mondiale ?

Jacques Chirac est face à un dilemme tragique. La sécurité mondiale, ou celle des dictateurs.

Pour ou contre le veto français ?

Moi, je suis contre. ET VOUS ?

mardi 25 février 2003

Le Camp des Lâches ou le Camp des Va t’en guerre?

Georges W. Bush a décidé, par l’intermédiaire de Tony BLAIR, de présenter au conseil de sécurité un projet de résolution, spécifiant la violation claire et nette du régime irakien des résolutions de l’ONU.

Pour les USA, et ses alliés, l’affaire est entendue, et la chute de Sadam Hussein exigée.

La France et l’Allemagne, en tête de l’opposition à la volonté du “camp de la guerre” (dixit Christian Malar responsable de la politique internationale de FRANCE 3), préfèrent proposer un mémorandum précis quant aux responsabilités des inspections et à leurs missions.

“Le camp des lâches”, par antithèse au “camp de la guerre”, va t’il une fois de plus rechercher la dernière des dernières chances de désarmer le tyran “pacifiquement“, et démontrer ainsi la débâcle de l’Organisation des Nations et Unies, face aux régimes dictatoriaux de la planète?

Nous autres, pauvres citoyens de ce monde malade, a t’on la possibilité de savoir quelle est la bonne décision?

Amoureux de tranquillité et de bien être, comme tous les pacifistes spoliateurs du terme PAIX, doit on refuser d’emblée la défense de la démocratie et de toutes les valeurs s’y rattachant?

Depuis l’invasion du Koweït par son voisin belliqueux en 1990, le conseil de sécurité à voté de très nombreuses résolutions, concernant les obligations du pouvoir irakien, l’aide humanitaire et également sur les violations du dictateur et de son régime.

Déjà, lors de la 2 996 ème séance du 28 Juin 1991, les membres du conseil ont relevé un incident au cours duquel les autorités iraquiennes ont refusé l’accès libre et immédiat d’un site pour une inspection, et ont employé leurs armes à des fins de dissuasions.

Ou encore, lors de la résolution N° 707 du 15 Août 1991, le conseil a condamné les notifications incomplètes des 18 et 28 Avril, et les activités dissimulés au regard des inspecteurs. Elle exige par ailleurs que cesse toute tentative de dissimuler, de déplacer ou de détruire, sans accord, tout matériel ou équipement lié à ses programmes nucléaires, chimiques, biologiques ou de missiles balistiques.

Sans lister toutes les violations, il est utile de rappeler, qu’en 1998 les inspecteurs ne pouvant plus assurer leurs missions selon l’exigence des résolutions votées, ont été dispensés de retour en Irak.

Ce qui laisse subodorer une relance de l’armement et une liberté de mouvement pour ce gouvernement, en entière contradiction avec la loi internationale, depuis cette année.

Sous la contrainte de l’armée américaine, les inspections ont repris; l’hydre à deux têtes, que sont Chirac et Schröder, souhaite usurper le contrôle de cette dissuasion, grâce au pouvoir que confère le veto français, et décider si attaque il y a lieu, et quand.

Simple citoyen du monde, épris de liberté, de respect du droit à la vie, de démocratie, je m’engage dans les marines aux cotés de ceux qui ont l’amour de ces valeurs.

Le “camp des lâches” à mes yeux s’est considérablement déprécié.

vendredi 21 février 2003

Le Monde mis à nu.

Pierre PEAN et Philippe COHEN, dans un livre intitulé “La face cachée du Monde” (1) dénoncent les méthodes du trio de la direction du quotidien national, longtemps référence de l’intelligentsia française.

Alain MINC, Président du conseil de surveillance, Jean Marie COLOMBANI PDG du groupe “Le Monde” et Edwy PLENEL rédacteur en chef, réunissent, à eux trois, une volonté de puissance dont les qualités -de cynismes, dénonciations, pressions psychologiques, abus de position et autocratie - leur permettent d’accaparer un rôle, prépondérant et équivoque dans notre vie démocratique, et de le détourner à leur profit.

Les auteurs conviennent, que le journal s’est éloigné de la volonté du fondateur, Hubert Beuve-Mery, d’offrir aux lecteurs un regard éclairé et honnête, qu’il professe autant qu’il informe, et que sa crédibilité est critiquée anonymement, car, parait il, Le Monde fait peur.

-Les articles raccourcissent en proportion de la pensée qu’ils expriment, devenant une fast information.

-Ses investigations sont menées à charge, et ne prennent que rarement en compte les arguments de ceux installés dans le box des accusés.

-ses méthodes terrorisent les hommes politiques, responsables économiques, éditeurs, intellectuels et syndicalistes, entraînant une véritable dégradation de la vie démocratique.

Toutes ces analyses et critiques ont, depuis fort longtemps, façonnées l’opinion de ceux, intéressés par le conflit proche oriental, et qui connaissent les écrits:

- de Gilles PARIS qui, par habitude et autohypnose, laisse son subconscient nous indiquer “qu’aucun groupuscule militaire ISRAELIEN n’a revendiqué un attentat”.

- de Caroline MONNOT qui, au détour d’un appel au secours, laisse José BOVE assurer - suite à un appel téléphonique anonyme - que les extrémistes juifs menés par Roger Cukierman le menacent.

- de Patrice Claude qui dans un publi-reportage, à la gloire de Mecca COLA, consent à la version de l’inventeur qui affirme que le sionisme est une idéologie raciste anti-arabe et que sa disparition est un de ses souhaits.

- de Stéphanie Le BARS qui, par l’entremise d’intellectuels de passage rapide dans la région, affirme qu’ils ont été submergés par des termes tels que transferts, déportation, illégalité et choqués par les conditions de vie des Palestiniens, qui expliquent bien des violences.

- de Sylvain CYPEL sur le réseau imaginaire d’espionnage israélien aux USA.

- de Mouna NAIM qui lui ont valu la récompense d’un prix de la désinformation.

Cette liste, très loin d’être exhaustive, ne leur fait pas oublier les tribunes, des intervenants extérieurs, choisies par Edwy PLENEL, rédacteur en Chef.

Celle, pour exemple, de Monique Chemillier-Gendreau qui atteste que l’occupation des territoires dure depuis CINQUANTE ANS.

Bref; Le MONDE ne les surprend plus, car son anti-sionisme caresse amoureusement sa judéophobie.

Depuis la prise du pouvoir en 1994 par ce triumvirat, honnêteté intellectuelle, droit, justice et intégrité ont été bannis du dictionnaire du quotidien.

Il est à espérer que ce livre incite les actionnaires à récupérer la direction, et à lui redonner ses lettres de noblesse.

(1) Extraits publiés par l’EXPRESS: http://www.lexpress.fr/Express/

mercredi 19 février 2003

La résolution 1441 et ses graves conséquences.

Lors du sommet extraordinaire des gouvernants européens tenu à Bruxelles, la crise relative au dossier irakien, a été résolue sans écarter un " recours à la guerre en dernier ressort".

Les dirigeants ont réaffirmé, dans leur déclaration commune, le rôle des Nations Unies au centre de l'ordre international.

C'est donc la légitimation, par l'Europe, de la résolution 1441 (1), adoptée par le conseil de sécurité le 08 Novembre 2002 à l'unanimité, qui;

Définit :

a) les manquements du régime Irakien quant à son désarmement.

b) la "dernière possibilité de s'acquitter de ses obligations" ( art.2),

Exige:

c) une déclaration "exacte et complète sur tous les aspects" de ses armements (art.3)

Détermine:

d) les actes qui constitueront "une nouvelle violation" (art.4)

Interpelle:

e) l'Irak sur les "graves conséquences" auxquelles celui-ci aurait à faire face"(art.13) s'il persistait à manquer à ses obligations.

Comme l'allègue Jacques Chirac, une deuxième résolution n'est pas nécessaire; au su des résultats acquis, on constate que les inspections ont donné au despote irakien une dernière chance et que la déclaration exacte et complète n'existe pas; ce qui, de facto, assure une nouvelle infraction et implique rationnellement les graves conséquences prévues.

Si le "camp de la paix" rejoint le "camp de la guerre" sur l'évidence des nouvelles infractions du régime irakien, les conclusions les dissocient.
Quelle signification, faut il accorder à l'article 13 et ses "graves conséquences"? L'Irak étant sous embargo depuis douze années, quel autre épilogue, que l'engagement militaire, peut être logiquement envisagé ?

Le Week-end dernier, quelques millions de "pacifistes" à travers le monde, ont manifesté leur désir de la "paix à tout prix", et ont vilipendé Georges W. Bush et le peuple américain.

Selon leur interprétation, les "graves conséquences" n'incluent pas la guerre.

Jacques Chirac, qui tance les futurs partenaires de l'Europe pour leurs prises de position pro-USA, osera t'il user de son droit de veto, et ainsi continuer à protéger directement Saddam HUSSEIN?

Quelles sont donc les autres conséquences que l'on pourrait concevoir, et qui le feront plier ?

Peut on pronostiquer, que sans les 150 000 soldats américains installés aux frontières de son pays, le dictateur de Bagdad obtempérerait aux injonctions de l'ONU ?

Peut on imaginer, que la menace d'une guerre se réduisant, voire s'éloignant, il y aurait la moindre chance d'éliminer ce danger, et au-delà ne pas encourager ses clones ?

Il est fort probable que l'attitude du trio France - Allemagne - Belgique, ne puisse s'expliquer que par les rapports entretenus par les gouvernements, les sociétés et leurs contrats mirobolants, et, pourquoi pas, leurs amitiés avec le tyran de l'Irak.

Si les Américains ne sont pas dépourvus d'arrières pensées, "le camp de la paix" est à l'évidence le plus mercantile.

Vous avez dit PAIX ?

(1) Adresse de la résolution 1441:
"http://www.un.org/french/docs/sc/2002/cs2002.htm"

samedi 15 février 2003

Aujourd'hui plus qu'hier, je suis Américain

Paris, Berlin, Rome, Madrid, Londres, New York... beaucoup d’autres villes dans le monde ont vu, dans leurs rues, des centaines de milliers de manifestants du “camp de la paix“.

NO WAR; NO BLOOD FOR OIL; des slogans faisant concevoir à tous ceux qui refusaient de les rejoindre qu’ils sont placés, par effet de miroir, dans le “camp de la guerre“.

Dans un sondage effectué pour le compte de Greenpeace, 54% des Allemands estiment que Georges W. Bush est un danger pour la paix, et 38 % pensent qu’il est plus dangereux que Hussein.

En France, 81 % souhaitent l’utilisation du droit de veto au conseil de sécurité par leur gouvernement.

A observer de près les manifestants parisiens, l’alliance rose vert rouge guidait la danse.

HOLLANDE, FABIUS, CHEVENEMENT, MAMERE, BOVE, BUFFET, KRIVINE, etc.

Si cela est réconfortant de voir autant de peuples préférer la paix à la guerre, c’est néanmoins le signe de faiblesse que retiendra le despote Irakien.

Lors du débat au conseil de sécurité de New York, les chefs des inspections n’ont pu déclarer avoir réglé le dossier sur le fond; toutes les questions essentielles demeurent, notamment en ce qui concerne les armes chimiques, les armes biologiques ou les fusées à longue portée.

Par-delà cet objectif à atteindre, il est une autre bataille primordiale et urgente à conduire dans cette région: celui de la paix et de la démocratie.

La chute de Saddam, bénéficierait immédiatement à son peuple, puis aux étudiants iraniens afin de se dégager du carcan islamique, ultérieurement aux syriens qui se doteront d’un régime démocratique ou proche, les saoudiens -pour causes de pétrole irakien- se verront contraints de diminuer les aides aux mosquées et écoles coraniques à travers le monde, les Palestiniens s’octroierons des dirigeants dignes de ce nom et Israël augmentera ainsi ses chances d’une paix pleine et entière.

Il est une évidence; cette guerre engendrera la paix.

Voilà en quelque sorte, les véritables enjeux géopolitique de cette région.

Dans nos démocraties, les peuples manifestent et les accusations fusent; guerre pour le pétrole- hégémonie américaine sur le monde- économie de marché de l’industrie militaire- etc.

Aujourd’hui je ressens un malaise à faire partie de ces démocraties, qui à trop vouloir défendre la paix en arrivent à défendre un dictateur et un régime sanglant.

Ils ont, en quelque sorte, accepté à nouveau le déshonneur, pour éviter la guerre.

Pour éviter d’avoir le déshonneur et la guerre, Il est temps pour les pays de ce “camp de la paix“, de définir une position commune avec les Américains et ses alliés et non pas contre eux.

Aujourd’hui, plus qu’hier je suis AMERICAIN.

vendredi 14 février 2003

La Sharonisation des lois Belges

La Cour de Cassation belge a reconnu, le 12 Février au soir, la recevabilité des plaintes déposées par 23 palestiniens, contre Ariel Sharon, pour son rôle préjugé dans les massacres de Sabra et Chatila.

Seule son immunité parlementaire et diplomatique empêche la reprise immédiate du procès intenté.

En réaction immédiate, l’ambassadeur Israélien en Belgique, Yehudi Kinar, qui aurait dû présenter ses lettres de créance au roi Albert II le 18 prochain, a été rappelé en consultation- pour de longs mois- par le ministère des affaires étrangères et simultanément, l’ambassadeur de Belgique en Israël, Wilfried Geens, a été convoqué par Benjamin Natanyahu, afin de percevoir l’appréciation de son gouvernement sur les actions belges.

Hormis le cas du Premier Ministre Israélien, cette situation a d’unique, qu’elle installe Israël dans une position impossible vis-à-vis d’un pays, en principe, ami. Étant en situation de guerre permanente, tout citoyen sera à même d’être suspecté, sur simple présomption, lors d’actions pour la défense de son pays.

Sauf à ignorer, que l’État d’Israël est un pays de droit, et ses citoyens passibles de jugements selon les lois votées par son parlement et conformes aux lois internationales, on peut spéculer que les lois belges, sont une aide politique à la réalisation du désir palestinien et de ses alliés, à savoir l’éradication de ce pays.

Par ailleurs, la décision de la Cour de Cassation, est exceptionnelle, par son iniquité. Seuls les élus pourront être à terme jugés, et les dictateurs protégés puisque inamovible, sauf par coup d’état.

Israël, d’autre part, va mener une campagne politique aux USA, afin d’y rechercher l’aide nécessaire pour convaincre la Belgique de trouver une solution légale au problème.

Une autre solution est envisageable dans l’immédiat; pousser la loi de compétence universelle jusqu’à l’absurde, et la conduire à d’autres procès, qui seront sources d’embarras diplomatique pour l’administration belge.

Il faut donc SHARONISER les lois belges.

- Aider les survivants du massacre de Srebrenica, en 1995 en Bosnie, à assigner les membres du gouvernement hollandais de l’époque pour leur responsabilité morale.

- Rechercher les victimes Israéliennes d’attentats suicides, afin de juger le Cheik Yacine qui n’a, comme immunité, que la “spiritualité” procurée par le Hamas.

- Pousser ces victimes à relancer la plainte contre Yasser Arafat, qui a négligé de renouveler son “impunité” en 1999, date de la fin de son mandat.

- Retrouver des Iraniens, Koweïtiens, Israéliens et/ou kurdes Irakiens, disposés à déposer plaintes contre Saddam HUSSEIN, que Georges W. Bush sera tout disposé à remettre à la justice belge, pour qu’il y passe une retraite bien méritée.

- Ou fin du fin, engager les 30 familles ivoiriennes des “militants, résistants et/ou activistes”, assassinés par l’armée française, à assigner Jacques CHIRAC pour crimes de guerre.

Certes, il bénéficie pour l’instant, de l’immunité présidentielle; mais voir la France et la Belgique, entre autre, rappeler leur ambassadeur respectifs, vaut la démarche.

Qu’en pensez vous?

mercredi 12 février 2003

Discrimination ordinaire

Mme Monique Chemillier-Gendreau, professeur de droit international à l’université Paris VII Denis Diderot est-elle digne du poste qu‘elle occupe ?

La question, pour grave quelle soit, doit avoir sa réponse.

Lorsque cette autorité compétente, exprime son point de vue dans le quotidien national “Le Monde“, le lecteur est à même de prétendre d’y voir, au moins, la vérité des faits.

Dans l’article incriminé, paru le 07 Février et intitulé “A propos d’un pseudo boycott” (1) Mme Chemillier-Gendreau revient sur le vote du conseil d’administration de Paris-VI en Décembre 2002, et témoigne que le boycottage des universités Israéliennes n’a jamais été voté, mais que seule une demande de non renouvellement des financements d’infrastructures, ou de programmes de recherches, soit appliquée à l’encontre de ses collègues Israéliens.

Autrement dit, une cessation de toutes coopérations scientifiques.

Il n’est pas nécessaire d’être un universitaire, pour rapporter le sens exact aux termes employés.

Qu’est ce donc un Boycottage selon le Larousse ?

“Une cessation volontaire de toutes relations avec un individu, une entreprise ou une nation”

Cela ne vous rappelle t’il pas l’explication de texte, donnée par ce professeur ?

Ainsi, si cette demande de boyc... pardon, de non renouvellement a donc été votée, c’est dit elle, parce que la clause de non respect des droits de l’homme (Palestinien) n’a pas été respectée.

“Enfants morts et/ou blessés, assassinats extrajudiciaires, tortures, emprisonnements arbitraires, destructions de maisons et plantations... et confiscations des terres Palestiniennes depuis CINQUANTE ANS “.


Après cette litanie d’actes barbares, le citoyen Israélien digne de ce nom, doit dénoncer, soit son gouvernement ou, plus judicieusement, l’insulte faite à l’honneur de son peuple par cette femme, emplie de haine.

Avancer, que le peuple Israélien occupe des terres depuis 50 années, c’est remettre en cause son droit légitime à l‘existence, et donc de le contraindre à lever la question du ressentiment porté à son endroit.

L’examen des autres faits énoncés, sans y trouver une explication rationnelle, ne peut qu’accroître le sentiment que tout juif, ou ami d’Israël, peut concevoir envers ce genre de personnes. L’écoeurement.

Guère de doutes ne subsistent, quant au respect qu’elle apporte à sa mission pédagogique. Le droit international, matière qu’elle enseigne, est en danger.

Même journal et autre article (2).

José Bové, que personne ne présente plus, insulté et menacé de mort par des inconnus, a décidé de porter plainte contre X, à la gendarmerie de Millau.

Caroline Monnot, nous apprend par son pamphlet, que les soupçons se portent sur les extrémistes juifs.

Extrémistes qui se radicalisent (n’est-ce pas un pléonasme ?) suite aux” récents propos du Président du CRIF“, qui ont révélé “l’alliance brun vert rouge”.

Bien que José Bové, ainsi que les autres “victimes” autoproclamées, et Le Monde n’apportent aucunes preuves tangibles de la qualité des provocateurs, le verdict du procès à venir est rendu; Roger Cukierman est coupable de complicité pour cause de "fatwa lancé sur les verts", dixit Noël Mamère, pour soutien aux palestiniens.

S’il est possible de donner un conseil à M. Bové, à titre strictement gracieux, sans aide du Mossad et sans que ce conseil ne profite aux juifs, qu’il aille purger sa peine de prison de quatorze mois.

Il est certain qu’il sera en sûreté.

Quoique???

Quant aux responsables du quotidien, où se promènent sans entraves, toutes ces humiliations, persécutions, et procès à l’encontre du peuple juif, il faut qu’ils sachent que les tribunaux les recevront un jour ou l’autre.

Adresse des articles:

(1) http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3232--308397-,00.html

(2) http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3224--308658-,00.html

lundi 10 février 2003

La France et l’Antisémitisme, ou les préludes d’une liaison dangereuse.

Jacques Chirac, du haut du perron de l’Élysée, nous a maintes fois répétés que la France n’est pas antisémite.

Si la France d’en haut ( les autorités élues) n’est pas judéophobe, une frange de la France d’en bas, le devient lentement mais sûrement, et il est exclu de négliger le fait, que le peuple a le soin de choisir ses représentants.

Alors que la communauté juive, à travers ces différentes organisations, le dénonce publiquement depuis fort longtemps, le ministre de l’éducation Luc FERRY dans un article récent, au Monde, le reconnaît.

Les journaux également s’y emploient; notamment Le Nouvel Observateur du 6 Février, à travers plusieurs reportages, dévoile sur le sujet “Ce qu’on n’ose pas dire” (1).

Claude Askolovich, dans cette enquête, nous apprend qu’une judéophobie, parfois violente, se concentre dans une fraction de la communauté arabo-musulmane, qui, entre frustrations sociales et solidarités palestiniennes trouve dans la haine du juif un exutoire à son mal de vivre, à l’exemple de Ménilmontant, travaillé par d’obscures passions, où mosquées intégristes, boisson Mecca Cola et Radio-Méditerranée insufflent insidieusement cette aversion.

En conséquence, coups, blessures et insultes, sont devenus le lot quotidien des juifs dans certaines banlieues, et démentent les chiffres “rassurants” des sondages affirmant une diminution des sentiments antisémites.

Une autre forme de violence, plus subtile, accroît également cette judéophobie: appels aux boycotts, oppositions politiques aux subventions à des associations juives, obstructions de conférences sur la Shoah, e-mails diffamants, traditions journalistiques de ne pas typer les agresseurs, ou encore la reconnaissance du bien-fondé des Protocoles des Sages de Sion ou des accusations de domination mondiale, par Mossad interposé, si nécessaire.

Tout y est dit ou presque, et je vous engage à lire cet article.

Par contre, le Nouvel Observateur ne serait pas l’hebdomadaire que l’on connaît, si mensonge ne s’y serait glissé, comme par habitude journalistique.

Dans un article, non signé, de ce dossier, “Palestiniens contre l’antisémitisme” (2), “la condamnation la plus nette [...]de Leila Shahid, déléguée générale de la Palestine à Paris” affirmant que “le combat anticolonial du peuple palestinien n’a rien à voir avec l’antisémitisme”, est venue ternir l’éclat de ce reportage.

Comment ce magazine pourra-t-il, dans un avenir proche, sans être une nouvelle fois contraint de se désavouer, expliquer que les livres scolaires, la télévision ou encore les journaux- dont l’édition, la rédaction et la diffusion sont sous la responsabilité de l’AP- enseignent la haine, encouragent les actes terroristes et encensent les kamikazes.

Parallèlement, la ministre israélienne de l’Éducation nationale, Limor Livnat, dans le but de faire cesser tout financement de l’Europe aux livres scolaires palestiniens, a remis dernièrement quelques exemplaires à l’ambassadeur du Danemark à Tel-Aviv, à destination de son gouvernement.

Il est un acte antisémite, et non le moins grave, que Jean Daniel et ses journalistes ont omis de préciser.

Celui de la désinformation systématique du conflit proche-oriental, aux seuls détriments d’Israël, des Israéliens et finalement des juifs du monde entier.


(1)Ce qu'on n'ose pas dire: http://www.nouvelobs.com/dossiers/p1996/a90429.html

(2)Palestiniens contre l'Antisémitisme:http://www.nouvelobs.com/dossiers/p1996/a90434.html

L'adresse des autres articles du dossier:

Mare de la Shoah: http://www.nouvelobs.com/dossiers/p1996/a90431.html

Pourquoi le mal court: http://www.nouvelobs.com/dossiers/p1996/a90430.html

Être juif en terre d'islam: http://www.nouvelobs.com/dossiers/p1996/a90432.html

Scandale à l'égyptienne: http://www.nouvelobs.com/dossiers/p1996/a90433.html

dimanche 9 février 2003

Faut il se méfier de Jacques Chirac ?

Mitterrand disait de Jacques CHIRAC qu’il est imprévisible. D’autres attestent de son attitude de girouette, qui donne raison au dernier qui parle. Pourtant, en ce qui concerne Israël et son peuple, il est d’une régularité exemplaire.

Lorsque l’on établit le bilan de ses décisions concernant le proche orient, depuis le début de ses mandats en tant que Premier ministre puis Président, on se pose indubitablement une interrogation:

Est il une menace pour Israël?

Sans conclure, pour autant, que son action politique a comme objectif l’affaiblissement d’Israël, ses postures, son inimitié, ses discours, ses choix politiques ou encore ses décisions, soulèvent l’inquiétude des israéliens, des diasporas juives et de leurs amis.

Les quelques exemples suivants confirmeront notre appréhension.

La vente de la centrale nucléaire Osirak à Sadam Hussein, “le De GAULE Irakien“ selon les Chiraquiens de l‘époque, fut empreinte d’une inconséquence totale, car l’idéologie de ce despote était connue, et nul n’ignorait sa soif de combattre l’existence d’Israël. Lui céder la maîtrise de l‘atome, établissait un risque que Menahem Begin refusa, en 1981, d’assumer.

Sa provocation, lors de son unique visite officielle en Israël, vis à vis de l’officier de police chargé de sa sécurité dans la vielle ville de Jérusalem pendant un bain de foule palestinien, illustre son peu de respect de l’autorité israélienne. Posée sur un ton fort peu courtois, la menace de son retour immédiat en France avait pour seule visée la dénonciation des “abus” du gouvernement Israélien, et de son Premier ministre Benjamin Netanyahou, dans les territoires “occupés”, qu’il considère comme palestinien.

La réception à l’Élysée du président Hafez el ASSAD, a octroyé de facto à la Syrie une étiquette de pays fréquentable. Bien qu’aucun changement important dans le pays fut signalé par la suite, le déplacement pour l’enterrement du dictateur, et le renouvellement d’une invitation à l’Élysée au successeur Bachar el Assad, consolident des relations avec l’occupant du Liban, qui annihile systématiquement toutes possibilités de paix dans la région, en encourageant les factions palestiniennes et/ou le Hezbollah à harceler Israël.

La convocation du Premier ministre Lionel Jospin, de retour d’une visite à l’université palestinienne de Birt zeit, en réaction à sa reconnaissance du Hezbollah en tant qu’association terroriste, puis l’exigence de la mise à l’écart de cette organisation de la liste noire européenne, ne peut qu’appesantir des relations entre Israël et la France, déjà tendues. La carence de réactions de la Présidence, quand l’ambassadeur Français en Grande Bretagne désigna Israël de “petit pays de m.....”, témoigne de l’acceptation implicite de cette déclaration, et le débat parmi les proches de l’Élysée d’une “parenthèse” à l’existence d’Israël renforce le trouble soulevé.

Le défaut d’appels pour une adhésion au club de la Francophonie, d’un pays qui compte près d’un million de francophones frise la ségrégation; mais puisqu’il s’agit d’Israël cela devient compréhensible, voire logique, au fil de cette lecture.

Les applaudissements du Président Français au discours du Président Émile Lahoud, lors du dernier sommet organisé au Pays des Cèdres, qui a comme objectif premier le rassemblement d’un maximum de peuples autour de la culture française, appelant à la destruction d’Israël nous laissent plus que perplexes.

Loin de dresser une liste exhaustive, ces quelques aperçus nous permettent d’exprimer une réflexion quant à l‘action du Président de la République Française.

Si l’on complète ce tableau, par ses inimités et accusations formelles quant à la responsabilité d’Ariel Sharon au déclenchement de l’Intifada armée, par son insistance lors du traité de Paris à pousser Yasser ARAFAT à l’intransigeance, par son engagement à prévenir la chute du régime Irakien (qui n‘aura aucun scrupule si une possibilité se présente d’inonder Israël de gaz chimiques ), et par son abstention lors du vote pour la présidence de la commission des droits de l’homme, la crainte de déplaisantes conséquences pour le peuple Israélien ne peut que s’accroître.

Le 21 Avril 2002 le peuple Français s’est trouvé devant un choix de société, avec pour futur président Jacques Chirac ou Jean Marie Le Pen.

Les juifs Français, comme le reste de la population a choisi, le 05 Mai 2002, comme toujours le camp de la démocratie.

Ils aspirent en échange, voir leur deuxième patrie bénéficier d’un rapprochement avec une France qui ne succombe pas à une politique insensée, car trop pro-arabe.

samedi 8 février 2003

Convergences idéologiques.

Dans l'article "Besancenot arlettisé" de Libération (1), le journaliste Pierre MARCELLE dénonce les bricolages au montage de l'émission de Thierry Ardisson "Tout le Monde en parle", et soupçonne le" mouillage à la palette graphique des yeux" d'Olivier Besancenot.

Excepté, que les trucages du montage de cette émission n'étonnent plus personne et que les larmes du facteur de Neuilly ont été de circonstances, cette dénonciation est surprenante de la part d'un quotidien où l'utilisation de ces méthodes est assez usuel; une parfaite illustration de ces procédés en a été donné par le film Décryptage de Jacques Tarnero et Philippe Bensoussan.

Ce qui est moins étrange par contre, c'est l'allégation, au détour d'une phrase, des" effarantes imaginations de front antisémite vert brun rouge " de Roger Cukierman, sans que ce chroniqueur, ne prenne le temps d'écoutes et de recherches à ce sujet.

Sa prise de position évidente, autorise l'affirmation d'une certaine complaisance de sa part envers les partis politiques extrémistes, LCR, LO, les VERTS et la confédération paysanne qui, parmi d'autres, sont à l'origine de la plus part des manifestations de rue anti-israélienne, où des drapeaux du Hamas et du Hezbollah ondulent entre des tchadors et voiles islamique, des jeunes musulmans brûlant des drapeaux israéliens, et des calicots nazifiant Israël?

Ces organisations qui, à l'origine des pétitions de boycott d'universités, de produits made Israël ou d'entreprises avec des noms à consonance juives, composent avec leurs militants "pacifistes", la défense du Président de l'Autorité Palestinienne à la Moukata à Ramallah, attestant par ce moyen, l'intention chimérique de son prochain "assassinat" par Tsahal.

Yasser Arafat qui, au mieux, ne fait rien pour stopper les islamikazes, quand il ne les relâche pas, ou, au pire, assure le financement des achats d'armes et d'explosifs qui permettent les meurtres de civils innocents dans des bus, restaurants ou discothèques, quand ce n'est pas à leurs domiciles.

Ce dirigeant que soutiennent Hassan NASRALLAH, secrétaire général du Hezbollah, groupe notoire terroriste, et le Président Irakien Saddam HUSSEIN, élu à 100% des électeurs irakiens à la présidence à vie, qu'il est inutile de présenter, lesquels ont comme espoir commun la disparition d'Israël.

Hassan NASRALLAH, qui en Décembre 2002, à été l'un des rares dirigeants libanais à recevoir Jean Marie Le Pen, qui traîne plusieurs condamnations pour racisme, et Saddam Hussein que Jany le Pen, épouse du leader du FN, Jean-Michel Dubois, membre du bureau politique du Front National, Alain Krivine, responsable de LCR, et Paul Lannoye, Verts de Belgique, entre autres, se disputent les faveurs à Bagdad.

A l'opposé de Pierre Marcelle, il est donc possible d'affirmer, sans aucune crainte d'un procès, l'existence d'un front anti-sioniste et antisémite vert brun rouge, qui dépasse la simple collusion dénoncée par Roger Cukierman, et s'apparente à une convergence d'intérêts idéologique entre ces partis, dont Israël, les Israéliens et finalement les juifs en sont les cibles.

Quant aux journalistes de Libération, je me contenterais de leur rappeler la place que réservait à ce journal Jacques Martin, lors des tournages de son émission télévisuelle "Le Petit Rapporteur" il y à près de vingt ans: Les toilettes.

(1) Adresse de l'article: http://www.liberation.fr/page.php?Article=86909

jeudi 6 février 2003

Les verts: Collusion avec les bruns ou non ?

M. Gilles Lemaire se sent mal à l'aise (et il n'est pas le seul à gauche), depuis que le Président du CRIF Roger Cukierman, lors du dîner annuel, a dénoncé la collusion antisémite brun vert rouge. En effet grave accusation est portée, entre autre, envers le parti politique "les verts".

Est elle justifiée ?

Au micro du rédacteur en chef de Radio J, Michel Zerbib, le secrétaire national de ce mouvement écologique se défend d'être antisémite, mais pourtant affirme sont bon droit ( je cite de mémoire) "d'être antisioniste, si cela consiste à vouloir rassembler tous les juifs de la planète en Israël, car le territoire était occupé".

La définition et l'intention du terme sionisme est, effectivement, celle donnée par ce dirigeant; et la conclusion évidente qui s'impose à sa lecture, est la négation du droit aux juifs d'avoir leur pays, avec leurs lois, leur religion, leur gouvernement, leur culture, etc...( peut on y voire une bienveillance?).

Ce peuple devrait donc être en perpétuelles situations de chassés, spoliés, volés, assassinés etc... au bon vouloir des pays hospitaliers.

Lorsque l'on considère l'étendue des déserts, répartis sans aucune justice par les empires d'antan, possédés et inexploités par les pays limitrophes, on est en droit de ne pas comprendre cette politique de l'autruche, qui justifie indirectement les moyens employés depuis 1948 à la destruction d'Israël, qui s'étend à peu près sur 20 000 km².

Les méthodes utilisées à ce combat sont, on ne peut plus, inhumaine. Le Hamas( parmi d'autre) dans sa charte affirme son intention de bâtir la Palestine du Jourdain à la méditerranée.

Ce qui n'a pas empêché M. Patrick Farbiaz conseiller parlementaire de Noël Mamère et chargé des relations internationales, de scander le 11 Janvier dernier à l'occasion de la réunion du parlement des verts: " Vive le HAMAS, le HAMAS vaincra!".

Propos que le secrétaire des verts à aussitôt démenti sur Judaïques FM, avant de reconnaître sur Radio J son absence à ce moment.

Autre écho à ce sujet, l'énervement manifesté par Noël Mamère, et ses propos inadmissibles dans un état de droit, recueillis le 21 Janvier par Marc Jablonski journaliste à RFM, qui ne reconnaissait pas cette contrevérité, car rapporté par un "journaliste juif".

Autre ami personnel de Gilles Lemaire, José Bové, porte-parole de la confédération paysanne, a assuré publiquement que les actes antisémites envers la communauté juive étaient organisé par le Mossad, et profitaient donc à Israël.

Autre affaire et autre collègue, Alain Lipietz qui, sur son site Internet, écrit en ce servant du témoignage alibi d'une "juive pour la paix", que "l'armée israélienne utilise des indicateurs palestiniens recrutés par intimidation, comme les viols d'enfants".

Que d'actes et de démentis scabreux de la part des dirigeants principaux des verts ! ! !

N'est ce pas ces derniers, qui ont la charge de définir et de faire connaître la politique de ce parti politique?

Permettez messieurs, que se dressent des questions embarrassantes pour vous ?

Dans vos actes et déclarations j'y devine aisément une hostilité non feinte. Tous les dictionnaires de la langue française, affichent face à cette définition le terme: Antisémitisme.

Si cette collusion, reprochée par le Président du CRIF, vous est insupportable, il ne vous reste plus qu'à nous prouver clairement que nous sommes dans l'erreur.

En cette attente, je vous assure que la grande majorité des juifs français est à l'unisson avec Roger Cukierman, et porter plainte, à l'instar de la LCR et LO, ne fera que vous nuire.

mercredi 5 février 2003

''Le Monde'' , la haine...

Le lecteur du journal Le Monde a-t-il, après lecture, la capacité de penser par lui-même, ou est il embrigadé dans une réflexion éduquée à la dénonciation systématique de crimes imaginaires commis par l'État d'Israël?

Au décryptage de deux articles,( voir liens en bas de page-Ndlr-) parus dans la même édition, du 05 Février, la réponse ne peut être que l'endoctrinement à une propagande. Tous les papiers, chroniques ou texte ont bien comme analyses adjacentes une guerre coloniale.

Dans l'article de Patrice CLAUDE, "les combats de Mecca Cola", l'épicier de Belleville Tawfiq Mathlouthi, a une seule bataille : vendre le maximum de bouteilles d'une boisson gazeuse, ressemblant vaguement à Coca ou Pepsi, afin de pouvoir "éviter de donner notre flouze à Bush pour qu'il aille attaquer des Arabes."

Par ailleurs, promis juré, le fait de ne plus boire idiot mais engagé rapportera 10% à des oeuvres caritatives européennes " dont celle de l'abbé Pierre", et dix autres à des oeuvres charitables qui aide l'enfance palestinienne.

Lorsque le lecteur apprend, par le journaliste bien disposé, que ces actions ont été décidé suite au "massacre de Jénine", seul un brevet de grandeur d'âme peut être attribué à celui qui combat sur les ondes de Radio Méditerranée "le criminel de guerre Sharon et sa soldatesque".

Et pas question qu'Edwy Plenel, rédacteur en chef du quotidien, ne vienne embarrasser Patrice Claude, quand l'épicier tunisien affirme que "le sionisme est une idéologie raciste anti-arabe", et qu'il souhaite la disparition de "l'entité sioniste".

Pour enrober ce matraquage perpétuel, qui devient pour le Monde une véritable obsession, le besoin est de justifier ce schéma de lecture, qui mène au "combat juste" d'un épicier de Belleville.

L'aide d'anciens résistants et d'intellectuels, militants de la paix de surcroît, ont soutenu Stéphanie Le BARS pour la rédaction de son papier intitulé :" Des intellectuels français scandalisés par les conditions de vie des Palestiniens".

Par une visite de six jours en Israël et dans les territoires, cette douzaines d'intellectuels ont eu un "choc" en découvrant "les conditions de vie [des Palestiniens] et la politique de colonisation du gouvernement israélien" incompatible avec " les droits de l'homme et la civilisation démocratique [...] qui explique bien des violences".

Ces visiteurs bien intentionnés, ont été "submergés par des termes [...] tels que transfert, déportation, illégalité", horrifiés par la vision " des habitations palestiniennes détruites par l'armée israélienne" à celle superposée " des splendides maisons en haut des collines, celles des colons ".

Une énigme, toutefois, ne sera pas résolue par ce voyage de découvertes; "le manque de réaction, de la majeure partie de la société israélienne, envers la litanie des violations des droits élémentaires". Avez vous la réponse à cette devinette ?

Je ne sais pas pour vous, mais moi je cours me renseigner auprès des "sites Internet de l'extrême droite sioniste qui mettent à l'honneur et agonisent d'insultes racistes" notre épicier de Belleville, comme l'affirme le journaliste du Monde, Patrice Claude, sans oser les nommer.

A-t-il peur ?

Article ''Mecca Cola''
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3230--307984-,00.html

Article ''Des intellectuels français scandalisés''
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210--307958-,00.html

mardi 4 février 2003

La Belgique est elle gangrenée ?

Le Premier ministre belge Guy Veroosfstadt est personnellement intervenu pour favoriser l’adoption des différentes modifications relatives à la loi de compétence universelle, avant la date des élections législatives avancées au 18 Mai 2003.

Loi qui a permis le dépôt de plainte à l’encontre d’Ariel Sharon pour sa “responsabilité” dans les massacres de Sabra et Chatila, (bien qu’une enquête israélienne l’ait innocenté), mais pas de l’inculper; d’où cette nécessité d’amender la législation avant la fin du mandat de cette chambre parlementaire.

Certaines belles âmes nous opposeront qu’il s ‘agit tout simplement de sauver la loi de compétence universelle votée en 1993, et non de s’acharner sur Ariel Sharon. Si l’on peut leur concéder ce point, il faut leur opposer notre étonnement concernant la hâte de certains hommes politiques belges(et non des moindres) à voter cette modification, et l‘exigence nouvelle de la rétroactivité de la future loi, contraire à tous les principes du droit pénal ; ce qui permet, à l’heure actuelle, la crainte de fâcheuses intentions en provenance de Bruxelles.

Mais derrière cette querelle, quel est donc ce pouvoir que s’octroie la Belgique ?

Le peuple belge est il une tribu de juges sans tache sur les mains ? A considérer son histoire passée, rien ne l’autorise à se dresser au-dessus des lois (israéliennes par exemple) et de traduire en leurs tribunaux le Premier ministre d‘un pays tiers et à priori ami.

Il est indéniable qu’à travers l’homme, et ses “responsabilités pénales“ avérées ou fictives, le pouvoir belge se positionne sur un terrain glissant et prête flanc aux accusations. Le monde entier connaît la situation actuelle au proche orient, et poursuivre le Premier ministre de l’état d’Israël, sur les seules accusations des palestiniens, positionne, de facto, la Belgique dans un camp, en l’excluant, parallèlement et pour l’avenir, de toutes participations à un règlement pacifique.

D’autre part, cet éventuel procès fragilise la position et l’honneur d’Israël, et prouvera, si cela est nécessaire, combien l’autorité belge lui est volontairement hostile.

-Comment en outre analyser le fait de ne pas trouver dans d’autres prétoires, les présidents chinois, algérien, russe, soudanais etc. etc.? Pas même “l’ami” Saddam Hussein ! ! !

-Peut on admettre le non-respect de l’autorité de la commission d’enquête israélienne, dirigée par les plus hautes instances juridiques de l’époque et implicitement le non droit à l’indépendance et à la souveraineté d’Israël en matière de justice, sans y voir préjudice envers le droit israélien ?

-Peut on accepter qu’aucune investigation sur l’auteur réel, Élie Hobeika, patron des milices reconnues coupables des massacres, n’ait jamais été diligentée, alors que d‘éminents parlementaires belges lui ont rendu une visite de courtoisie au Liban quelques jours avant sa mort?

-Par ailleurs, élections législatives de Mai obligent, cette course contre la montre est, sans nul doute, une invitation, à tous les pros palestiniens disposant d’un bulletin de vote, à choisir ceux qui “défendent” l’intérêt de la Palestine.

Il est évident que tous ces actes (et ils ne sont pas les seuls) sont à mettre dans le panier d’hostilités belges envers Israël, les Israéliens et les juifs.

Si l’on se réfère au dictionnaire Hachette, cela porte un triste nom : Antisémitisme.

Peut on affirmer que ce fléau atteint les plus hautes instances de la Belgique ?

Tout au moins, qu’elles sont sérieusement gangrenées ! Et Il est très probable, si insistance il y a, que les complications entre les deux pays, comme le menace l’actuel ministre des affaires étrangères Benjamin Netanyahu, risquent de s’avérer très sérieuses.

A moins que les Belges se ressaisissent et envoient une autre majorité à la chambre parlementaire.

Mais le souhaitent ils vraiment ?

dimanche 2 février 2003

Lettre ouverte à Thierry Ardisson.

Lors de votre émission de samedi soir sur France 2, intitulée “Tout le monde en parle “, vous avez reçu pour un débat contradictoire, sur l’alliance “brun-vert-rouge“, le jeune cadre de la LCR, dans son costume flamboyant, (T-shirt rouge, jean usé et basket à lacets) Olivier Besancenot, et Roger Cukierman qui dénonça ce danger lors du dîner annuel du CRIF.

Au-delà du débat, vous avez précisé M. Ardisson “le droit d’être ANTI-SIONISTE”.

Savez vous Monsieur, la portée du droit que vous revendiquez?

Savez vous Monsieur ce qu’est le sionisme?

Je vous livre l’explication du dictionnaire Robert: “de Sion, montagne de Jérusalem; Mouvement politique et religieux, visant à l’établissement puis à la consolidation d’un état juif en Palestine, avant la création de l’état d’Israël“.

Je ne vous ferai pas l’injure de vous rappeler dans le détail, l’histoire malheureuse de ce peuple, mais uniquement son dernier drame: la perte de près de six millions de ses membres par l’Allemagne.

Je ne vous remémorerai pas non plus, que la Palestine n’a jamais été un pays, mais une région administrée depuis la chute d’Israël il y a 2000 ans, par divers occupants.

Être donc ANTI-SIONISTE, c’est nier tout simplement le droit aux Israéliens de vivre selon leur culture, religion, ou loi , et les astreindre à être dépendant d’un quelconque gouvernement étranger, et d’en subir toutes ses folies.

Utiliser un slogan de cette importance, sans connaître sa signification, c’est être au mieux ignare ou pire, faire partie de l’alliance brun-vert-rouge dénoncée par Roger Cukierman. A vous de nous préciser à travers la prochaine émission, dans quelle catégorie vous vous placez.

Dans ces deux cas, France 2 a, une nouvelle fois, trahi sa mission de service publique.

Décryptage : un succès.

Cela fait près de deux années qu’Israël, les Israéliens et les diasporas juives subissent la désinformation des différents médias européens, et principalement de la France, quant à la présentation des faits en provenance du conflit proche oriental.

Jacques Tarnero et Philippe Bensoussan ont ressenti le besoin de réaliser le film documentaire “Décryptage“ dénonçant méthodiquement ces abus, et Sophie Dulac celui de le produire financièrement et de le distribuer.

Seule salle disposée à la diffusion, celle appartenant à la productrice, faute d’autres exploitants volontaires.

Boycott ou peu d’espoir de gains financiers?

Dans les deux cas certains médias, notamment mis en cause dans l’essai, n’ont pas été mécontent de cet état de fait.

C’était sans compter sur la persévérance de la communauté juive et de sa participation entière a l’engagement d’Israël pour sa survie.

Jacques Tarnero nous l’affirme: en huit jours plus de douze mille entrées, une deuxième salle sur la région parisienne, ainsi que d’autres en provinces, et des pays francophones comme la Belgique, la Suisse et le Québec qui sont sur le rang.

Gageons que dans peu de temps, les pays anglo-saxons et Européens désireront des copies, et qu’en conséquence de la pression du nombre grandissant de spectateurs à travers le monde, les médias et les journalistes mis en cause seront contraints de confirmer ou d’infirmer les accusations soutenues.

Comme celle portée à l’encontre d’Olivier Mazerolle et France 2 qui devront se justifier de l’imputation formelle du meurtre de l’enfant palestinien Mohammed Al Dura aux Israéliens, alors quils ne pouvaient pas l’atteindre de leur poste de tirs.

Ou celle à Edwy Plenel et au Monde qui devront expliquer leur éternelle représentation du conflit et leurs dérapages obligés, alors qu’Israël est en guerre existentiel et non pas un pays colonisateur.

Ou bien encore à Serge July et Libération qui devront éclaircir l’interprétation fausse d’une photo révélant le sauvetage d’un civil juif par un militaire israélien d’origine druze, et non pas le matraquage d’un palestinien par la soldatesque israélienne.

Ainsi que tous les vecteurs de l’information, qui ont volontairement occultés les renseignements importants à la compréhension du conflit.

Misons et espérons que, d’ici là, des promotions opportunes viendront éloigner les journalistes incriminés, rétablira la probité intellectuel de tous ces médias et apposera un terme à cette constance journalistique.